Rapport sur les femmes francophones violentées Un manque de services Sur 69 organismes Interrogés dans Ie rapport, seulement cing peuvent offrir des services en fran¢als aux franco- colombiennes violentées. Quelques mois aprés la parution des chiffres effarants de Statistiques Canada sur la violence faite aux femmes, c’est au tour du Comité consultatif sur la violence de Réseau-Femmes de livrer une étude semblable, cette fois-ci concentrée sur Vancouver. C’esr Marie-France Dubois, Marie Dussault et Martine Lévesque qui avaient pour mandat de produire le document en question et de fournir quelques recommandations a Réseau-Femmes. Le touts’ est soldé par un rapport de 70 pages intitulé Que ¢a change! qui aété présenté le 7 mai dernier devant quelques membres du regroupement. La recherche avait pour but de vérifier l’accessibilité aux services pour femmes violentées dans la région métropolitaine de Vancouver et de rencontrer quelques femmes francophones violentées pour examiner leur démarche d’ accessibilité. Dans le rapport, on effectue -@abord un survol de la population de femmes francophones de la région et de leur situation, puis on se penche sur les services qui leur sont offerts en cas de violence. Les données ont été recueillies auprés de 69 services et sur ce nombre, seulement cing (5) offrent des services (intégrés) en frangais. Mentionnons également que ces services ne se situent qu’au niveau psycho-social et qu’il n’y a aucune aide en frangais disponible pour les domaines «légal, médical, policier ainsi que dans les secteurs de I’hébergement, de l’interprétation et des organismes communautaires et multiculturels». Tenant ere dean saitio obtenuset d’autres éléments de leur recherche, le rapport souligne des problémes flagrants quant a l’accessibilité aux services pour femmes francophones violentées: D’une part, il n’y a pratiquement pas de services disponibles pour ces femmes, et si oui, les intervenants francophones en -question n’ont pas toujours l'expertise souhaitable. On souléve également le probléme de l’accés limité aux services du fait de leurs cofits parfois élevés (counselling) ou deleur localisation. Suite a ces constats, les auteures de Que ¢a change! recommandent 1’élaboration d’un plan d’action en ce qui a trait au manque de ressources en francais pour les femmes francophones violentées. Selon l’équipe de. recherche, on doit d’abord rejoindre ces femmes pour ensuite intervenir auprés d’elles a partir d’un «modéle féministe». On recommande également qu’un «financement adéquat» soit alloué aux initiatives qui desserviraient les franco-colombiennes violentées et qu’une femme soit embauchée pour cordonner l’ensemble de ces initiatives. _ Outre ces quelques suggestions, d’autres questions ont été soulevées en ce qui concerne le besoind’une méme étude en région, et les actions 4 prendre sans que celles-ci n’entrainent des coiits. En réponse a ces préoccupations, on a expliqué que le rapport pourrait apporter quelques modéles pour les régions. En fait d’action n’occasionnant aucune dépense, le Réseau-Femmes dit déja s’employer a accroitre sa visibilité auprés des femmes afin que ces derniéres viennent frapper plus librement asa porte. Ons’entendait également 4 dire que le Réseau- Femmes doit étre de plus en plus actif au niveau du lobbying et qu’il faudra faire acte de présence lors des rencontres provinciales (tables de concertation, etc,.). Une chose est certaine cependant, et le rapport du Comité consultatif sur la violence deRéseau- Femmes en fait foi, «une femme en état de crise ne devrait pas se trouver dans une situation ot elle a du méme coup a réclamer des services en francais...» Genevitae Gouin Chronique du Patrimoine Laura Secord, une héroine de la Guerre de 1812 Beaver Dams, Haut- Canada, le 22 juin 1813. Laura Secord est une héroine de notre histoire. Son acte de bravoure n’a pourtant rien 4 voir avec la confiserie qui porte son nom, mais Plutot avec la guerre ! Cette femme, dont le portrait orne aujourd’hui les boites de _chocolats Laura Secord, est une figure légendaire de la Guerre de 1812. Or, cen’est qu’undemi-siécle plus tard qu’elle a décidé de révéler sa bonne action. Laura Ingersoll est née au Massachussetts en 1775. Son pére, un patriote de la Révolution américaine, décide de profiter