s / 6, Le Soleil de Colombie, 28 février 1975 Vacance de 35 jours par Marguerite BATUT - Ces vacances que j’atten- dais depuis si longtemps, n’étant jamais retournée dans mon pays natal de- puis plus de 7 ans, elles sont enfin arrivées et je pense en avoir apprécié pleinement chaque minute, chaque seconde. Tous mes souvenirs deé- filent maintenant comme dans un kaléidoscope gé- ant, ow certains événe- ments, certains visages, certains endroits y sont plus apparents et plus vivaces que d’autres. Le 22 décembre, 4 17h50, ‘je me trouve dans l’avion devant m’emmener a Lon- dres en 10 heures de vol polaire. Une petite ava- rie au tableau de bord nous fait partir avec 10 minutes de retard. L’avionest rem- pli au. maximum, ce qui n’est pas éfonnant en ces temps de fétes. Nous quittons le sol etce petit sentiment d’angoisse que j’e€prouve toujours au depart, se transform2 en celui plus agréable de con- fiance, en se sentant en- _leve. par ce grand oiseau dont la puissance des mo- tecurs vous fait penser 4 un chevalde pure race ga- lopant dans les airs. Vol sans histoire jusqu’a Edmonton ou nous arri- vons Aa 20h25 (heure loca- le et moins 12 degrés. Une bonne couche de neige re- couvre le sol et je suis bien contente de n’avoir pas 4 descendre comme la plu- part des passagers qui, d’ailleurs sont aussitdot remplaces par d’autres se rendant directement a Londres, car nous n’aurons pas d’autre escale jusque- 1a. L’on nous sert quelques sandwiches, gateaux, jus de fruits, café et thé. Nous quittons Edmonton a 21h25 (heure locale)et il y aura 8h50 de vol a des- tination de l’Angleterre od d’aprés le capitaine, la température est de 54 deg. Nous volons 4 500 millesa l’heure, nous sommes .a 35.000 pieds d’altitude et l’avion utilise 32 gallons par mille. Apres un apéritif et un diner relativement bon, j’ai essayé de dormir mais c’était tres difficile 4 cau- se du grand nombre de jeunes enfants qu’il fallait nourrir et sOigner pour é- viter leurs cris, ce qui cré- ait des tas d’allées et ve- nues. J’ai vraiment admi- ré les mamans, mais sur- tout les papas canadiens, qui changeaient les bébeés, allaient faire chauffer les biberons Ou se levaient sans cesse pour voir si enfant était bien. instal- lé dans son petit hamac suspendu. Finalement, le soleil s’est levé sur la merelle-méme mais aussi sur une mer de nuages et c’était vraiment fé*rique de pouvoir admi- -— rer les magnifiques cou- leurs de feu, jaunes; o- rangées et en méme temps la teinte sombre du ciel de la nuit s’éclaircissant en tons azureés. Ce fut vraiment une tra- versée magnifique, ‘si ra- pide et qui s’est terminéc avec :40 minutes de retard a l’aéroport anglais de Heathrow. Ne me parlez pas de cet endroit. Il faut marcher, monter, descendre, re- marcher et enfin, quand vous ¢tes enpossession de vos bagages (un passager avait ‘‘embarque’’ mava- lise et je me suis retrouvee avec la sienne ct le linge de ses 5 enfants; ce n’est pas étonnant que je la trouvais si lourde), alors que les porteurs ne savent of don- ner de la téte et ot trou- ver un porte-bagages est im dossible, vous avez en- core un long chemin a parcourir . Par contre, il n’y a aucune fouille a la douane et les _ policiers sont fort aimables. Les champignons du carburant Ils sont si petits qu’on ne peut les reconnaftre qu’au Microscope, mais ils peu- vent provoquer des catas- trophes aériennes: ils’agit en l’occurence de minuscu- les champignons qui infes- tent les réservoirs de car- burant des avions, accélé- rent la corrosion et bou- chent les conduits d’essen- ce. Ils vivent dans les gouttelettes d’eau invisi- bles en suspension dans le carburant; ils dégradent lentement le kéroséne_ et augmentent peu a peu le pourcentage d’eau. On