} | | | i J | j , j j ‘de temps, de Vancouver sur la bande- Victoria: 3\et'B Chilliwack: 14 Kelowna: 21 Kamloops: 50 pote Cecrae: 4 Dawnson Creek: 33 Tarmees W Programme de la télévision francaise de Radio-Canada VOL. NO.1 VENDREDI 28 SEPTEMBRE 1979 Un petit prince bien attachant Siocnarf, la série-jeunesse imaginée’ par André Montmo- rency, a pris l'affiche a la chaine francaise de Radio-Canada le lundi 17 septembre a 16 h 30. Dés le premier épisode, les jeunes téléspectteurs ont élu comme ami le petit prince Sioc- narf ou Frangois, qui tente par tous les*moyens de reconquérir son royaume: la quatriéme di- mension. Comme tous les enfants du monde, Siocnarf connait les hé- ros des-contes de fées et il en réve. Particuligrement de Blan-. che-Neige qu'il adore. Mais con- trairement a bien des enfants, Siocnarf n’éprouve pas la moin- — dre admiration pour le Prince Charmant et i] veut absolument rencontrer Blanche-Neige © pour le lui dire. De son cété Isidore, l’ami de Siocnarf, a d'autres préoccupa- tions. Il regoit constamment des appels mystérieux de la Grande Dame Blanche, reine de la Ma- gie. Au second é€pisode, Siocnarf apprend la véritable identité d'l- sidore qui lui parle du Grand Livre des Secrets. Quant a Ma- demoiselle Evelyna, autre amie du jeune prince, elle part a la recherche du grand Magicien Théodore qui deviendra lui aussi ami du prince de la quatriéme dimension et |'aidera 4 chasser « de son royaume- les forces du mal. Ces quelques données suffi-- sent déja a nous plonger dans le monde fantastique du prince --Siocnarf et de-ses amis et enne- mis. Monde du réve et de la- poésie mais aussi monde du ré- ve réalisable parce que, comme le souligne la réalisatrice de la série, Héléne Roberge: «André Montmorency, |’auteur, a voulu démontrer aux jeunes esprits qu’on peut toujours-aller au bout de ses réves et qu’avec beau- coup de courage et de ténacité, On peut arriver a les réaliser». C’est la lecon qui sous-tend le texte car on devine bien que les forces du bien et du beau triom- pheront des forces du mal incar- nées par la Grande Dame Blan- che de la Magie et ses acolytes. Siocnarf ou Francois mettra tout en oeuvre pour chasser de son royaume les forces du mal qui veulent détruire la Terre et pré- tendent concrétiser leurs des- seins en s’emparant du magicien Théodore, ignorant les liens d'a- mitié qui lient Théodore et Fran- Gois. Dans Siocnarf deux mondes s‘opposent: le monde terrestre et matériel et le monde de la quatriéme dimension ou celui du réve. Pour donner vie & ces mondes opposés, Héléne Roberge a réu- ni une €quipe de production qui s'y connait en imagination, en trouvailles et fantaisies: «La plu- part des membres de !'équipe ont fait partie de l’équipe de Nic et Pic & ses débuts. Norbert Poulin, le décorateur, a créé une ambiance appropriée en se fon- dant sur la simplicité et le dé- pouillement. Pour l'aider, il a ‘fait appel 4 Claude Leblanc, con- cepteur visuel .et maquettiste, expert dans le maniement du plastique et du Plexiglas dont il a joué fort habilement. Quant a la créatrice des costumes, Christiane Chartier, elle a eu aussi le sens de la fantaisie et la main heureuse dans le choix des modéles, des tissus et des accessoires. Nous avons: aussi dans l'équipe |’excellent maquil- leur Jacques Lafleur qui a da .faire preuve de beaucoup d'ima- gination dans la présentation ‘visuelle de plusieurs personna- _ ges. Comme graphiste, nous a- vons un homme d’expérience et ~ de métier: Pierre Boisvert; com- me directeur technique: Gérard ~~ Ouellet; comme assistant a la | 375¢ anniversaire de | ‘Acadie! C'est un spectacle exception- nel que les Beaux Dimanches présentent, le 30 septembre a 19 h 30 en I’honneur du 375e anni- versaire de |'Acadie. Le