EMER MGR. YET. iL REE Tt ee eee ene a aA i ges Ren Voyage en Europe par Roger Dufrane - Paris, Champs-Elysées. LUNDI 12 aoft En route pour Paris! Les campagnes de la Fran- ce du Nord, pour qui con- nait la grandeur du Canada, impressionnent moins. De la fenétre du compar- timent, je per¢ois poutant l’évolution vers des sites plus amples. D’abord, d’é- troites patures, des cour- | tils quelque peu étriqué, de maigres ruisseaux bor- dés de saules; puis des é- tendues plus généreuses, de doux vallonements, des riviéres cOtoyées de peu- “pliers, des bois qui ondu- lent. Par-de la Compiégne, nous traversons des champs jaune d’or et des futaies bleuatres. Ici et la, des toits de tuile ou d‘ar- doise se rassemblent au- tour d‘un clocher. — a coup, au sommet d’un mont, jaillissent les tours d’une cathédale. Paris m’émeut toujours par sa majesté. Il a vu ‘grand ce baron Haussman qui sous Napoléon Ill, a donné A Paris sa figure actuelle. On éventa de vieux quartiers; on perga les larges avenues du Pa- ris moderne. Alors se dressérent les somptueux hotels de maitre. Je re- découvre l’animation des Grands Boulevars od les terrasses des cafés s’é- talent sur des trottoirs larges comme des chaus- sées. La Cité Bergére, ot nous prenont hotel, se ca- che en retrait de la rue du Faubourg Montmarte. | On passe sous une arcade et débouche sur une cité 1820 qui ne déparerait pas AMOUR. « ANGOISSE. Tout - -« SUSPENCE. . Plus de 300 nouveaux livres VALEUR DE $1.25 a $1.75 en Vente pour 0. 10¢ ROMANS . . . AVENTURES, . . ESPIONNAGE, Défilé le 14 juillet un roman de Balzac. Un recoin calme, ot le vol des pigeons anime les vieux hdtels gris. Du vestibule, un petit ascenceur, pareil A une cage 4 serins, nous monte A notre chambre. L’aprés- midi, j’emprun- te les Grands Boulevards jusqu’a 1l’Arc de Triomphe. Je grimpe au sommet de ce beau et massif cube de pierre percé d’arcades. . La-haut, d’abord, un lo- cal vaste comme la salle d’attente d’une gare de province, ou s’obtiennent cartes postales et souve- nirs. Dehors, la vue pano- ramique de Paris: parmi les verdures et l’innonbra- ble moutonnement des © maisons, le Sacré-Coeur a gauche; la Tour Eiffel a droite. En bas, le cercle interminable, coloré et mi- nuscule des voitures. Il faut monter sur 1’Arc de -e BIOGRAPHIE. . *NOLLVUUVN - © ofa Vente & échafige LIVRES usagés francais = anglais fa Librairie LE SOLEIL © 3215 rue Cambie Vanvouver 9 * pulation. Triomphe pour surprendre la richesse des massifs de verdures et-de lignes d’ar- bres qui ornementent la capitale de la France. En ses quartiers ouest oi nous sommes, les avenues, les rues, les places et les jardins, s’avivent de feuil- lages qui font aux pierres, comme on a dit, une digne courrone. En retournant 4 notre hé- tel, vers le soir, je m’é- tonne de la multiplicités des restaurants, des pa- tisseries, des glaciers, des librairies et des magasins de luxe. C’est ici le centre du bien manger et du plai- sir de vivre. Je me de- mande ce qui retient les autres peuples chez eux d’imiter les Parisiens. Que - Vancouver. est mort 4a la méme heure en cette sai- son! Certes. Paris depuis vingt ans a changé. Les batiments a bureaux mul- tiples et les autoroutes de la péripherie ont sauvé de l’éclatement la surpo- En somme, les Parisiens n’ont adoptés des méthodes américaines que ce qu’il fallait pour ne pas piétiner et étouffer. Il n’est pas toujours é- | quitable de comparer des métropoles de taille dif- § férente. Pourtant, la com- paraison est nécessaire = pour voir