appliqués, les prisons fédéra- les. ey re ck a bs Manage EO ET INO RE AA TTT EI VOL. 14 No. 25 VENDREDI 27 NOVEMBRE 1981 Débat sur les droits linguistiques a@ Vancouver Interrogez les responsables |! Laurent Deboise A la Chambre des Commt- - nes, les membres du parle- ment continuent de négocier, article aprés article, le texte de la nouvelle Charte des Droits. Mais les responsa- bles de la fédération des Franco-Colombiens ne res- tent pas les bras croisés devant leurs postes de télévi- sion. Ils organisent 4 Van- couver un débat public paral- léle a celui d’Ottawa. Le directeur général de la FFC la annoncé officielle- ment au Soleil de Colombie: le 4 décembre prochain, dans la grande salle du Media Centre, 4 Robson Square, les francophones pourront inter- Droits linguistiques Le francais Annie Granger On ne le répétera jamais assez, tout Canadien a le droit d’étre servi dans les deux langues officielles, bien entendu dans le domaine du gouvernement fédéral. Et il existe un secteur bien sou- vent inconnu du public, ov les droits linguistiques sont Cest ainsi que l’Office des Langues Officielles a eréé le - poste de chef régional — que tionnel ou de ce qu’on appe- lait auparavant “les Péniten- ciers”. : De son bureau du centre- ville dans la métropole, Christine Vrain conseille et aide les institutions péniten- ciéres de tout le Pacifique et du Yukon, 4 installer et améliorer leurs services en francais. eae Malgré le faible pourcenta- ge des francophones dans les huit institutions et les deux bureaux de libération condi- tionnelle en Colombie-Bri- _ tannique, tout détenu franco- phone peut prétendre a rece- voir des services en francais. Dans ce qu’on appelle les droits linguistiques de déte- nus, il y a. tout d’abord les services essentiels — ou bien 8tre — en prison Christine Vrain ceux de Yaumonier, les services. mé- dicaux, la gestion des cas et. la libération conditionnelle. Par exemple, comme il est souvent difficile d’avoir un médecin qui parle frangais et qui soit 4 demeure dans Vinstitution, il est parfois possible d’engager les servi- ces d’un médecin de la communauté qui se déplace et consulte dans l’institution. - Ensecond plan des services’ essentiels, viennent les ser- vices additionnels: qui sont donnés dans I’autre langue officielle; mais chaque région est classée dépendant. de la- suite page 7 Semaine Mardi 24 novembre, a- | lors que I’équipe du Soleil * de Colombie achevait de monter et. corriger les épreuves du journal, la semaine politique s’an- noncait déja chargée. Le. lieutenant gouverneur de Colombie _Britannique, Henry Bell-Irving, avait ouvert la veille la nouvel- le session de la législature de Victoria. Le Premier chargée Ministre Trudeau, aprés un passage par Kamloops, visitait les autorités de Vancouver. Enfin’ et . surtout, le gouvernement . fédéral et les neuf provin- ces 4 majorité anglophone se mettaient d’accord. pour réintégrer dans la résolution constitution- nelle les droits des fem- mes et des autochtones. roger, voir s’affronter ou s'accorder, des représen- tants de la Fédération des Francophones Hors Québec, du Gouvernement Fédéral, et a Gouvernement Provin- cial. Jeannine Séguin, présiden- ‘te de la Fédération des Francophones Hors Québec, défendra le point de vue de son organisation sur l’article 23 de la Charte des Droits: “II garantit mal les droits lin- guistiques de notre minori- té”. Deux interlocuteurs de taille tenteront sirement de lui prouver le contraire. D’abord un_représentant fédéral:Jean Chrétien, Minis-. tre de la Justice et responsa- ble du dossier censtitution- la retrouver a la “u jours de la nouvelle année. V5Z 2W3 Be Concours de Noél Le Soleil de Colombie lance un grand concours sur le théme de Noél, ouvert a tous les enfants et adultes. Comment peeper? En envoyant avant le 25 décembre un dessin [dimension maximale 5 Bovess], ou un ee Si votre oeuvre est see par l’équipe du de Colombie, vous aurez > de >” du journal, dans les premiers Ecoles et familles, 4 vos