-culturelles du Québec, a “L’Aurore boréale” reparait L’Aurore boréale prend un nouveau départ. Aprés quel- ques mois d'interruption, le journal des Franco-yukonnais (la Votx francaise de la derniére frontiére) a repris sa parution le vendredi 20 février. Dans un éditorial, Jacques Breton présente la nouvelle €quipe qui, dit-il, “est déa une famille trés unte. La maison est un peu folle, st souvent, continue-t-il. Mazs nous laimons bien notre papier du Nord, et nous aimerions quil continue d’exister, qu'il grandisse, quitl saméliore de facon a vous parvenir encore pendant de longues années.” Des disques compacts franco-québécois DRUMMONDVILLE, Qué. Une usine de disques compacts a ouvert officiellement ses portes jeudi 26 février. D’un cout de 28 millions de dollars, cette usine est née d’un accord entre le gouvernement du Québec, une compagnie d’en- gineering montréalaise (SNC) et un fabricant francais de disques compacts (MPO), qui détiennent tous trois des actions d’America Disc, la compagnie créée a cette occasion. L’usine devrait produire 4 millions de disques compacts en 1987 et 9 millions dés année prochaine. _Lise affirmé que cette nouvelle usine allait stimuler la culture québécoise en donnant aux artistes l’accés aux techniques Vendredi 27 février, Robert Bourassa, premier. ministre du Québec, portait l’affaire de l’affichage bilingue au Québec devant la cour supréme du Canada. En décembre dernier, la cour d’appel du Québec donnait raison aux commer- cants anglophones qui affi- chaient des pancartes bilin- gues, en s’'appuyant sur le fait qu'une partie de la loi 101 était en contradiction avec les chartes fédérales et procincia- les des droits de la personne. Cette décision permet au gouvernement de_ Robert Bourassa de gagner du temps. “De méme quil y a une majorité de Québécois qui approuvent laffichage bilin- gue, a-t-il expliqué, 2 y a également une majorité de Québécors qui ne veulent pas que la lot 101 soit modifiée.”. Pour résoudre ce dilemme, Lise Bacon, ministre responsa- ble de la loi 101, a proposé Suite de la premiére page personnes droguées n’est pas toujours facile mais, le travail demeure toujours captivant pour elle. Aprés un an de contact avec les autres avocats, elle ne se sent, plus a l’aise. “Leurs ratsons pour: pour pratiquer le Droit ne correspondaient pas aux mien- nes. Le mot argent était bien plus souvent sur leurs lévres que le mot justice.” Elle décide donc de ré-orienter sa carriére. Elle fait application pour un emploi au Comité International de la Croix-Rouge en Suisse: “Ce comité qui a été fondé en 1954, est financé par les pays signatatres de la Convention de Genéve. Ce comité travaille dans des situations de conflits natte- naux et tnternationaux en apportant de l'aide morale, des protections civiles et dessoins aux milttatres et civils blessés.” On lui apprend qu’un poste sera ouvert “dans quelques mois”. Elle part donc en Espagne apprendre lespagnol, langue qu'elle savait importante pour ce _ genre d'emploi. Il ne s’agira que d’une autre langue a ajouter 4 celles qu'elle maitrise déja, soit: l'allemand, I’italien, le frangais, l'anglais, le thai et, trés bientét, peut-étre le japonais. A son retour de voyage, le Comité International de la Croix-Rouge lui apprend qu’elle_ part pour le Pérou et ensuite le Salvador comme déléguée débu- tante: ‘J’étais contente. Je quittats le Droit parce que je voulats étre la oti ¢a se passatt, la ou on pouvatt vraiment apporter une aide aux démunis, offrir des ressources et donner ce que'l’ona d'enregistrement les plus ausst @ l’intérieur de sot. Et puts, avancées. je naime pas étre assise Laloi101 confortablement dans un bu- encour supréme reau, regarder les heures s €couler lamentablement. Je suis plutét idéaliste, pas du type de 9a 5 heures.” La veille de son départ pour le Pérou, sa mission est cancellée en raison d’un coup d'état: “‘Puzs- que 7 étais débutante, ils refu- satent catégoriquement de m’en- voyer ld-bas.” Ce nvest que quelques jours plus tard qu’on l'avise de sa nouvelle destination, la