JZ Lh Vancluver Publie Library Board Pecicdical Section 750 Burrard St WARCOMKS., 1 " | j ayes Ih 2 Aa SS 15 mai 75 oe : ZZ yy ~ mee EE Mf, Va. ®. AMMAN LE SEUL JOURNAL DE LANGUE F Vol. 8 No. 8 SS RANCAISE EN COLOMBIE - BRITANN [MIT RR READING THIS PAPER UE 204) MJMEN HISTORIQUE .«.. Photo : David ANSON On vient dc remettre 4 Mr Norbert SEGUARD, Ministre du Commerce Extérieur de France, non pas les clefs de la ville, mais le bouton Officicl de la Saint-Jean pour la Colombie Britannique. cent amendecments Méme une loi-“guimauve” n pas au Congrés américain WASHINGTON - Aprés 3 jours de débat 4 la Cham bre des représentants, la chance de voir le Congrés adopter prochaincment un programme énergique de freinage de la consomma- tion americaine de peé- trole apparaissent pra- tiquement nulles. La Chambre a commen- cé au début de lasemaine V’examen du texte élaboré le mois dernier par sa commission des voies et moyens. Ce texte était dé- ja considéré comme — in- suffisant par la Maison - Blanche; —_]’administra- teur fédéral de Vener - gie, M. Frank Zarb, 1’a- vait qualifie de **guimau- ve’’. Or, les votes des parlementaires sur les premiers des quelque “qui ont été déposés, se sont soldés par 1’élimination | ou |’atténuation des prin- cipales mesures visant 4 reduire la consommation et les importations. Au cours d’une série de votes, les représentants ont réduit puis compl¢te- ment supprimé le projet Visite d'un ministre... La premiére visite offi- cicHe d’un ministre fran- ¢ais en Colombic-Britan- nique a eu lieu les 12 et 13 juin. M. Norbert Segard, Ministre du Commerce Ex- térieur, est arrivé dans no- tre province jeudi apr¢s- midi, aprés un voyage qui l’a mené A Ottawa, au Que- bec et en Alberta. Apres avoir rencontré M. Barrett et les ministres Provinciaux 4 Victoria, M. Separd s’est rendu a Van- couver ou il apus’entrete- nir vendredi matin, avec les représentants de Presse ect des personnali- tés du monde des affaires, au cours d’un déjeuner of- fert par M. Jacques Viot, Ambassadeur de France au Canada, Le commerce entre la France et le Canada pas- Sant par les portes de la Colombie-Britannique cst en constante augmentation, puisque, de 70 millions de dollars en 1973, ilest passé - a 102 millions en 1974. Les principales cxporta- tions vers Ja France sont le'papier (54M.$), le bois,’ ' la ° (16M:$), le saumon (12M.$) et les mincrais. M. Segard a déclaré qu’il souhaitait que la CB de- vienne une des régions pri- vilégiées en Amérique du Nord, en ce qui concerne les échanges avec la Fran- ce et que ccux-cisc fassent sur une hase plus large et plus diversifiée. A cet égard, les deux gou- vernements ont décidé la création d’une commission chargée d’étudicr les pos- sibilités d’échange entre les deux pays. © M. Gary Lauk, Ministre du Développement Economi- que, a d’ailleurs affirmeé que l'industrie de Ja pro- vince pouvait tirer avan- taye de, la technologie ct des capitaux francais, no- tamment dans les domai- nes de la péche, de l’é - lectronigue ct de la petro- chimie. Notons enfin qu’un certain nombre de cherchcurs et de scientistes frangais se trouvent déja en Cf} afin de profiter de V’avance prise par les universites ct les “instituts ‘de ‘la ‘province “ dans plusicurs domaines, (biologie marine, métal- lurgie, etc. . .). On ne peut que souhaiter que cette visite de M. Nor- bert Segard soit le préam- bule a une ouverture réci- proque entre les deux pays et que les échanges quisont appelés a se réaliser por- tent leurs fruits, non scule- ment au niveau de la re- cherche scientifique et du commerce, mais aussi au niveau d’une' mecilleure compréhension entre les deux cultures. Ce que les interlocuteurs de M. Segard ont pu rete - nir, comme nous-mémes, des entretiens qu’ils ont eu _aveeé