le sport avant tout ; Jean Paul Jarry pa les hockeyeurs russes sé pavillon 7-3. sont tres bons,mais... I est trés heureux que les membres de I’Equipe Canada n’aient pas pris la panique comme lont fait certains jour- nalistes et supposes experts aprés le premier match de la série Canada-Russie alors que nos porte-couleurs ont bais- Qui, javoue que dans ce match les gars de Harry Sinden ont bel et bien été battus “a plate couture”. Mais cela ne voulait pas dire ques, Loin de fa! gu‘ils concédaient la série aux Soviéti- Au fait, je crois que cette dégelée en régle a servi de le- con aux vedettes de Par exemple, match de hockey sé gagne papier”. Je sais, pour avoir sieurs joueurs, vement faciles. la L.N.H. elle a prouvé 4 tous et 4 chacun qu‘un “sur fa glace’ et non “sur discuté de la chose avec plu- que I’on s‘attendait 4 huit victoires relati- Par cela, je veux dire que bien des joueurs . de hockey Canada sé cro yaient déja assurés du triomphe, par leur seule présence sur i eux de sauter sur la glace..... patinoire. II s‘agissait pour et l‘affaire était dans le sac! Un luxe qu‘ils ne sé seraient jamais payé avec une équi- Soviets. pe junior mais ils eurent laudace de /e faire contre les Avec le résultat que I’on connait. ; Ce fut toutefois une toute autre histoire a la deuxiéme partie. C’est que les gars de Hockey Canada ont alors nettement prouve leur supériorité..... dans tous les domai- nes. Nos gars ont alors patine com e sils en étaient 4 mi- chemin de la saison réguliére. Et cela durant tout le. match. Pas mal du tout pour un groupe de joueurs qui avaient volontairement abrégé leurs vacances afin de poursuivre un trés court entrainement de deux semaines Ils ont non seulement tenu téte (et plus) aux Russes en ce qui concerne le patin..... mais ils ont aussi excellé dans la mise en échec-avant tout en se repliant trés vite sur la défensive. De sorte que Tony Esposito a joui dune bien meilleure protection. A noter cependant que Tony Espo- sito fut tout de méme appelé a effectuer quelques beaux arréts..... nai c’est pour cela qu’il est un cerbére-étoile de la L.N.H. Les joueurs de l’Equipe Canada (évoluant avec trois li- gnes dattaque plutét que quatre lignes) n’ont pas ménagé leurs coups d‘épaules ou rudes mises en échec. A noter que les Russes ne se laissent pas facilement inti- mider..... si on les laisse agir 4 leur guise. Cette fois-ci, les Canadiens n‘ont pas seulement réagi..... ils ont plus que remis la “monnaie de la piéce” @ leurs rivaux. Puis il y a le fait que le pilote Harry Sinden a effectué plusieurs changements sur son alignement aprés le massa- cre original, au Forum de Montréal. Sinden a fait appel 4 neuf nouveaux joueurs et ceux-qui lui ont le plus aidé ont sans doute été Tony Esposito, Pete Mahovlich, Pat Stapleton, Bill White et Serge Savard. Et que penser de la tactique employée par l’Equipe Canada? Il y a longtemps (et souvent par apres) j‘ai écrit que la seule facon de vaincre les Russes était de les pour- suivre continuellement, de ne jamais leur donner une ua chance de “respirer”. C’est alors que les Soviets perdent - la maitrise de la situation. I/s deviennent erratiques dans car faisant partie d‘u- ne “machine” ils ne peuvenc penser pour eux-mémes lors- que confrontés dans une lutte “homme a homme”. Cela ne veut pas du tout dire que les hockeyeurs russes sont plus “bétes” que Jes nétres..... tout simplement qu’on ne leur donne pas l’opportunité de se “débrouiller”’ seul. Avant tout le hockey soviétique c’est un jeu d’équi- pe, rien d’autre. Je suis volontiers en faveur du jeu d’équipe (c’est méme trés nécessaire) mais pas au point de faire de nos joueurs des robots. Vous comprenez! ! ! Comme mot de Ia fin, je vous dirai seulement ceci: Si l’Equipe Canada continue 4 jquer de cette facon..... les Russes ne remporteront pas cette série. Evidemment, ca dépend des joueurs de l’Equipe Canada! M. Richard, pilote des Nordiques — "Donnez-moi donc tes Russes ou les Icheques Oui, je veux bien Vadmet - { tre: le titre ci-dessus 2 est pas : “clair”. I] y a de quol se me- prendre, quoi! Est-ce que le “Rocket” entend Opposer ses