Sie fran¢gais’’, ‘‘Je veux m’ex- primer en frangais’’, ‘‘Je désire parler fran¢ais’’, ‘* Je veux communiquer en fran- cais’’, “ie dis ne peuvent pas tutelle de deuxenseignantes. | awed fe te et jouée par les partici- une : Crest , section d’education perma- : nente de la Commission Sco- tituer cet eté un programme | if de conversation | ise a V.C.C. (Lan- | dien se lirait comme suit : | une discussion sur un thé- | me préparé la veille - soit | d’un article dans Le Soleil, soit d’un sujet de conversa- | tion général, présenté avec questions et vocabulaire par les animatrices. Les étu- diants étaient deux groupes homogénes pour pouvoir mener la dis- cussion 4 des niveaux appro- priés. Les groupes se re- trouvaient ensuite pour voir un film ou accueillir des invités. Les invités, autre une étudiante, peintre, M. d’Aix-en-Provence, laient au groupe de leur domaine d’interét, de la vie | au Quebec, 4a’ en. France, Vancouver et aprés trés peu de temps, un dialogue en- séparés en) entre | un : et Mme Arluison | par- | thousiaste animait le grou- | pe. La pause-café, en fran- | gais bien sQr, était suivie d’une session audio-visuel- | le et d’une demi-heure au | | | laboratoire de langues. Dans | ce dernier, les participants | amélioraient leur pronon- ciation par des exercices répétitifs ou de la lecture & haute voix. Tous se re- trouvaient ensuite pour une autre discussion avec’ divi- sion des participants en 4 ou 5 sous-groupes ou pour prendre part a des jeux de société qui avaient comme but d’enrichir le vocabulaire tout en distrayant. Cette rou- le mois de ; tine était parsemée par des visites (4 la station de Ra- ticipants, ont assisté a trois | dio frangaise CBUF-FM eta ures de-“cours’’, Cinq | la librairie francaise, Le Bouquineur), une piéce de théatre en trois actes, écri- pants et des rencontres de groupe au cinéma Varsity, pour voir les films fran- gais du festival internatio- nal. Ce qui caractérisait ce cours, c’était l’atmosphére qui était trés soigneusement ae | | préparée pour pouvoir exi- | ger des participants un ren- | : dement soutenu de trois heu- | ‘ res par jour. Pour ce faire, | les enseignantes étaient de- | i venues des animatrices. El- | les devaient déterminer le | ; potentiel et les besoins de | , chaque participant et l’en- , courager et le stimuler, aus- | Si mettre 4 sa disposition : toutes les ressources phy- ' siques pour qu’il puisse non ; seulement atteindre ses buts | €n continuant le cours jus- | | qu’au bout, mais aussi pour qu’il soit capable de conti- nuer A manifester un inté- | rét actif pour le francais | et de s "epanouir et se per- ! fectionner A travers la lan- gue, par lui-méme. Il fallait en fait créer une | ambiance propre a faire ger- | mer une attitude positive de | la part de l’étudiant face 4 la matiére sous étude. On a | trouvé bon de supprimer le | traditionnel | | pour utiliser une variété de | “matériel écrit reflétant les | interéts et les besoins des | texte prescrit étudiants. On a également supprimé les examens car | on ne peut pas enseigner une | langue. Elle doit étre appri-' se et c’est donc 4 celui qui apprend de déterminer le niveau et 1’intensité des pro- grés qu’il a faits. De plus, son but n’est pas un examen | spécifique, mais le but quo- tidien d’entretenir et d’aug- menter sa capacité de verba- lisation. 3S Dans cette atmosphére de détente, les complexes in- dividuels face 4 une langue seconde sont démolis. La seule chesHiGie est de savoir si les participants eux-mé- | mes pensent avoir appris a parler, 4 mettre en prati- que leurs connaissances eta améliorer leur frang ais par- 1é. La vraie évaluation du mérite d’un cours de langue consiste 4 déterminer com- bien les étudiants ont appris. et si c’était fait au sein d’un programme efficace,in- teressant et agréable. Dans le méme esprit, nous pensons que les meilleures personnes pouvant répon- dre 4 cette question sont les | étudiants eux-mémes et c’ | €St pour cette raison que nous publions les réactions des participants 4 la suite d’une entrevue menée par James C. Bates, lui-méme i participant dans ce groupe dynamique et réussi. M. Bennett M.J-Bates ; Bonjour, Mada- me. Je représente ‘‘Le So- leil’’, et j’aimerais vous po- ser une question au sujet de ce cours de conversation frangaise, donné au Van- couver City College. Mada- me, pourquoi vous étes-vous inscrite 4 ce cours? - Mme Horsman : Je m’y suis inscrite car il est trés important pour quelqu’un qui connaft un peu la langue fran- gaise de continuer 4 1’étu- dier pour ne pas en