Le Soleil de Colombie, 18 janvier 1974, 9 ~) { a ee Pe ee Ae a tae On vous demande de bais- ser la température des pié- _ ces of vous travaillez ou vi- ' vez et ceci pour économiser _ tant et tant de milliers de gallons de mazout, tant de ' tonnes de charbon, etc. ..En _ Ajoutant que vivre dans une _ atmosphére moins surchauf- fée est - de toutes fagons - €xcellent pour la santé. Ce qui est d’ailleurs l’exac- ‘te verité, indépendamment ‘de toute considération éco- homique. Autant nos an- _ Cétres, habitant de vastes Piéces chauffées par des cheminées, - ou pas chauf- fées du tout - grelottaient Vhiver, avaient le corps cou- vert d’engelures et étaient perclus de rhumatismes, au- tant. nous passons = au- Jourd’hui notre vie trop SOuvent dans des apparte- pent ou bureaux surchauf- és. Question de circulation La grande difficulté, - tous les spécialistes sont d’ac- cord sur ce point - est que d’étre. .. frileux, commeon dit, ou plus ou moins insen- sible au froid, est, en gran- de partie, une question de circulation de sang, qui va- dans un bureau ot l’on tra- vaille d vingt, dix, cing ou méme trois, tout le monde soit au méme diapason, trés _ frileux ou pas frileux du tout. — : Le résultat est que la tem > appears, cs! excessivement é . .. pour les uns, ex- sivement basse pour les autresy=., On tente de remédier 4 ce probléme par des vétements épais, ce qui est loin d’étre la solution idéale. On sait, en effet, que moins de véte- ments nous portons, surtout a l’intérieur des maisons, mieux cela vaut pour lasan- té. ‘ Température idéale ; entre 66 et 71° F. La solution optima serait que chacun ait une piéce pour soi, tant pour y travailler que pour y coucher, dont il régle lui-méme la tem- pérature - mais ce qui n’ est pas toujours facile 4 ré- aliser. Autrement, la médecine re- commande, chaleureuse- ment... - c’est le cas de le dire - ‘de ne pas s’habituer a une température -excessi- ve: l’idéal, qu’il fasse Parroid, ou) tiede trés dehors. Moins de 64 est insuffisant, sauf pour ceux qui vrai- ment. . .ont toujours chaud - et plus de 71 pour les ané- -m‘ques, les convalescents, certains enfants chétifs. . . y~ | G He Cae) Esthéticienne. Si] 7283 Cambie & 57th | Langara Gardens, h =y Tél.: 327-5319 ) | UNSeEsSsS: 8S 66 4 71 degrés, c’est © Quand économie et santé vont de pair. tad Autre chose trés importan- te: c’est le degré d’humidi- té des piéces oti nous vivons. La, surtout 60 le chauffage central ou le chauffage au gaz asséchentl’air; il se- rait alors plus qu’utile d’a- voir dans chaque piéce un récipient d’eau - un simple verre d’eau 4 la rigueur - pour assurer une évapora- tion continue. On dort bien a 64°F Un chapitre particulier de- vrait 6tre consacré Alatem- perature des chambres A coucher, la nuit. La encore, la chaleur excessive est A décommander. L’homme - et la femme dormaient du- rant des siécles dans des piéces sans chauffage, avec simplement des couvertu- res et, a la rigueur, une bouillotte, des briques chau- des,.etc. ».dans le lit - . Sans aller jusque-la, 64 a 66 degrés suffisent lar- gement 4 un organisme nor- mal pour la nuit, sauf, 1a encore, pour des bronches fragiles, certains enfants, des malades ouméme si vous étes simplement enrhumés. Des consignes qui, enméme temps et - sans Je faire ex- fémini NATIONS UNIS- Cent qua- rante femmes éminentes dans la vie publique par- ticiperont en février pro- chain, au siége de l’ONU 4a un forum international - le premier forum féminin de ce type - sur le role des femmes dans le déve- loppement social. Les questions du contrOle des naissances, du statut des femmes de leurs res- sortissants , de leurs posi- tions dans l’ensemble des programmes de développe- ment seront, notamment, 4 l’ordre du jour. Les gouvernements men- bres de 1’ONU et de ses institutions spécialisées ont été invités 4 désigner, pour participer 4 ce forum, une femme de leur ressor- tissants, occupant une haute fonction ‘publique dans la- quelle elle est appelée 4 prendre des décisions, no- ‘.tamment une femme minis- tre, sous secrétaire d’état, députée, juge ou trés connue dans un domaine profession- nel. - Le forum sera organisé par le centre des Nations Unies pour le développement social et les questions hu- manitaires, en collaboration avec des organisations internationales, publiques et privées pour le contrdle des naissances. + «+ Un vendredi soir, & la fin de sa premiére semaine de tra- Danger des fleurs pour les nouveaux operes LONDRES - L’envoi de ger- bes de fleurs 4 des patients qui viennent d’étre opérés constitue une délicate at- tention, mais ce geste peut provoquer une infection, souligne-t-on dans le jour- nal médical britannique, ‘“The Eancety’. Les résultats de tests pra- tiqués. A la faculté de méde- cine de l’université de Mia- mi, en Floride, démontrent qu’une concentration de bac- téries se développe dans les vases en l’espace d’une heu- re aprés que les fleurs ai- ent été placés dans de l’eau