Vancouver Public Librar VOL. 4 NO. 7 VENDREDI 18 JUIN 1971 Enregistrement de 2éme classe 0046 WN 4g i97\ Periodical Section ' = 750 Burrareé Street pERIODICALS Vancouver 1 - 1.12..3 1 > 345 ‘le sole ‘LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE DE COLOMBIE BRITANNIQUE ‘appe OTTAWA — Quel sera le prix de la paix de Victoria (si elle se | = prix de la Cela serait conforme aux tendan- ces observées dans un passé plus ou moins récent aussi bien qu’aux yenu annuel garanti peuvent laisser croire que le gouvernement fédéral | tentera d’acheter la paix du gou- vernement de Québec. | | Car si le gouvernement fédéral a | proposé un ou deux amendements | a larticle 94A pour répondre aux | a indications (bien minces, il est| juste, il se peut que ces réserves | le meilleur que le Québec ait sou- 5 tet 0k. : vrai) qu’on a de la position du gou-| soient inspirées par des sources | mis aux autres gouvernements de- eal etapa ee < vernement canadien au sujet des | québecoises). | puis le fameux dossier du pro | 4: me sd 1 pi ; si revendications du Québec et de . . | gramme des caisses de retraite qui d Mee federal et whee Ja Tic _ | certaines autres provinces en ma- | Quoi qu'il en soit, ce genre de | ayait jusqu’a un certain point se- | mite, il contribuerait a creer dans 4 Es tigre de sécurité sociale | propos ressemble etrangement @ | coyé |’establishment fédéral _ l'ensemble du pays une jungle le @ es | : | ceux qu’avaient tenus M. Trudeau | ; | gislative et administrative encore 4 4 Les réformes qu’entend proposer | dans un célébre discours 4 Mont- | Tl a vivement impressionné cer- | Plus dense que celle qui existe a < a le fédéral pour permettre a Québec | réal au cours duquel il avait tenté | tains fonctionnaires fédéraux et il | Vheure actuelle. t a dinstaurer certaine forme de re- | est evident qu’il confere une force | Des accommodements a que ces amendements, tout, en per- | mettant aux provinces d’exercer avec certaine souplesse leurs pou- voirs concurrents, ne modifieraient | pas sensiblement l’équilibre actuel | deux niveaux de gouvernement en | matiére de sécurité sociale. Le cas Castonguay I) s’agit done de savoir jusqu’a quel point le gouvernement de Qué- bec est disposé a vendre la paix. Et a cet égard les fédéraux parais- sent se poser plus de questions au sujet de M. Castonguay qu’au sujet de M. Bourassa. On rappelle a ce sujet que lors- qu’il a quitté ses homologues a la du Bien-Etre au début de la se- | maine M. Castonguay aurait dé | claré qu’il leur était inutile de se revoir tant et aussi longtemps que | article 94A de la constitution | n’aura pas ete amendeé. exigences du. Québec, il parait clair, | du partage des pouvoirs entre les ; Il devient de plus en plus évident | # son sujet. L’un d’entre eux aurait | dit l'autre jour que n’eiit ete de (A la verité, et bien que ceci | puisse paraitre souverainement in- | Bertrand de certains de ses hauts de dissocier le premier ministre | ° ® | fonctionnaires. | opts iP Ae MLSE ONS ROR f < derniére conférence des ministres | § De la crainte et du respect Mais a cette invitation au sujet tendre que le dossier du Quebec sur la securite sociale depuis l’arri- vee de M. Castonguay est peut-étre de frappe que n’ont pas toujours eue les exposés de Québec en ma- | tiare de sécurité sociale. A cela} s’ajoute aussi la précision que con- ceptable par Ottawa. On juge en effet qu'il va beaucoup trop loin, qu'il porte atteinte a la fonction de Faut-il s’attendre a ces compro- | mis a ce chapitre ? Cela reste pos- sible mais ils seront plutot de la nature des accommodements que de celle des solutions définitives et permanentes. | _ Si le domaine des droits linguisti- ques reste lui aussi tres ligigieux, on évoque toutefois la possivilite de progrés dans d’autres secteurs def la