bf) il existe un endroit au pays ou le processus enclenché a Calgary et portant sur la ques- tion de ’unité nationale risque de connaitre quelques ratés, cest bien en Colombie- Britannique. Nombreux sont en effet, les écueuils qui se dressent sur la route de la consultation qui aura cours dans la province : les tensions existant entre Glen Clark et le gouvernement Chrétien, les différences de vue entre le gouvernement britanno-colombien et l’oppo- sition libérale quant 4 la nature du projet de consultation, les de Pat Carney et Pidée développée par Colombiens, selon laquelle la province n’occuperait pas toute velléités séparatistes certains Britanno- la place qui lui revient dans la fédération canadienne. Rien n’indique done que la déclaration de Calgary retra- versera_ les Rocheuses, un chemin, sinueux et, caillouteux, ie Sl auréolé d’une vision britanno- colombienne porteuse d’avenir en matiére d’unité canadienne. Glen Clark a samedi dernier 4 Vancouver, la dévoilé, composition du groupe chargé de recueillir le point de vue des résidents de la province sur la question de Punité nationale. Mais cette liste, qui doit comporter 22 membres, est sce incompléte car les deux places libéral provincial restent vacantes réservées au Parti pour le moment. Gordon Campbell reproche & Glen Clark d’avoir mis en place un comité politique en choisissant luiméme les mem- bres du groupe et en mettant a la présidence Jake Kerr, directeur en gestion forestiére, et Alice McQuade, enseignante 4 Delta. Pour le chef de file des Libéraux « il était de la responsabilité des membres du groupe de consultation, choisis au hasard, de nommer eux- mémes leurs présidents. » Les 20 membres connus sont des résidents britanno- (10) et des politiciens (10). Parmi les colombiens politiciens, on compte des de _|’Assemblée législative comme Moe Sihota, Ian Waddel, Erda Walsh, Jack Weisgerber ou Gordon Wilson, des députés membres fédéraux comme Val Meredith, Ted McWhinney et Nelson Riis. NATURE DE LA CONSULTATION « Il ne s’agit pas ici, dit Glen Clark, de demander plus de pouvoir ou de réclamer un traitement de faveur pour la Colombie-Britannique. Nous ne voulons pas nous séparer du Canada. En fait, c’est le contraire. La province veut LE S(_)LEIL demeurer dans la fédération canadienne et avoir quelque chose A dire en matiére d’unité nationale... Nous n’hésitons pas a affirmer que le Québec a un caractére unique et qu'il joue un réle trés important dans notre fédération. Nous voulons que le Québec reste partie intégrante du Canada.» Et le britanno-colombien de préci- premier ministre ser : « Cependant, cette consul- tation ne porte ni sur la Constitution ni sur la province du Québec. Elle concerne la de canadienne.» Cette derniére déclaration de Glen Clark ne question Punité remet-elle pas en cause |’indé- de consulation ? Comment le du groupe pendance premier ministre peut-il étre, comme il le dit, & l’écoute des Le vendredi 31 octobre 1997 5 Britanno-Colombiens et des membres du comité, et en méme temps délimiter leur sphére de pensée ? Glen Clark est d’ailleurs conscient d’une telle ambiguité puisqu’il a, par la suite, promis qu/il se garderait d’imposer les vues qui sont les siennes au groupe de consultation. « Si les Britanno-Colombiens et les personnes chargées de mener cette consultation concluent a la nécessité de changements constitutionnels, nous en tien- drons compte. Mais mon point de vue personnel est que les discussions ne sont pas d’ordre constitutionnel. > Pour Jake Kerr : processus ouvert, indépendant et .non partisan. » Et Alice McQuade d’ajouter : « Il n’y aura pas d’interférence « Il s’agit d’un de I’ ambiguité Les exprimées par les Britanno- politique. opinions Colombiens sont trés impor- tantes. C’est pour nous un devoir que de les écouter. » Le groupe dispose d’un budget de 2 millions de dollars pour mener & son terme cette consultation qui commencera le 3 novembre prochain. Les résidents de la Colombie- Britannique peuvent envoyer des commentaires écrits au comité de consultation et ce, jusqu’au 31 décembre 1997. Un rapport doit étre soumis au premier ministre Glen Clark le 15 février 1998. Le législateur de la Colombie-Britannique se fondera sur ce rapport pour débattre la question de l’unité nationale. Canada AVIS +1 tous les détenteurs d’Obligations d'épargne du Canada. ¢ Les détenteurs d'émissions en circulation et non échues d'Obligations d'épargne du Canada émises de 1988 1994 (Emissions $43 a $49) bénéficieront d’un taux d’intérét minimum de : 3,25 % pour l'année qui débute le 1 novembre 1997 4,25 % pour l'année qui débute le 1“ novembre 1998 5,25 % pour l'année qui débute le 1“ novembre 1999 5.50 % pour l'année qui débute le 1“ novembre 2000 © Les détenteurs d'obligations émises en 1995 (Emission $50) obtiendront un taux minimum de 6,75 % pour l'année qui débute le 1 novembre 1997. © Les détenteurs d'obligations émises en 1996 (Emission S51) obtiendront un tatix minimum de 4% pour l'année qui débute le 1 novembre 1997. Ce taux attemndra 8,75 % pour l'année qui débute le 1“ novembre 2005. Vous obtiendrez tous les détails aux endroits ou les Obligations d'épargne du Canada sont vendues. 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