semblable a celle des deux fréres célébres. Celui-ci a lidée d’utiliser de l’-hydrogéne pour remplir l’aérostat. En plus, grace 4 dautres_progrés.réalisés a la méme époque, il sait comment imperméabiliser l’enveloppe du ballon: il Jlenduit de caoutchouc. Le 27 aoit 1783, devant une foule de Parisiens, Jacques Charles fait, 4 son tour, une démonstration. Au début, le succés est complet. Son petit ballon, de 3 métres de diamétre, grimpe a plus de mille métres au-dessus du sol, dérive au gré du vent puis disparait au loin. Il parcourt plus de 20 kilométres avant de redescendre sur terre, prés d’un village. Malheureuseme t, sa courte vie Il est a vous... pour nous avoir montré le chemin vers le ciel.” Durant ce vol, le professeur Charles constate que les _ installations fonctionnent bien. Aprés avoir parcouru 40 kilométres, il dépose son assistante 4 terre. Allégé, le ballon remonte rapidement. Puis, lorsque Charles utilise la soupape, il descend doucement, comme prévu. C’est le succés. La montgolfiére et la charliére provoquent un engouement extraordinaire en France. Chacun veut essayer... A un tel point que le pouvoir se voit obligé d’édicter une ordonnance. ollage d’un Mais cert témérité. francais nditions de L’aérostat s’écrase. Pilatre de Rozier, le premier homme a avoir quitté la terre en “vol libre”, et son compagnon meurent dans |’ aventure. Les Etats-Unis se sont trés vite intéressés aux aérostats. Lors du premier vol de Pilatre de Rozier, l’américain Benjamin Franklin faisait partie des spectateurs admiratifs... Mais c’est l’intrépide Jean-Pierre Blanchard qui va lancer la mode du “bal- looning” aux Etats-Unis. L’aéronaute francais vit de sa passion: il a déja effectué, contre rémunération, des vols de démonstration partout en Europe. En janvier 1793, sous le regard du président George Washington, il s’envole dans le ciel de Philadelphie, la capitale a l’époque). Ce premier vol aux Etats- Unis souléve l’enthousiasme parmi la population qui trouve l’invention trés s seulement un passe-temps in 1861, durant la guerre civ En 1900, von Zeppelin lance le premier dirigeable, surnommé le “LZ/”. Cette impressionnante machine de plus de 100 métres de long ressemble 4 un énorme cigare. Sa structure légére est en alu- minium. Le “LZ1” se propulse grace a 17 ballons d’hydrogéne. Le premier engin de Zeppelin s’écrase, mais le comte ne se décourage pas. II continue a construire des dirigeables. Certains traversent la Manche durant la Premiére Guerre mondiale pour aller jeter des bombes sur 1’ Angleterre... Mais la plupart sont utilisés 4 des fins pacifiques. Entre 1918 et 1937, le Graf Zeppelin effectue des centaines de vols commerciaux, transporte 20 000 passagers, et traverse 144 fois l’océan Atlantique sans le moindre incident. Mais ces traversées font exception dans V’histoire des dirigeables car ce n’est pas un mode de transport trés sir. La tragedie du “Hindenburg” Le successeur du Graf Zeppelin s’appelle le Hindenburg. C’est le plus gigantesque aérostat jamais construit: il mesure 247 métres de long, 45 métres de haut et pése 195 tonnes. Ce monstre volant relie réguliérement 1’ Allemagne aux Etats-Unis. A bord, les passagers - ils furent prés de 3 000 en tout - ont droit au confort le plus recherché. Mais le 6 mai 1937, alors qu’il approche de New York, le Hindenburg prend feu, pour une raison encore inconnue. En quelques secondes seulement, le plus grand dirigeable de tous les temps se consume. Treize passagers et 20 membres d’ équipage meurent dans la catastrophe. Les 62 survivants sont traumatisés. Avec ce drame s’achéve |’ére des dirigeables. La montgolfiere aujourd’hui ‘Avant méme la Seconde Guerre mondiale, les dirigeables et les aérostats de tout genre sont concurrencés trés sérieusement par l’avion. Aujourd’ hui, évidemment, la montgolfiére n’est plus qu’un loisir. Un passe-temps de réve, mais aussi de luxe puisque l’équipement colite trés cher. Certains ont assez d’ argent pour tenter |’ aventure. En 1978, trois hommes d’ affaires du Mexique ont traversé l’océan Atlantique en 6 jours. Leur ballon, gonflé 4 ’hélium (moins inflammable que l’hydrogéne), était ‘uniquement poussé par les vents, comme au bon vieux temps...