frafche. Aprés trois jours, cer- tains microbes entravent 1’ effet des antibiotiques,pré- cise l’article médical. Les auteurs de l’étude re- connaissent que les fleurs ont généralement un effet bénéfique sur le moral du patient. Mais cet effet est minimisé par le risque d’ infection, indique ‘‘ The Lan- cet’’. On ajoute que les fleurs ne devraient pas a- voir leur place dans les services hospitaliers de La trés belle et talen- tueuse Geneviéve Bujold, ve- dette du film *‘KAMOURAS- KA’? qui A déja été choisit 4 Hollywood, pour le film ‘‘Anne des mille jours’’ aux cotés de Richard Burton, au- ra certainement l’occasion d’aprés les experts, d’étre 4 nouveau invitée 4 parti- ciper aux cérémonies de re- mises des ‘‘Oscars’’. On prédit, dans les milieux du cinéma aux Etats-Unis, que le film de Claude Jutras ‘*Kamouraska’’ sera l’undes meilleurs film$dans la ca- tégorie des films étrangers. La prochaine fois que vous ferez cuire une volaille, es- sayez cette méthode ; chauf- fez votre four A l’avance. La BONNE CUISINE Pouding au riz et aux raisins 1 tasse d’eau bouillante - 2 tiers de tasse de riz blanc vendu précuit, non cuit - 1 demi-tasse de raisins secs sans pépins - 1 tasse sept huitiéme (grande tasse) de lait évaporé, non dilué - 2 oeufs - une de- mi tasse de sucre - 1 quart de c. 4 thé de sel - 1c. A thé de noix de muscade - 1c. et demie 4 thé de vanille - Verser l’eau bouillante sur le riz et les raisins dans une casserole de 6 tasses; laisser reposer pendant 5 minutes. Battre tous les autres ingrédients jusqu’A concis- tance lisse. Incorporer au riz, bien mé- langer et couvrir. Mettre la casserole dans une léchefrite contenant de l’eau chaude. Faire cuire au four modérement chaud, (350 deg.) pendant 30 minutes. Remuer délicatement. Prolonger la cuisson de 20 minutes. Laisser refroidir avant de ser- vir. Pour 4 ou 6 personnes. capsules d’optimisme PERE MARCEL - M. DESMARAIS, O.P. MEDECIN. GUERIS-TOI TOI-MEME —Qu’est-ce qu’on dit? : L’enfant, la bouche déja pleine de créme rie fonciérement selon les prés - rentrent dans une li- SOins intensifs, de cas de pee “1, _individus. gne générale de l’économie brdlure, de neurochirur- glacée, p Brena bafouiller: Il est rarissime que dans de l’énergie, mais qui sont gie et d’obstétrique. —Merci. “un appartement od cohabi- surtout précieuses pour la —Merci qui? tent plusieurs personnes, OU santé. —Merci, papa. Le pére de famille, qui vient de donner cet- te legon de politesse 4 son gargon, pratique-t-il lui-méme ce qu’il enseigne? Avec ses amis, c’est un homme courtois, et méme avec les étrangers quand ceux-ci lui ren- dent service. L’est-il autant avec son épouse? C'est moins sir. Trop de maris négligent de se mon- trer polis a l’égard de leur femme. Non qu’ils soient sans coeur. Tout simplement les services qu’ils regoivent, ces malappris pensent qu’ils leur sont dus. En un sens, c’est vrai. Mais en se tenant sur ce terrain de la stricte justice, on peut dire qu’eux-mémes, ces maris, sont tenus a pourvoir aux besoins de leur épouse. ‘Et pourtant, quand ils accomplissent ces devoirs, ils aiment qu’on leur en exprime de la gratitude, qu’on leur dise au moins merci. Alors? ... Alors! qu’ils agissent en conformité avec la grande loi évangélique de charité, selon laquel- le on doit faire aux autres ce qu'on aime que les autres nous fassent. ; Qu’ils remercient puisqu’ils aiment étre re- merciés. Pour aider les maris trop oublieux, j’aime- rais leur rappeler quelques-unes des trés nom- breuses circonstances ou s'impose un merci re- connaissant. Ainsi, Monsieur, au petit-déjeuner, un mer- ci cordial encouragerait votre femme qui vient de vous servir. Avez-vous, vous-méme, réussi ce prodige de déposer sur une table, des oeufs, des roties et du café qui soient chauds en méme temps? Il serait bon, également, cher Monsieur, que vous remarquiez la quantité de vaisselle lavée, essuyée, remise en place, chaque jour, par votre femme. Multipliez cette somme par 365°et par le nombre d’années de votre mariage... Une ta- che aussi formidable ne mérite-t-elle pas un petit merci de temps a autre? Et puis, quand votre compagne de vie s’est donnée 4 vous, toute entiére, dans les grandes in- timités, pourquoi ne pas lui en exprimer de la vail, une toute jeune dactylo Frottez le poulet (ou le ca- gratitude? ; nard) avec un demi-citron, Alors? ... — Merci, mon Dieu! Merel, mon Dieu! ‘ — Tiens, s’étonne son pa tron, que vous arrive-t-il? — Crest, explique-t-elle, que j'ai prié toute la semaine pour que vendredi soir arrive, ef ca y est... je suis exaucée! puis badigeonnez-le d’huile. Glissez A l’intérieur de la- volaille une pomme épluchée et coupée en quartiers, du sel-et du poivre. Enfournez et laissez cuire 50 minutes pour un poulet moyen. Je vous demande donc a mon tour: —Qu'est-ce qu’on dit? Oui, qu’est-ce qu’un mari dit a sa femme souvent, bien souvent? J’espére que vous répondez: —On dit: Merci, ma chérie. Merci, mon trésor.