parle des choses dont il envie d'entendre parler. Pour certains, la présence d'articles "solides" sur des sujets dtac- tualité constitue une raison suffisante pour lire un tel journal. Pour d'autres, uel ues nouvelles régionales assaisonnées de blagues feront tout autant l'affaire, Il y a, entre les deux, une variété énorme de lec- teurs. Des quotidiens tels le "Vancouver Sun" ou encore "The Prvince" visent un public trés large. Ils n'ont pas de public particulier 4 toucher Hn effet, la population de langue francaise ou intéressée par le fait ce (ui se passe autour de soi. Ainsi, le Reflet correspond également 4 un besoin. D'un cété, il y.a la F.J.C. “ui cherche & se faire connaftre auprés de la jeunesse franco- moins jeunes, et qui veut savoir ce ue devient la jeunesse francophone. cophones entre 1] et 25 ans. Ce “ui continu d'étre une des raisons majeure d'existence du journal. Implivuer les gens en les informant constitu un moyen valable. C'est méme la premiére étape 4 respecter. Cependant, le Reflet-a voulu étre plus cue ca. Tl a voulu @étre un journal vui fait par= ler la jeunesse francophone. Il a voulu sue les jeunes racontent ce ‘ui se passe par chez eux, Cette année, et depuis environ deux ans, c'est ce sui se produits queloues jeunesont prient la plume & tour de réle pour venir dire les choses dans leurs mots. A l'origine, seul les animateurs ( ou pres:ue) écrivaient des articles. De plus en plus cependant, ce sont les partici- pants qui écrivent et de moins en moins les animateurs. Ctest A-cela -ulil faut en arriver: " un journal fait pour les jeunes et par les jeunes". In cela, cette année a été un bon test. I] faut pourtant ‘ue ca continu. Toute l'année, ils ont été cuelaues-uns & s'essoufler et: 3 stingé- nier pour trouver des articles. Ceux-14 en ont retirés uuelcaue ‘chose. Malheureusement, ce sont surtout ceux de la région de Vancouver ui ont fait ca. Chajue fin de mois devenait un cri du coeur pour ¢eux d'lentre eux qui mettaient toute leur conviction dans le journal. Bilan; ’ils se sont retrouvés & bout de souffle et le journal a été dicontinué durant les mois de juillet & octobre & cause d'une collaboration 3 sens uniiue. Peu de régions écrivaient et irrégulitrement. A tel point sue. la phrase résumant la plupart des articles de cette année fut; " Invoyez—nous des articles", Incore 14 il ne s'agit pas de condamnerjui «ue ce soit. Plutét, il faut constater ce iui s'est produit pour ‘ue tout le monde en.prenn cons—. cience et ue chacun dans sa région analyse sa contribution. lMst—ce un manjue d'intérét? Ou bien un manjue d'information? Un mancvue de coordina