Thailande: ‘J’en aurats pleuré de désappointement. Moi qui m’états préparée pour aller en Amérique du Sud, on m’envoyait en Aste. Quel fiasco!” souligne- t-elle avec une pointe de découragement dans la voix. Elle devait rester trois mois mais... son séjour a duré 2 ans 4. Elle y retournerait méme. Elle raconte avec enthousiasme son expérience qui s'est finalement avérée fantastique: “Ld-bas, il y avait 30 Sutsses et 150 Thailandais qui travaillaient pour le Comité International de la Crotx-Rouge. Les emplois vartatent de chauffeurs a officters, de médecins a avocats, Deux ans et demi a la Croix-Rouge payés; nous étions un facteur de paix. Ce n’était pas toujours facile. Nous devions travailler des deux cétés de la barriére pour les deux parties rebelles afin de garder notre neutralité. J’aidais également les réfugiés Khmers et Vietnamiens aux frontiéres. Le danger nous frélait a chaque instant mats, cela fatsait partie dujeu. Parfots, lors des attaques, nous devions nous cacher dans ou en-dessous des vottures pour nous protéger. C’était difficile, mais, jaime vivre intensément alors la peur était absente. Cepen- dant, je ne comprenais pas toute cette violence. Vivre une seule année dans un milieu oi la guerre séuit, ¢a change radicalement notre philosophie de wie. Mon travail consistait également a faire des rapports, aller dans les ambassades, assister réunions, etc.” Aprés avoir vécu 2 années % en Thailande, Anne Robert se pose toujours beaucoup de questions: “On se demande si ces gens-la pensent au mal qu’ils font, @ la douleur quis engendrent. Mot, je me suts posée des questions fondamentales sur _ la wie, la paix, la tolérance, les conflits, la religion... l’amour.” Afin de conserver la neutralité, le Comité International de la Croix-Rouge ne permet _| pas a leurs employés de séjourner plus de 2 ans % au méme endroit. Pourtant, avant méme qu’Anne Robert ne soit transférée dans un autre pays, elle quitte le comité: “Mon peére voulait quejyerevienne } et ausst, 7 avats besoin d'un espace plus joyeux.” En Suisse, elle déniche une compagnie, “la Société générale de surveillance (SGS)”, qui offre des services d’inspection et de supervision des biens lors des chargements et des déchargements des navires dans les ports et, des services de contréle de qualité et de poids. La condition: un stage de 18 mois al’étranger. Pour elle qui a la piqare du voyage ce n’est qu'un -atout. Elle sera la premiére femme 4a étre entrainée afin de devenir directrice dans une autre filiale de la compagnie. SGS... peut-étre en Asie! Le stage, c’est a Vancouver. Arrivée en Colombie-Britanni- que en octobre dernier, elle n’a que des mots doux pour cette province aux milles beautés: “Les gens sont tellement gentils, les paysages, le ski dans les montagnes... je ne sats plus st je veux repartir...” Il le faudra peut-étre puisque son stage se termine en juin prochain. Di’ici 1a, elle a bien lintention d’en profiter et de visiter cette partie de pays qu’elle admire. Un autre de ses grands -réves futurs est la traversée du Népal, du Tibet et une visite en Chine. Avec une telle détermination, Anne Robert peut se rendre a des. La Seiziéme ‘Fin de Carnaval’ Est-ce que les comédiens de La Seiziéme nous surprendron éce de ahd Set toute I le répétitions, la “ Carnaval” de J e de devenir le début d’une grande aventure pour ies iens, les 2 musiciens et le metteur en scdne Roger leur nouvelle déployée lors Topol ri 16 Gaudet. Par Lise Brousseau -Le grand événement théatral aura lieu le 19-20 et 21 mars prochain au Water Front Theatre et déja, Roger Gaudet prévoit une superbe assistance. Des comédiens tels: Béatrice Pauten, Johanne Hotte, Loraine Parent, Carole Massé, Sylvain Demers et toute la troupe, ne comptent plus les heures de répétition en vue d’offrir un spectacle de qualité. Selon eux, le metteur en scéne Gaudet est exigeant, mais, c’est avec un doigté, une adresse profession- nelle qu'il communique _ ses attentes qui sont d’ailleurs bien recues: ‘Je veux provoquer lamour du thédtre, relancer le