lui, ce n’est pas seu- lement l’exposé trés bril- lant et actualisé de la si- tuation économique fran- gaise, principalement dans Ses rapports avec le Cana- da, c’est surtout la généro- sité de l*homme, sa grande culture, son humanisme et, ce qui nous touche profon - dément, son indiscutable sincérité dans l’amitié /guwil porte » au. Canada. - de taxation de l’essence proposé par la commis- sion. Cette taxation, ac- tucllement de4cents par gallon, aurait été portée 4 7 cents cette année, puis accrue progressi- vement d’un maximum possible de 23 cents. Les parlementaires ont clai- rement montré au cours du" débat, qu’ils considé- raient qu’une augmenta- tion des impdts sur l’es- sence serait politique - ment dangereuse 4 l’heu- re actuelle. Les représentants ont également atténué la sé- vérité ducontingentement des importations prévu par la commission. Ils ont relevé de 5,5 4 6,5 millions de barils. par jour, le.volume de pétro- le qui pourra @tre im- ’ porté aux Etats-Unis A partir de 1980. Ce chif- fre est trés théorique, puisque le président au- ra A ce moment la pos- sibilité de l’augmenter ou de la réduire de deux millions de barils par — jour. La décision de. la Chambre montre toute- fois que les parlemen - taires ne veulent pas tz0p **serrer-jaevis’”, Le président Gérald Ford a convoqué les lea- ders parlementaires 4A la Maison-Blanche. En- touré du Vice-président, Nelson .Rockefeller, du secrétaire au commerce, M. Rogers Morton et de l’administrateur fedéral de l’Fnergie, il ade nou- veau insisté sur la né- cessité d’adopter d’ur - gence un programme per- -mettant..de.réduire le importations de deux mil- suite en page 3 Deéception Le Premier Ministre bel- ge, Léo Tindermans a dQ affronter les critiques de son cabinet et de _ ses partenaires du Marché Commun, aprés sa décision de renouveler l’équipement des Forces de l’Armée de l’Air par l’achat des F-16 américains au lieu des Mi- rages Fi francais. La décision a provoqué u- ne réaction d’hostilité im- médiate de la part du ras- semblement Wallon (RW). - belges de langue francai- se -, le plus petit groupe de la coalition. M. Jacques Chirac, Pre - mijer Ministre frangais, a déclaré que la France a- vait ‘été bien décue’”’. Lui faisant. écho, M. Claude - Benoft Valiéres, un des dirigeants de la Société constructrice du Mirage, a parle de ‘‘coup dur porté a Vindustrie | aéronautique frangaise et européenne’’ a 4 la construction de l’Euro- pe. A Bruxelles, dans les mi- lieux communautaires, on estimait ‘*bien dommage , qu’au moment: ot la Gran- de-Bretagne a décidé de demeurer au sein de la ‘Communauté, ouvrant la voie 4 une union européen- frangaise Marcel Dassault, _ puis quelques jours coos tard, le voyage du minis - francaise ait accepté l’avion améri- cain’’. La décision belge n’a été > obtenue qu’aprés de nom- breuses hésitations du gou- vernement de M. Tinde- mans, placé devant un di- lemne; ou choisir l’aviona- méricain et que (dont POTAN, Vorga- nisme militaire, recom - mande une standardisation des armes) et tourner le — dos a la France, pays avec — lequel la Belgique entre- tient depuis longtempsdes relations privilégiées, no- tamment dans le domaine — industriel ou, au contrai- — re, opter pour le Mirage francais et, dans ces conditions, risquer decré- er une crise au seinduBé- nélux, tout en s’écartant — du puissant allié que repré-_ sentent les Etats-Unis. - _ ‘La visite du Président Ford 4 Bruxelles a lafin _ du mois dernier a l’occa- © sion du sommet atlantique, — tre belge de la Défense 4. Washington, semblent a-— voir été décisifs cdté belge | ou, jusqu’a présent, préférences étaient mar -_ ne plus étroite,Ja Belgique . quées: pour le Mirage. = faire ainsi preuve de solidarité 4 1’é- gard de l’Alliance atlanti- plus les =