congoit que les consé- quences risquent d’étre ca- tastrophiques. D’autres micro-organismes se ré- fugient pour leur part dans le verre 4 vitre, réduisent le béton en poussiére et s’attaquent méme aux ma- tiéres plastiques. Ils pro- voquent des dommages considérables, bien que certains d’entre eux ser- vent au contraire d’auxi- liaires utiles, parexemple, dans 1’élimination des dé- chets et le traitement des eaux usées - SI VOUS VOULEZ BOIRE C’EST VOTRE AFFAIRE, SI VOUS VOULEZ CESSER, C’EST LA'NOTRE- Téléphonez au 685-4371 - Lee J’ai retrouvé Londres changé, évidemment, et se modernisant (pas tou- jours de la bonne maniére) mais les taxis (Bentley) ont encore un peu le méme gen- re; cependant ils sont con- fortables et se glissent fa- cilement 4 travers la cir- longs, mais d’une allure soignée. J’ai vu aussi deux dames d’un certain age, se tenant droites ect fiéres a l’ar- riére d’une Bentley. A l’avant, 6 surprise, un chauffeur Age portant u- ne vieille casquette, mais Rolls Royce. Je suis restée A I’hdtel ce soir-1la car j’aVais bien besoin de repos. Celui- ci est situé dans une rue aux petits hotels particu- liers bien alignés et blanchis impeccablement 4 l’extérieur. [1 semble que culation; les parcs sont se tenant aussi droit que Londres a suivi l’exemple toujours aussi bienentre- ses patronnes. J’ai ecu de Paris pour le blanchi- tenus et aussi verts (ce. l’impression qu’il avait ment des pierres et j’ai vert typiquement anglais) dQ ¢tre ‘‘chauffeur de vu un musée que 1’on net- on y voit les mémes da- maftre’’ Les temps ayant toie actuellement et dont mes, les vieux messieurs qui promenent leurs chiens, en chapeau ou en casquette, mais aussi des jeunes gens aux cheveux change, on a gardé le chauffeur mais pas l’uni- forme et la voiture, a l’époque, devait sans au- cun doute, étre une On peut admirer mainte- nant les maghifiques dé- tails et couleurs des sculp- tures. (A suivre) "Vous avez le droit ‘étre exigeant,” Ce n’est pas votre assureur-vie qui vous le repro- chera. Il ne demande pas mieux que de vous prouver sa compétence. J’en parle en connaissance de cause, car c’est ainsi que j’ai constaté que le mien est un homme sérieux, con- sciencieux. II ne se contente pas de répondre a mes ques- tions. II explique; il va au fond des choses. Et quand il n’est pas tout a fait sir de son affaire, il ne craint pas de se rensei- gner. C’est la marque d’un véritable conseiller qui se tient a la page et ne reste pas assis sur ses diplomes. D’ailleurs, l'intérét qu’il porte a son association professionnelle et a tout ce qui se publie sur l’assurance-vie en est-une autre preuve. Ce que j’aime aussi chez lui, c’est qu’il ne se limite pas a sa profession. I] est présent et actif dans son milieu. Quant a ma situation, il la connait bien, car il s’est donné la peine de |’étudier. Aussi est-ce avec plaisir que j’accepte de temps a autre de revoir mon porte- feuille d’assurance-vie avec lui. \ Jai une autre raison de l’apprécier: c’est grace a lui que j’ai connu le Centre d’infor- mation de l’assurance-vie. Je vous recom- mande le Centre si vous désirez obtenir des renseignements d’une autre source. N’ayez donc pas peur d’étre exi- geant envers votre assureur-vie. Et n’hésitez pas non plus a-communiquer avec le Centre d’information. On y est a votre service. Le Centre d’information de l’assurance-vie 666 ouest, rue Sherbrooke, bureau 1407 Montréal, Qué. H3A 1E7 On peut téléphoner au Centre sans frais de n’importe quel endroit au Canada. Il suffit de composer 1-800-361-8070 For information in English: The Life Insurance Information Centre, 44 King St. West, Toronto, Ont. M5H 1E9 Telephone: 1-800-261-8663 Un service des compagnies d’assurance-vie du Canada.