thédtre professionnel pour adul- te, développer une audience, travailler avec des comédiens qui ont du potenitzel,” dit-il d’un ton passionné. “La Sezziéme est une troupe fantastique qui fourmille de talents. Je ntmpose pas mes vues, ge suis trés ouvert et l’on discute souvent.” Jacinthe comédiennes Fortin et Carole Massé prépa- rent les “masques” pour la “Fin de Carnaval”. Les Roger Gaudet est l’une des rares personnes originaires d'ici. Né a Victoria, il se destine trés jeune vers le théatre. Vers les années 70, il apprend la danse et s'implique dans la troupe de théatre les Cornouillers du. Pacific. Il entreprend des études en génie industriel et ensuite, s'‘implique a fond dans la communauté francophone. Puis, au printemps dernier, il compléte un baccalau- réat en Beaux-Arts, avec une spécialisation en mise en scéne a l'Université de Victoria. Son grand réve: “Affecter la culture canadienne. Grace ad _ notre tsolement, nous les Canadiens francais, pouvont étre originaux, différents, puisque, comparatt- vement aux Anglats, nous sommes fortement liés a nos ractnes. Notre thédtre s’adresse a tous, ila un gout spécifiquement de chez-nous.” C'est aprés avoir produit un vidéo-rock (Immerse-toi) avec des étudiants d'une classe d'immersion de l’école Mont- Douglas de Victoria pour le compte de La Seiziéme, qu'il vint a s'impliquer davantage dans le théatre. Depuis septembre 1986, il assiste le directeur artistique et, développe des projets commu- mautaires. La piéce “Fin de Carnaval” se passe en Tchécoslovaquie mais, a été adaptée et sera située dans le contexte d’un nouveau centre _ communautaire a Vancouver _ (qui n’existe toujours pas) . L'histoire n’est pas trop compliquée. Un petit fermier s’obstine a garder ses terres alors que le gouvernement aboli tout. droit ala propriété. Dans le délire de la fin de Carnaval, on tentera de lui faire des remontrances. Par un jeu vilain et ironique, les masques (une création de Jean-Jacques Plante) feront bien malgré eux éclater le drame... ‘J'ai voulu en adaptant la piece de Topol, présenter les préoccu- pations de la communauté, poser des questions, esqutsser des éléments de solutions...” précise Roger Gaudet. On ne veut pas en dire plus,.. Si la curiosité fait partie de votre lot, ou si l'idée d’une soirée agréable vous tente, contactez Solange Bertrand au 685-2617 entre 10h00 et 17h00. Vous pouvez réserver seul ou en groupe. Fin de Carnaval sera joué au Water Front Theatre, 1405 Anderson a Granville Island, les 19-20 et 21 mars prochains. fe ———= = DE ie SOLEIL COLCOMBIE Le seul journal en francais de la Colombie-Britannique Ce ee Fondateur: André Piolat _ Rédactrice en chef: Lise Brousseau _ Journaliste-coopérant: Charles-Henri Buffet Photocomposition: Anita Charland trois options pour son gouver- | ete, Nous agissions un peu n’importe ow et vivre l’instant Administration: Héléne Adl nement: comme des _ missionnaires... résent en toute simplicité. —— : : 2 Pp. Ne rica faire avant : sai : ees ———.. Publié par Le Soleil de Colombie Ltée on de la cour supréme du : Cankan: Ee nae oe bela 3283 Main, Vancouver, CB, V5V 3M6 © Créer une législation qui eae autorise l'affichage_bilingue ; : my tee a Tél: 879-6924, 879-6656 wn gee teas! 1 ~~ DouglasMacAdams | |4Prie__7 sa ae : = z _. Abonnement lan: : Courrier de 2éme classe sae Gees ancien pees Litiges civils - Droit familial | Canada, 15$-Etranger, 20§ Numéro d'enregistrement : 0046 ministre ag omens qui -EN FRANCAIS - : * Les lettres adressées’au Soleil de Colombie par ses lecteurs doivent étre a ee : a4 lisiblement signées par leur (s) auteur(s) . La rédaction se réserve le droit de avait étendu les its de la 300, 1111 Melville corriger ou de raccourcir le texte s'il est trop long. Les lettres doivent étre minorité francophone par des AVOCAT ~ Sarecursee C.B accumpagneet d'un numéro de téléphone et d'une adresse afin de pouvoir, au fina t : » UD. in, communiquer a dants. Toutefois, a la d , les’ ae aw “| | RICHARDS,BUELL,SUTTON V6E 47 adcel ct numéros de uléphont psrruat nba ae et ee