réalisa- teur Pierre’ LeBlanc a réussi le «tour de force de-réunir, en peu a connu -autrement plus tragi- ques. De tous les coins de |'Acadie, on a salué dans cette manifesta- tion. une prise de conscience collective d'une ampleur encore * jamais vue. Les spectateurs, en- L’Alliance chorale du Nouveau-Brunswick a hi lets ‘. ‘artistes de la terre acadienne ' pour modeler avec eux: En Aca- die pour-rester. Enrégistré le 11 aodt dernier, 7,000 spectateUrs au Colisée de Moncton, cet extraordinaire ras- semblement fut |’un des plus - ae et certes le ne joyeux ti les plus prestigieux: devant plus: de. *tassés dans |'amphithéatre,° ont vécu des heures inoubliables et l'intensité des vibrations qui les unissaient aux participants était ~ tout simplement émouvante. Les poétes, chanteurs et dan- seurs nous livrent les différents visages de l’Acadie et nous tra- spent le portrait - une conquéte,. ,ans. C'est ainsi que vous pour- rez apprécier les artistes sui- vants: L’Alliance chorale du Nouveau- Brunswick regroupe plus de soi- xante choeurs. de la province et - son travail de promotion fait de cet organisme dirigé par. Aline O'Brien, le champion du chant choral en Acadie. Donat Lacroix, que les téléspec- — tateurs connaissent comme ani- mateur de Pistroli diffusée |'été sau réseau francais, est un poete -. chansoninier ‘dont sla verve alyri- « bas = | production: Claude Jobin, et “comme _ script-assistante: Ga- ‘ brielle Dagenais.» On sait maintenant que cette belle équipe a travaillé trés dur tout |’été pour mettre en scéne presque tous les épisodes de la série qui en comptera 20. Si les membres de I'équipe ont retardé leurs vacances a l’automne pour Donat Lacroix que décrit les joies et les pei- nes du pécheur acadien, son hé- roisme quotidien. I! chante aussi la beauté de’son pays d'une ma- niére simple et vraie. Angéle Arsenault SY "tache nous avons fait des auditions, “la plupart, c’est sans regret car? ils ont oeuvré dans la joie et l'enthousiasme et, souligne Hé- . léne Roberge: «Tout le monde,” techniciens et machinistes com- pris, adore le petit Oliver Chan- traine, interpréte du role-titre de la série.» _ Au fait, comment a-t-on dé- couvert ce jeune prodige? Hélé- ne Roberge nous raconte: «Trou- ver un garcon qui soit non seu- lement intelligent,-beau et sa- chant jouer la comédie mais en plus agréable et consentant a se laisser diriger par des adul- tes... au départ ce n’était pas facile. Naturellement, entendu des centaines._d’en- fants... jusqu’au moment ow Oli- vier Chantraine -s’est présenté. Aussitét, nous avons tous été conquis. Il est beau, extréme- ment vif d'esprit. I] veut appren- dre et il est rempli de bonne volonté, méme pour les trucs qu'il n’aime pas , ment bien, comme un comédien ‘d’expérience méme s'il n’a que onze ans. Comme, en plus, il est doué d'un caractére en or, qu'il aime rire et s'amuser et que le travail ne lui fait pas peur, nous ne pouvions demander davanta- ge. J’ajouterai seulement que, Olivier étant le fils de la chan- teuse Maryléne, on peut croire qu'il a regu en cadeau de nais- sance le goat du spectacle et une sorte de fascination pour la fantaisie.» Les comédiens chevronnés ou un peu plus &gés qui jouent avec Olivier Chantraine sont: Louise Rémy, Gilles Renaud, Be- noit Dagenais, Jean-Guy Viau et _Diane Arcand. Angéle Arsenault a conquis les plus grandes salles du Canada francais et son succés ne se dé- ment plus. Son entrain, sa philo- sophie sans prétention et son humour sont fort 4 propos dans notre époque troublée. Le groupe «1755» Le groupe 1755 est formé de cing jeunes musiciens talen- tueux qui unissent les échos du folklore aux sons électriques de la musique d’aujourd'hui. Donald Boudreau, Ronald Dupuis, Ro- (a suivre)