Affaires Bulletin économique de David E. Bond Suis-jele gardien de mon frere? En 1994, le Canada consacrera environ 2,5 milliards de dollars a l’aide internationale. S’agit-il la d’une dépense raisonnable sachant que le gouvernement devra emprunter 38 milliards de dollars pour boucler son budget? Avec un tel déficit, ne devrions-nous pas abandonner ce champ d’activité jusqu’a ce que notre situation financiére soit meilleure? Avant de mettre des décisions hatives, il importe de considérer certaines données. Des 2,5 milliards de dollars attribués a l’aide internationale; environ 26% sont versés a titre de contribution aux différents organismes chapeautés par l’ONU ainsi qu’aux diverses banques de développement (asiatique, africaine, des Caraibes, etc.), 4 la Banque mondiale et au Centre de recherches pour le développement international (CRDD. A1’exception du CRDI, le montant des contributions est fixé par voie de traités internationaux et réduire le budget alloué a ces derniéres équivaudrait a renoncer a ces accords. Or, advenant cette éventualité, les entreprises canadiennes perdraient le droit de répondre aux appels d’ offres de ces différentes agences internationales, qui, jusqu’aaujourd’ hui, ont octroyé leur juste part de contrats 4 nos entreprises. Une autre partie du budget réservé al’aide étrangére, soit 17% est consacrée a la réalisation de projets en collaboration avec des organismes non gouvernementaux (dont le Service universitaire canadien outre-mer, ou SUCO, par exemple), des universités (pour des programmes d’échanges et des contrats de recherche et de développement) ou méme des entreprises (par exemple, des subyentions sontversées a certaines entreprises canadiennes qui fournissent des services de génie- conseil-ou de l’aide en matiére de planification urbaine aux gouvernements étrangers). Lorsque l’économie d’un pays comme le notre repose sur sa capacité d’exporter ses biens ou ses services dans toutes les régions du globe, il estimportant de cultiver les relations établies grace aux programmes de bourses d’études et de travail/études. C’est ce a quoi le Canada doit s’appliquer s’il désire multiplier les occasions de vendre ses produits a l’échelle internationale. A court carriére civile. terme, l’abandon des programmes d’aide aurait des conséquences imperceptibles, mais, a long terme, cette mesure nuirait aux efforts du Canada pour s’imposer dans un marché mondial toujours plus concurrentiel. Par ailleurs, un montant de 75 millions de dollars (ce qui représente un peu moins de 2,75$ par citoyen canadien) est versé a titre d’aide humanitaire internationale. L’on pourrait trés bien associer cette forme d’aide a celle que les membres d’une communauté pratiquent entre eux en cas d’urgence. En effet, cette aideconsiste, entre autres, a fournir des secours médicaux aux victimes de tremblement de terre, ou a procurer des couvertures et des abris a ceux qui ont perdu leur lieu de résidence, dans un incendie ou a la suite d’une catastrophe naturelle. D’autre part, 11%des fonds de ce budget (soit 275 millions de dollars) servent a financer des dons en nourriture aux régions les plus pauvres du monde. Cette activité permet au Canada d’utiliser ses surplus en les offrant aux régions les plus démunies qui en ont le plus grand besoin, mais ne disposent pas des ressources nécessaires pour se les procurer. Enfin, environ un tiers du budget (soit 825 millions de dollars) est consacré aux activités que l’on associe le plus volontiers a l’aide internationale, c’est-a-dire l’assistance financiére ou technique que fournit le Canada aux pays auxquels il offre des biens (matériel et outillage) et des services. D’ailleurs, dans une large proportion, soit plus de 75%, l’argent de ces dons est affecté ici- méme, au Canada, a l’achat des biens destinés aux pays bénéficiaires. Si on le compare aux autres pays membres de 1’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques, qui regroupe les 21 pays les plus riches de la terre), le Canada se situe au septiéme rang en ce qui a trait au pourcentage du produit national brut qui est consacré, par le gouvernement, a l’aide au développement. Dans le cas du Canada, ce pourcentage est de 0,45%. Nous devons nous rendre compte que ce ne sont pas ces dépenses qui causent le deéficit. Celui-ci tire son origine tant de Unique et enrichissante, la Milice, la Réserve terrestre des Forces canadiennes vous offre un revenu supplémentaire a temps partiel, en plus de vous permettre de poursuivre votre En travaillant certains soirs et week-ends, vous recevrez une formation pratique tout en améliorant vos compétences professionnelles. Vous aurez aussi l’occasion de voyager. Action! Satisfaction! Joignez-vous a la Réserve terrestre dés aujourd’hui! Pour obtenir plus de renseignements et voir notre nouveau vidéo, rendez-nous visite ou téléphonez-nous au: Votre Centre de recrutement local 666-4192 a Vancouver , Lintérieur 1 800 856-8488 ou 374-3444 a Kamloops FORCES ARMEES C lle de Vancouver 363-3717 ou 1 800 856-8488 Vancouver et environs / Vallée de Fraser 1 800 856-8488 ou notre refus collectif de payer les impdts nécessaires au paiement des dépenses que de celui de réduire les dépenses de fagon que celles-ci ne dépassent pas les revenus. Les dépenses liées 1’ aide doivent faire objet d’un examen attentif au méme titre que la multitude des autres dépenses, que