crayons! Le Soleil de Colombie, 3213 rue Cambie Vancouver BC Saamae Martineau et Gilbert Parent nel, ou Serge Joyal, Ministre d’Etat, qui déposera a Lon- dres le document final adopté par la Chambre des Commu- nes. Ensuite et enfin, un repré- sentant provincial: ce pour- rait étre le Premier ministre Bennett lui-méme. La FFC Vespére. Si Bill Bennett ne se rend pas au Media Centre, il y déléguera son Ministre des Terres, Pares et Logements, James Chabot, francophone. Keith Spicer, ancien commis- saire aux langues officielles et journaliste réputé, anime- ra le débat. “Plutét que de prendre une position définitive au nom suite page 6 Tournée Joanne Martineau L'Ouest sur scene A.G. parler frangais n’est pas toujours aussi rébarbatif dans. les écoles de la Colom- bie Britannique, n’est-ce-pas? Et je m’adresse particuliére- ment a tousles éléves qui ont assisté aux spectacles de Joanne. Martineau - Gilbert Parent. Ces deux franco-albertains: ont sillonné les routes de Vouest et en particulier la Colombie ot ils ont donné soixante-dix spectacles dans plusieurs écoles. J’ai assisté a l'un d’entre eux, a l’école Jamieson de ~ Vancouver ou fait exception- nel. mais possible, les deux- tiers des soixante-quinze élé- Apprendre, écouter et ° ves ne savaient pas un mot de francais. Mais cela ne les a pas génés pour chanter, taper des mains, jouer des cuilléres et pagayer avec nos deux “voyageurs”. Tour a tour chef Bison Blane, voyageurs, — dra- veurs, bucherons et paysans, Joanne et Gilbert appren- nent aces enfants assis en face d’eux la conquéte de Vouest par les Canadiens- Frangais. C’est ainsi que ces petits et plus grands appren- nent le troc entre indiens et voyageurs, venus en canot: Ensuite nos bambins paga-. yent en compagnie des ma- ringuoins; les biicherons cou- suite page 7 nt A COURRIER DE 2éme CLASSE No 0046 SECOND CLASS MAIL _ t. \ ; 25 CENTS Mickel Gervais ot Sean . Fédération Jeunesse Colombienne _Le temps du “Temps” _Jusqu’a présent, les mem- bres de la Fédération Jeu- nesse colombienne communi-' quaient essentiellement par Vintermédiaire d’un bulletin mensuel, “Le Reflet”. Mais une surprise- presque un cadeau de Noél-attend les _ jeunes francophones dans le prochain numéro du “Soleil de Colombie”: un supplé- ment de quatre pages leur est entiérement consacré. — Ce rendez-vous se renouvel- lera tous les premiers ven- _dredis du mois, et “Le .Les métiers des i Sabine, LD. “C'est d’un vrai retour aux sources qu'il s’agit, puisque la Colombie Bri- tannique fut le berceau de ma vie artistique”. Sabi- ne Allard présente en ces termes les oeuvres qu’elle exposera dans son atelier de la rue Nelson cette fin de semaine. Retour aux sources aprés deux décen- nies bien remplies. 1959-60: Sabine. Allard des cours intensifs de ’ Victoria’ Art Gallery. d'une mére francaise et d'un pére franco-manito- bain, a. passé sa prime . jeunesse entre les Etats- Unis, le Mexique, la Belgi- que, le Canada, la Suisse, au gré des déplacements familiaux. Déja sa patrie semble étre a l’échelle du globe... 1980-81: Sabine Allard revient en Colombie Bri- tannique, a Vancouver, aprés avoir pratiqué pen- peinture, la lithographie et la gravure. Parcourant le triangle Toronto- Montréal-Québec, elle a suivi des cours, donné des cours, animé des émis- sions, illustré des livres, exposé ses oeuvres. Le +] voyage restant sa seconde nature, elle a pris le temps de visiter ateliers et galeries de france, d’Angleterre, de Suisse... suite page 7 suit pour la premiére fois, - en Colombie Britannique, | - "dessin et d’aquarelle au - Sabine, née a Ottawa - dant 20 ans le dessin, la Reflet” Temps”. Un véritable “titre a tiroirs” qui permet de développer, a l’oceasion de chaque supplément, un the- me différent: “Le Temps — d’agir”, “Le Temps de pen- ser”, “Le Temps de jouer”... A lorigine de ce projet-pi- _lote, André Piolat, directeur du Soleil de Colombie, Michel Doré, animateur & Coop-- Radio. Le premier en a eu . suite page 7 peintre sera devenu “Le- eS neg gt NoH