er rato cerita tet ttt net te nit nm tht an ae tet ttt tk tt a Ire po oy ig Le SOLE. /] Courrier de 2¢me classe BB | le 2éme L) Renal ) Second class mail N° 0046 VOL 19 No. 2 VENDREDI 9 MAI 1986 30 cents Fédération des Franco-colombiens La silencieuse A.G. des Franco-colombiens Par Annie Granger L’assemblée générale annuelle de la Fédération des Franco- colombiens avait lieu en fin de semaine derniére: une assemblée- bien silencieuse, embarquée en moins de rien (elle n’a pris qu'une journée), et bien ennuyeuse. Menée de main de maitre par son président, Pierre Lapointe, la 40@me assemblée générale n’a eu aucune fausse note, aucune chicane. La trentaine de délégués des associations francophones de la province ont décidé d’inscrire dans leurs statuts et réglements que tout | -prét consenti a un . “membre de la FFC ne peut dépasser 1% du budget de Benoit Bouchard, secrétaire Etat, a celle-ci et que la somme.prétée soit une subvention déja garan- tie; et s'il y a emprunts, ceux-ci ne pourront jamais dépasser la somme de 150 000$ ou bien le montant d’une subvention déja accordée. Une décision qui a été votée pour éviter la bavure d’il y a cing mois lorsque les employés de la Fédération des Franco- colombiens avaient été licenciés pendant sept semaines, parce que la FFC avait donné son aval sur une hypothéque de 85,000$ au Centre culture! francais de l' Okanagan a Kelowna. Grace au Secrétariat d’Etat, qui était venu au_secours de la FFC, celle-ci avait pu reprendre ses salariés. Et en parlant du Centre culturel francais” de l’Okanagan 4a gauche et lowna; on apprenait que so président, Camil Carreau avait démissionné, le bureau de direction ]’ayant appris le jour de l’assemblée. Une autre décision a été votée a cette réunion: procurer une personne-ressource compétente en milieu communautaire pour que le Centre culturel qui a dans lesprit en ce moment de déménager, puisse considérer un local pour en faire un centre communautaire 4 Vancouver. La Société historique franco- colombienne est venue elle aussi a l’assemblée pour demander lappui moral de toutes les associations francophones pré- sentes afin de monter efficace- ment et professionnellement des Suite page 6 président de la Ste franco-manitobaine,& droite au cours du banquet dela Altane assemble ‘Une interview de M. Real Sabourin La Cour supreme _ décoit les Francophones ce re ete ce ee tion le bilinguisme au et surtout les droits linguisti des minorités. Le Soleil a - interrogé Sabourin, président de la Sté franco- -manitobaine et trésorier de la Fédération des Francophones hors Québec. En fait, il y avait trois cas Sur a ee lesquels la Cour Supréme a décidé jeudi dernier. Premiére- ment le cas Bilodeau. La question que ce dernier posait a la Cour Supréme était: “j'ai eu un_ billet de contravention en anglais seulement”. Lui il ne s’est pas simplement basé sur le billet. Il a demandé: les lois qui régissent ce billet doivent-elles étre bilingues? La Cour Supréme du Canada a dit oui. Il a donc gagné. Les lois du Manitoba grace a l'article 23 du droit du Manitoba et a l'article 133 de l’acte d’Amérique du Nord qui régit le Québec, grace a ce jumelage, les lois du Manitoba et du Québec doivent étre bi- lingues. Ce qu’ona donné d’un cété au cas Bilodeau, on !’a enlevé avec le cas MacDonald. Ce dernier ressemble étrangement au cas Bilodeau mais a la différence que Ga se passait au Québec. MacDonald a posé la question, Suite page 6 is Yeleqoaranl deekt & Vencaver. Debout sur des échafaudages, Bernard Derome et Jean Hertel son régisseur. Radio-Canat a Vancouver, avec Bernard Derome, vedette des nouvelles sur Radio-Canada, et KnowltonNash, son pendant anglais. Si vous avez regardé vos informations la semaine passée vous avez certainement remarqué la boule géodésique dans le fond, ce n’était pas du faux. Les deux équipes filmaient a partir d’un échaufaudage installé dans une cour de la zone industrielle de la seconde avenue. Pendant plusieurs soirs, les deux tétes connues ont grimpé les dizaines _de marches de fer. Et j'ai grimpé avec eux. Mais avant, Bernard Derome, une demi-heure avant de passer sur les ondes, tape encore ses notes sur une machine 4a écrire dans une roulotte remplie de cartons, de consoles. C’est le dernier soir dans cet endroit, ils déménagent pour le pavillon du Canada ot CBC et Radio- Canada ont leurs propres studios durant l’exposition. Bernard Derome et son régisseur Jean et le National a Vancouver Par Annie Granger Pendant quelques jours, le Téléjournal et le National étaient Hertel mettent les nombreuses féeuilles de textes en ordre. Elles iront sur le télé-souffleur ov elles défileront sous la caméra, ainsi l’annonceur les lira en onde. A 7h- le quart, je monte les marches de fer une a une, l'équipe québécoise est presque en place, il ne manque plus que Bernard Derome. II arrive avec la maquilleuse qui servira égale- -ment KnowltoriNashdont la cage se trouve adjacente a celle de Radio-Canada. Il s’y trouve dailleurs. Le Téléjournal est a gauche le National a droite. Mais l’€quipe francophone plus coura- geuse malgré le froid va istrer dehors, un tabouret installé sur la plate-forme servira de chaise. 7h-10: Bernard Derome lit a haute voix ses notes, il barre le mot “enfin” qui lui semble de trop. 7h-5: il enléve son imperméable et s‘assied. Ecouteur dans Yoreille, il répond a quelqu’un a la régie. “A la page 14, l’as-tu dit a Danielle? J’enléve ea bonhomme allant.. bar Pali - Suite page 6 Expo sature Expolyglotte? Un petit peu. Expositif? Si Von veut. étique? Pas du tout. Expélatre? Out, et pluvieux. Expotable, expotage? Pas toujours fameux! Exporte-clef, exporcelaine? Souvenirs a tous les coins de rue. Exporte-monnaie? Ca va de pair! Exportugais, expolonats? Absents. Expolitique? Présent! Expopulatre? A millions. Expo Expost-scriptum: expolémique? Vous l’aurez compris! Oncle Archibald ip, i: a ll a Ul i i is i i i,t lg: AB pi ai gg iy | : : i \ “) 4 : ik, tins ily, Mini Sl gl ak, i il . oe