perdre la pratique. - M.JeBates : Je vous re- mercie. Mme Folijewski, quelles étaient vos espéran- ces lorsque vous vous étes inscrite A ce cours”? Ont- elles été réalisées? - Mme Folijewski : Plus que réalisées. Je pense que ce cours est excellent. Il est - M.J.Bates : Je me suis inscrit A ce COurs parce que je dois enseigner la langue francaise 4 des éléves de la Colombie - Britannique, cet automneé+ Eh bien, aprés une absence de 1’enseigne- ment qui a duré onze ans, il est nécessaire de me pré- parer A remplir ma tache. J’ai oublié une grande partie de mes connaissances de la langue frangaise et dans ce cours, j’al Pu gagner une nouvelle confiance dans la langue. Par conséquent, je vais retourner 4 ma salle de classe en Me jugeant as- sez bien préparé pour en- seigner 4 des jeunes la lan- gue franc aise. conduit d’une fagon admira- ble par Mme. Bennett et cours se préoccupent trop de la grammaire. J’ai en- Sheila Dyer, et nous avons beaucoup de contacts hu- mains avec tous les éléves du cours et ainsi il est trés facile de parler et de conver- ser naturellement. = M.J.Bates : C’est trés-in- teressant, Madame. D?’qu- tres personnes veulent-elles exprimer leur opinion sur ‘cette question : vos espéran- ces ont-elles été réalisées M. le docteur Folijewski ? - M. Folijewski ; Oui, Mon- sieur. Je suis d’accord avec ma femme. Pour moi, c’est une expérience extraordi- naire. Pour la premiére fois de ma vie, j’ai l’occasion d’étre 4 nouveau un étudiant, quarante ans aprés. - M.J.Bates : Si longtemps? -M. Folijewski: C’est vrai. Et je sens qu’aprés ces trois semaines de cours, nous pouvons comprendre toutes choses et nous pouvons nous comprendre 1’un l’autre. Je suis trés heureux dans ce cours ; je pense que les legons sont préparées avec dextérité ; elles sont trés variées. : - M.JeBates : Et voila la preuve du sycces du cours, n’est-ce pas: Bonjour, Mlle Keddie. Je veux vous poser une ques- tion, ce matin. Vous étes institutrice, n’est-ce pas Eh bien, que pensez-vous de l’enseignement du fran- gais en Colombie-Britanni- que? - Mlle Keddie: que l’enseignement, c’est un peu triste. Dans les écoles publiques secondaires, les Je pense — ‘- M. Boso Senior : seigné deux ans le francais dans les écoles secondaires et je n’enseigne pas la con- versation. C’est bien dom- mage. Dans les cours comme celui-ci, c’est excellent. Nous ‘conversons et nous de- venons libres vis-a-vis de la langue frang aise et celan’est pas vrai dans les classes des écoles secondaires. - M.J.Bates : Vous souhai- tez donc que les écoles se- condaires emploient les mé- mes méthodes qu’ici? - Mlle Keddie Je pense quw’elles doivent employer une méthode similaire ; la grammaire, 4 mon avis, est nécessaire, mais il faut aussi parler. - M.J.Bates : Vous croyez que le but principal doit étre de parler francais? - Mlle Keddie : Ah, oui. C’est cela. - M.J.Bates : Bonjour,Joan. Que pensez-vous de 1l’en- ‘seignement du frangais en Colombie-britannique : - Joan Abraham: Je pense que l’enseignement devient meilleur chaque année. Mais les é@léves sont forcés d’ap- prendre le francais et ils n’en cOmprennent pas la rai- son. Peut-étre que si les cours n’étaient pas pour les crédits, plus d’éléves aime- raient le francais... - M.J.Bates : Pour des rai- sons de culture ‘ - Joan : Oui. - M.J.Bates Trés bien. M. Boso, pourquoi vous étes- vous inscrit A.ce cours de conversation francaise ¢ Je m’y Voulez- qOus repondce a une question? Laquelle? tiques les plus intéressantes ' vous? (| - Rita Winkler : Je pense que | il yest | c’est le laboratoire : possible de faire des pro- grés notables et d’appren- dre des mots nouveaux. - M.J.eBates : Bien. Je vous remerciee Mme McCarthy, | pourquoi vous étes-vous ins- crite A ce cours? - Mme McCarthy : Pendant | longtemps, j’ai essayé de trouver un cours de conver- sation francaise. Je com- | prends et écris le francais | et j’espére le parler aussi. Le.Canada comprend deux langues principales et je pense qu’il est nécessaire de comprendre les deux pour renforcer l’unité. - M.J.Bates : Oui, Madame. La Commission du bilinguis- me et du biculturalisme vous remercie. Et Monsieur Johnson, quels sont les as- pour vous ¢ - M. Johnson : Je pense que les premiers jours ont eté les plus intéressants. Nous étions alors mis en pré- sence de beaucoup d’acti- vités étrangéres, telles que le laboratoire, les jeux en francais, les petits groupes pour la discussion et la bonne pause-café, enfran- gais. - M.J.Bates Merci, M. Johnson. Jane, quelles sont Eh bien, | « quelles sont les caractéris-— , | et