négociation constitutionnelle. Il se peut par exemple qu’au chapitre de la Cour supréme on soit “extremement pres d'un ac- cord”. Quant au domaine des relations internationales il pourrait s’y dessi- | ner un accord qui viendrait consa- crer, en la précisant, la méthode actuelle par laquelle les provinces} participent aux affaires internatio- nales dans les domaines de leur ju- ridiction, Pour le reste, on ne sait rien. si ce nest que la conference sera sai- | sie des le début dun document intitulé: ‘“Charte constitutionnelle| canadienne” et dans lequel se trou- vent consignées les propositions de procureurs genéraux et des minis] tres de la Justice des provinces ef du gouvernement féderal. Quoi qu'il en soit, si j’étais ci toyen de la Colombie-Britannique, qu’un certain nombre de fédéraux je n’aurais pas attendu ces trol & sont ennuyés par Vintransigeance jours pour faire la fete et je ne ; quils pergoivent chez le ministre compterais pas qu’ils soient le sk a québécois, _du Bien-Etre, par ce gnal de grandes réjouissances mar+ ip | qu’ils considérent étre la “politisa- quant Ventrée de cette provine off tion” sae De esr agri dans son deuxiéme centenaire. a a crate plutot placide, et par la rigi- B | &. dité de ses positions. Mais de toutes facons il se peut} : ‘ : - r ap le Parlement de Victoria o se tiendra | qua Victoria on ne se rejouisse ja: " 4 Il se trouve méme des fedéraux la septiéme conférence constitutionnelle | mais que tres moderement. : pour répandre des méchancetés a par Pierre C. O‘NEIL | > Un | OTTAWA — La conférence constitu- Plutét, celle-ci devait permettre aux | rencontres tenues depuis et des princi- ay d n ong tionnelle qui début a’ lundi, a Victoria, provinces d’examiner ensemble leurs paux événements politiques de la “a 4 ssus est en quelque sorte le fruit d’un long | problemes communs. | scéne canadienne. | ; proce processus qui s’est engagé officielle- Le premier ministre quebécois du @ Février 1968 — La création de la ‘| ik | ment en 1968. ‘ | On pourrait méme dire que c’est la conférence interprovinciale convoquée | 4 Vautomne de 1967, par le premier ministre John Robarts qui a con- | vaincu les différents gouvernements | d’entreprendre cette tache complexe. | M. Robarts s’est toujours défendu | d’avoir organisé la conférence sur “la | confédération de demain” pour y étu- | dier des questions constitutionnelles. temps, M. Daniel Johnson, en profita pour insister sur la nécessité d’une ré- vision constitutionnelle. Février 1968 Ce n’est vraiment qu’en février 1968 que le signal du départ fut donnée a Ottawa dans le cadre d’une confe- rence fédérale-provinciale organisée pour étudier le bilinguisme et les | droits fondamentaux. Voici une chronologie des différentes conférence constitutionnelle compo- sée des premiers ministres, du co- mité permanent des fonctionnaires et d'un secrétariat permanent neu- tre. @ Avril 1968 — La campagne a la di- rection du parti libéral du Canada prend fin par la victoire de M. Pierre Elliott Trudeau qui devient Suite page 2. = 1 9 l’intransigeance de M. Castonguay, | fe : vendications 5 i ye ix de ne | il Sale pu, par exemple, ate du comportement de M. Caston- | = aegis, pia ‘ft ictoria S'il s’évalue en espéces sonnantes | plus tot et sans plus de frais les | guay se méle aussi un certain res- | fois depuis fort longtemps la pro- EB | aoe plutét qu’en solutions d’ordre con- | difficultes encourues a T’automne | pect et dans certains cas une sorte | yince soumet un texte détaillé d’a- i of stitutionnel, il semble qu’Ottawa| dernier par le gouvernement de | de crainte. mendement constitutionnel. . sera prét a le payer. Québec au sujet de la mise en oeu- e tai aut ‘ 2 vre de l’assurance-frais médicaux. n certains milieux, on laisse en- Mais cela ne le rend pas plus ac- : Fee