des avantages qu’ offre le Haut-Canada pour s’installer, en 1793, dans le canton d’Oxford. En 1797, Laura épouse James Secord, avec qui elle aura cinq enfants. Fils deloyaliste, James exerce la profession de marchand. Les Secord habitent une modeste maison 4 Queenston Heights, dans la région de Niagara, en Ontario. A cette époque, les Etats- Unis sont en guerre contre la Grande-Bretagne. Les troupes américaines se préparent a envahir le Canada -1la péninsule du Niagara est l’un de leurs objectifs. James Secord prend les armes pour défendre la colonie contre les Etats- Unis, mais il estblessé ala jambe au cours de la bataille de Queenston. Un soir de juin 1813, des officiers américains, qui se sont imposés dans la maison des Secord, mangent et boivent a volonté. L’atmosphére est détendue et les esprits s’échauffent. Aprés le repas, les officiers discutent avec le colonel Boerstler de stratégie militaire. Laura Secord, qui met del’ ordre a sa cuisine, sent bien qu’il se passe quelque chose d’important. Derriére la mince cloison quila sépare des soldats, elleentend le colonel Boerstler dire, “Nous allons: attaquer FitzGibbon a Beaver Dams. Nous détruirons le quartier général etcapturerons tout le détachement.” Lemaride Laurane pouvant se rendre au quartier général de FitzGibbon pour le prévenir duplan d’attaque de l’ennemi, c’est Laura qui, bien avant le lever du soleil, partavertir les troupes britanniques. Le parcours menant a FitzGibbon est un réseau de sentiers sinueux qui s’étendent sur une trentaine de kilométres. L’insupportable chaleur de juin épuise la brave Laura qui doit emprunter des sentiers de brousse pour ne pas éveiller les soupgons des sentinelles américaines. Depuis quatre heures du” matin jusqu’a la tombée du jour, elle marche dans les pires conditions. Elle touche a son but lorsqu’elle croise un groupe d@’Iroquois quil’encerclent. A bout de souffle, Laura confie qu’ elle doit communiquer un important message a FitzGibbon. Elleimplore leur aide pour le bien de la colonie. Laura Secord arrive finalement au quartier général de FitzGibbon, exténuée, les pieds en sang et la robe en lambeaux. Elle l’informe aussitét de son secret. On ignore si FitzGibbon et ses hommes s’ étaient déja préparés al’attaque des Américains. Un fait demeure : FitzGibbon n’a jamais fait mention du réle joué par Laura Secord pour contrecarrer les plans de l’ennemi. Ce n’est que beaucoup plus tard que fut reconnu l’acte de bravoure de Laura Secord. En 1860, al’Age de 85 ans, elle recut un don de 100 livres du prince de Galles qui visitait la région des chutes” Niagara. Laura Secord est morte en 1868, a l’Age de 93 ans. NfORMATION Le SoveiL, vENDRED! 13 mai 1994 - 5 es a —$—<$$——— Vous étes invités 4 Pn entice eats neat oe ae au «OPEN FORUM ON OFFICIAL BILINGUALISM» organisé par la Fédération des francophones r | la Colombie-Britannique le lundi, 16 mai 1994 a 19 heures au Studio 16 de la Maison de la | Francophonie, 1545, 7* Avenue ouest, Vancouver. Parmi les panelistes invités, on retrouvera entre autres la D* Hedy Fry, députée de Vancouver Centre (a confirmer), M. Ted White, député du parti de la Réforme de Vancouver Nord et M™ Nicole Hennessey, présidente de la Fédération. | Pe | Les places sont limitées donc réservez AIF sans tarder en composant le 732-1420. Entrée gratuite. « CONSEIL JEUNESSE est fier de présenter LES Il JEUX FRANCOPHONES Ayant lieu du 11 au 16 mai 1994 au “Cariboo College" de Kamloops eeeeeeeeeoeseeeeeese ee ee ee ee Plus de 450 jeunes athlétes agés de 12 a 18 ans participeront a des épreuves de pistes et pelouses, de badmington, de soccer, de ballon-volant et ballon-panier. Egalement des forums culturels et ateliers sportifs sontinclus. Parents, amis et supporteurs sportifs sont donc invités a venir appuyer tous nos jeunes athletes. Venez en grand nombre, vous ne serez pas dé¢u ! eeoeceeeeeeseeeeeeeeseeseeeese Pour informations supplémentaires, contactez : Le Conseil Jeunesse a Vancouver 737-8510 Association francophone de Kamloops 376-6060 \ . Nous avons la meilleure école pour apprendre l'anglais d'Amérique du Nord. Vous désirez améliorer votre prononciation, votre vocabulaire et vos expressions en anglais ? 683-7778 200 - 900 W Hastings St., Vancouver, BC, V6C 1E6 Tél. (604) 683-7778 Fax (604) 683-7708 a,