les plus précieuses pour | § ses sont toujours surchar- | gees et nous n’avons pas la | vos impressions sur ce _ cours ¢ suis inscrit pour deux rai- | - Jane Mok : Dans les éco- sons. L’une, c’est que je vais | ‘ souvent en Europe et que je | passe toujours par Paris. J’espére que ce cours va me donner la possibilité de mieux comprendre le fran- ais en France. - M.J.Bates : raison? - M. Boso : L’autre, c’est que je désirais que mon fils suive ce cours, et je vou- lais lui donner l’exemple. - M.J.Bates : C’est trés intéressant. Bonjour, Me Mangat. Quelles sont vos im- pressions sur ce cours? - M. Mangat : Je trouve ce cours trés intéressant. Je pense beaucoup de bien dela culture et de la vie fran- gaises et des gens qui vien- nent ici. - M.J.Bates : Bonjour, Rita. Et l’autre ' parler francais. les secondaires, un étudiant qui étudie longtemps la lan- gue francaise ne sait pas Je pense que ces cours sont absolu- ment nécessaires pour un étudiant qui choisit le fran- gaise Bien parler une lan- gue est mieux que de la lire ou de 1’écrire. - M.J.Bates : Vous voulez parler plutdt que de lire ou d@écrire la langue ? C’est bien. Et Jennifer, quelles sont vos impressions sur ce cours $ - Jennifer Mong : cours parce que je veux par- ler francais couramment. , J’ai choisi le frang ais a lV’école,, mais je n’ai pas la chance de le parler. Nous apprenons le vocabulaire, la grammaire, mais les clas- chance de pratiquer la con- versation. Je pense que le frangais est une langue vi- vante et que parler est plus important qu’écrire. - M.J.Bates : Merci, Jen- nifer. Dites-le a votre pro- fesseur cet automne. Et maintenant nous allons écou- | ter Giovanni Boso ; que pen- | sez-vous, Giovanni, de l’en- pects les plus. importants | seignement du francais en Colombie-Britannique ? - Giovanni Boso : Pour la plupart, les citoyens de la Colombie-Britannique par- lent. anglais. Mais le fran- | ¢ais est trés important pour ; le peuple canadien; car pour ' unite, , - M.J.Bates , tello. i vous inscrite 4 ce cours {- M. je suis ce tous les Canadiens doivent pouvoir communi- quer entre eux. - M.J.Bates : Merci bien, Giovanni. M. Dickson, pen- | sez-vous que le cours ait | | remarques '- Joan Abraham manqué quelque chose? - M. Dickson : A mon avis, ce cours n’a rien manqué. Le laboratoire était trés bon. Mme Bennett parle avec la meilleure intonation que j’ aie entendue. Les autres personnes de ce groupe sont | diverses et trés intéressan- tes. sieure Bonjour, Mme Cos- Pourquoi vous &tes- - Mme Costello Je suis | enchantée de parler fran- Cais; ‘car je n’en ai pas | occasion chez moi. ' - M.J.Bates | gers, ; : Et Mme Ro- pourquoi vous trou- vez-vous dans ce cours | - Mme Rogers : Parce que j’étais trés lasse de ma vie de ménagére. os M.J.Bates | pourquoi vous étes-vous ins- crit a ce cours? Nelson : parce que, parfois, je me rends au tra- vail avec un homme quipar- le francais. J’espére pouvoir lui parler en frangais et pas seulement en anglais. - M.J.Bates : C’est une bonne : Merci, Mon- : Et M. Nelson, -' | Paris, Nice, raison. Quelle est votre im- pression d’ensemble, Ma- dame? - Mme Spires C’est un cours trés intéressant et il m’aide beaucoup 4 compren- dre le francais. - M.J.Bates ; Et vous, Ma- dame, pourquoi é¢tes-vous dans cette classe de fran- cais? - Mme Dorothy Wollitzer : parce que je vais faire un vo- yage en France, avec mon mari, l’année prochaine. - M.J.Bates Dans quelle région de la France‘ - Mme D. Wollitzer : A Cannes, la cd- te d’Azur. - M.J.Bates : Et combien-de temps allez-vous passer en France? - Mme D.Wollitzer : un mois. | - M.JeBates : Merci, Ma- dame. Et Joan, avez-vous quelque chose aajouter 4 Vos s de tout 4l’heure? Oui, je | pense que ce cours est trés ; important, parce qu’il est trés intensif. Quinze heures | par semaine, c’est trés ef- | fectif. i\- M.J.Bates C’est vials | Je vous remercie, Joan. | - M.J.Bates : Bonjour, Mme | Black. Quelles sont les ca- | ractéristiques les plus in- | téressantes et les plus pré- |cieuses pour vous dans ce cours ? - Mme Black : Il y a beau- coup d’aspects que j’aime. ' Je trouve que le laboratoire m’aide bien. Je trouve que quand j’entends ce que j’ai dit, c’est trés bien pour moi. Mais aussi, j’aime les invi- _tés que nous avons recus. J’ai trouvé qu’ils nous ont |donné une idée trés diffé- | rente des maniéres de s’ex- primer des -autres person- ;nes et je me suis apercue ;que je pouvais suivre 1 ‘conversation plus facile- iment qu’autrefois. VIII, LE SOLEIL, 30 JUILLET 1971 LE SOLEIL, 30 JUILLET 1971, Ix