clair. Bruxelle. # est moins grand que Paris. Les building et les tunnels s’y insinuent et y poussent presqu’en plein centre. Et voila gachée une ville qui pouvait se vanter, dans les années trente, de ses pro- portions et de sa synthése des arts nordiques et clas- siques. A Paris beaucoup plus vaste l’urbanisme 4 l’américaine ne souille pas le décor traditionnel. Les conservateurs récriminent lorsqu’on leur parle des édifices de l’Avenue' de Neuilly. Mais — cellle-ci, dans le prolongement des Champs-Elysées, en est assez éloignée pour ne rien gater. A Paris, les grat- te-ciels sont tenus en rés- pect par des centaines de palais, de jardins, d’é- glises, d’un prestige uni- versel, et dont ils n’osent pas encore approcher. A suivre AVEZ-VOUS VERIFIE LA DATE D’ECHEANCE DE VOTRE ABONNEMENT Le Soleil. de Colombie, ler Novembre 1974, ll Les films et les contréles électroniques VANCOUVER, C. B. - Les voyageurs n’ont plus 4 se préocuper du fait que leur péllicules photographique soit endommageée lors du controdle radiographique dans les aéroports ca- nadiens. La compagnie CP Air avait en effet eté assaillie de de- mandes de la part des voya- geurs aériens,qui voulaient s’assurer que le matériel d’inspection ne crée pas de voile sur les films contenus dans leurs bagages.A l’ins- tar des ministéres gouver- nementaux, la compagnie a effectué des tests en vue de démontrer que les dé- tecteurs sont parfaitement sQrs pour tous genres de péllicules utilisées géné- ralement par les touristes. Au cours d’une série d’é- preuves 4 l’aéroport inter- national de Vancouver, une péllicule a été soumise A un certain nombre de pas- sages dans le détecteur, puis développée en méme temps qu’un autre film non exposé aux radiations. La pellicule ayant subit letest de sécurité s’est révélée conforme 4 l’échantillon de controle. Les essais entrepris par les gouvernements fédéral et de la Colombie-Britan- nique sur le matériel de sécurité en usage dans les aéroports sont maintenant terminés. Les organismes fédéraux - dont le bureau de la radio-protection du ministére de la Santé na- tional et du Bien-étre so- cial, le Conseil national de recherches du Canada et l’Office national du film- ont tous approuvé sans ré- serve les méthodes d’ins- pection. Dans la cabine de véri- fication des bagages A main, un dispositif radio- graphique de modéle in- dustriel est doté d’un chas- sis en béryllium qui laisse pénétrer les rayons X de faible intensité er d’un écran en aluminium d’un millimétre destiné A dif- fuser les rayons. CLUB MEDITERRANEEN Le. Club Méditerranéen, systéme de Club de vacan- ces d’origine _frangaise, et qui comprend 67 villa- ges répartis en 18 pays a travers le monde entier, a ouvert 1’été passé un nou- veau village de vacances & Hawai et le directeur de Hawaiian Corporation of Vacation Village, Inc, re- présentant du Club Médi- terranéen, a acheté le fa- meux Hotel Hanalei Planta- tion, qui est un endroit i- déal pour ce genre d’acti- vités. Le nouveau club a vue sur la Baie Hanalei (ot fut filme ‘‘Pacifique Sud’’. Il offre tous les plaisirs, aquatiques aussi bien que terrestres. Tout cela, y compris une bonne table, attend le client. Il y a des departs de Los Angeles, San Francisco par Western Airlines en cor- respondance avec les li- gnes Hawaiennes. Jusqu’au 8 décembre, il est possible de voler, de Los Angeles,ou San Fran- cisco au tarif de $493, a- vec un léeger supplément de Vancouver. Une excellente maniére de passer des vacances repo- santes et distrayantes en méme temps.