ce soit les fonds de pension des députés ou les subventions accordées aux orchestres symphoniques. Parailleurs, |’ élimination de tous nos programmes d’ aide aurait des effets négatifs 4 la fois 4 court terme et 4 long terme pour les secteurs d’activité canadiens liés a l'aide internationale. Ces effets seraient aussi dévastateurs pour ces secteurs que le seraient, pour la ville quilacétoie, lafermeture d’une base militaire par exemple ou, pour — un organisme, le retrait de subventions. Bref, réduirel’ aide ne constitue pas un moyen magique de résoudre ou d’amoindrir le probléme du déficit, d’autant plus _ que cette mesure porterait un dur coup a nombre de Canadiens. Par ailleurs, si le Canada, dont le revenu par habitant est l’un des plus élevés au monde, devait éliminet toute aide internationale, lemondeentier verrait dans ce geste le message suivant : «Nous croyons qu’ilest plusimportant de satisfaire nos propres besoins que ceux des régions les plus pauvres de la terre. Nous pensons que combattré la famine et les maladies ne reléve pas de notre responsabilité et ne présente aucun intérét pour nous. » End’ autres termes, cela reviendrait a signifier aux autres qu’il est plus important pour nous d’affecter nos fonds au transport de passagers par train ou de subventionner la production delaitetletransportdes - céréales que d’aider les moins fortunés de ce monde. Voila matiére a réflexion, particuliérement a cette époque de l’année. Ce Bulletin économique, qui est rédigé par M. David E. Bond, vice-président, Affaires gouvernementales et relations publiques, et économiste en chef & la Banque Hongkong du Canada, exprime l’opinion personnelle de auteur sur les derniers éyénements économiques, laquelle n’est pas nécessairement celle de la Banque Hongkong du Canada et desonconseil d’administration. & Conference Notre chroniqueur hebdo- madaire, David E. Bond, I'économiste en chef & la Banque Hongkong du Canada, sera le conférencier invité au déjeuner-causerie de la Chambre de Commerce Franco-Colombienne, le mardi 24 janvier, au Stanley Park Coast Plaza Hotel, 1733, rue Comox & Vancouver. La conférence portera sur les bénéfices du traité de libre- échange, cing ans plus tard et comment le Canada s'est retrouvé avantagé grace, entre autres, 4 l'augmentation des exportations vers les Etats-Unis. Le cottestde 22$ pourles membres et de 25$ pour les non-membres. Pour plus d'informations, communiquez avec Alain Barillaud au 682-7497 ou Carmelle Yelle au 732-0963. CARLA COURTENAY Avocate Nos services traitent tous les contentieux personnels ou commerciaux: - Réclamations des blessures corporelles - Droit de la famille Membre du barreau du Québec 1982-1984; de CB depuis 1984 501-815 rue Hornby, Vancouver 682-2200 Agentes ou agents d'enquéte et de controle Développement des ressources humaines Canada Postes permanents a combler immédiatement a Prince George et Prince Rupert, et postes a combler ultérieurement a Dawson Creek, Terrace et Williams Lake (C.-B.) En tant que personne choisie, vous ménerez des enquétes approfondies visant a déterminer si la Loi sur I'assurance-chémage ou les réglements s'y rapportant sont enfreints par des prestataires ou des employeurs. En plus de présenter des preuves au nom du ministére dans les cas de poursuites liées a des fraudes, vous devrez rencontrer en entrevue des prestataires, des employeurs et d’autres personnes, ainsi que rédiger des rapports a la fois concis et précis. De fréquents déplacements seront nécessaires. Vous toucherez un salaire variant entre 35 616 $ et 40 123 $ par année. Pour que votre candidature soit considérée, vous devez avoir réussi les études secondaii es ou posséder une combinaison équivalente de scolarité, de formation et d'expérience. Vos antécédents de travail incluent une expérience probante dans la conduite d’entrevues et d'enquétes ou dans \‘administration de politiques et de procédures complexes. Vous devez aussi connaitre les pratiques qui ont cours dans le monde des affaires. La compétence en anglais est essentielle. Les candidates et candidats devront aussi réussir I'Examen de sélection d’agent au niveau d’entrée en plus d’assumer les dépenses nécessaires pour se présenter a une entrevue de méme que pour se reloger si un poste leur est offert. Une vérification approfondie de la fiabilité sera effectuée avant la nomination. Si cedéfivous intéresse et que vous répondez aux exigencesde base, veuillez faire parvenir, d'ici le 27 janvier 1995, votre curriculum vite ainsi que le formulaire de demande d’emploi CFP3181 (01-93) diment rempli, que vous pourrez vous procurer 4 un Centre d’ i du Canada ou a la Commission dela fonction publique du Canada, et indiquer le ou les numéros de référence appropriés : Prince George : S-94-71-0408-HRES-(W9F) Prince Rupert : S-94-71-0409-HRES-(W9F) ; Postes 4 combler ultérieurement : S-94-71-0410-HRES-(W9F) a Michéle Vaillancourt, te de ressourcement, Commission de la fonction publique du Canada, 757, rue Hastings ouest, bureau 210, Vancouver (C.-B.) V6C3M2. Nous remercions tous ceux et celles qui soumettent leur candidature; nous ne communiquerons qu’avec les personnes choisies pour la prochaine étape. Nous souscrivons au principe de I’équité en matiére d'emploi. This information is available in English. Canada Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi | 3 janvier 1995 - 5