Nordiques dé Québec aux Russes Ou Tchéques sur son équipe? : ~ Maintenant, je suis con- vaincu que vous avez deja de- viné que Maurice Richard n’aimerait rien de m1eux — SI Ja chose était possible — que d’avoir des soviétiques ou des tchécoslovaques Sur son équipe: Et avec raison. Avant d’alles plus loin, j’at merais souligne!, au nom du “Rocket” que Ceci fut écrit aprés le deuxiéme match de la série Canada-Russie alors gue chaque cjub avait rem- ; porté la victoire. Ul restait six autres joutes 2 disputer. Le Canada fut pumilié au premi- er match mais pout revenir ) plus fort que jamais en 2e : partie: Arriveta Ce qui gh : vera par Ja suite. Dp’ accord? ; Maintenant retovrnons en arriere de treize ans alors que Maurice Richard, blessé a ; une cheville et ne pouvant jouer avec les Canadiens en plein milieu de saison, accep- ta de se rendre a Prague, |’in- vité personnel des dirigeants de la Tchécoslovaquie. Mau- rice assista alors 4 de nom- breux matches de hockey, dont une partie qu’il n’ou- bliera jamais, celle qui oppo- sa les Russes. aux Tchéques. Ve aire Richard: “Non seulement les Tché - ques et les Russes nous offri- rent du bon hockey..... mais jamais dans ma vie, je n’ai assisté A une joute aussi rude. On y allait de tous les coups illégaux et les officiels accep- taient le tout comme étant une chose trés normale. Ja- ‘mais je n’ai eu a participer (ou a assister) & un match aussi rude dans la Ligue Na- tionale de Hockey”’. Quelques mois plus tard, le “Rocket” annongait sa re- traite du hockey..... au grand chagrin de tous les amateurs de hockey au monde. Car méme s’il restait toujours un C ordie Howe et qu’il y avait “un Bobby Hull dans les cou- lisses — i] n’y aura jamais un autre “Rocket”. Il n’y aura jamais plus un gars de cette trempe pouvant compter des buts impossibles, d’un angle impossible, sous des condi- tions impossibles et de fagon aussi spectaculaire. Un seul but a la ‘“‘Maurice Richard” valait le prix d’admission que le Canadien gagne ou perde. Toujours est-il qu’un bon jour, j’ai pris un petit argu- ment avec Maurice Richard, l’ex-joueur de hockey. I] me dit que d’ici quelques années les Russes, les Tchéques et autres Européens nous re- ‘joindraient sur le plan hoc- key. J’étais d’accord..... sauf pour dire que ce ne serait pas d’ici quelques années. J’ai eu tort. Et c’est pourquoi je laisse maintenant la parole au “Rocket=; “Donnez-moi les Russes ou les Tchéques dans la Ligue Nationale ou 1|’Association Mondiale et je vous garantis que nil’un ni/’autre ne tirera trop loin en arriére. Pour sur, je ne parle pas de champion- nat — mais ca ne devrait pas . prendre trop de temps. “T] n’y a pas a se leurrer, les Canadiens — joueur pour joueur — sont supérieurs. Mais cela parce que dans ces | “autres pays’ on fait surtout appel a un jeu d’équipe. Mais d’une facon différente de la nétre. Autrement dit, la-bas on joue toujours poul son pays..... alors qu’ici on joue pour son club “Mais les Russes et les; Tchéques ont des qualités ex- ceptionnelles. Ils sont cos- tauds (solides), manient trés bien la rondelle, font de trés belles passes et sont des pati- neurs infatigables. “Ce qui leur manque c’est Yambiance canadienne. J’ai souvent dit par le passé: donnez-moi les Tchéques et les Russes et je vous jure qu’en peu de temps j’en fe- rais des vedettes de notre sport national..... ici méme. Et cela sans minimiser nos étoiles ou nosjoueurs! ”’. P.S. — Tout de méme Mauri- ce, il ferait sans doute un peu comique d’entendre a Qué: bec, aprés un but des Nordi- ques, le pointeur officiel y, aller de l’annonce suivante: “Le but par Viachesla Star- shinov_assisté de Alexander POTINS ET RUMEURS Jarry ..: de Jean-Paul @ Il y acing ans, JACQUES PLANTE, un des plus grands cerbéres dans l’histoire du hockey ¢’ait a la retrai- te. Mais a la mi-décembre 1968, il accepta d’effectuer un retour — pour un match ~ afin de garder les buts pour le Canadien Junior qui-devait affronter l’équipe nationale de la Russie au Forum de Montréal..... et Plante battit, a lui seul, les Soviets 2.4 1. De sorte qu’il s’y connait dans la mati€re. C’est pourquoi je veux bien |’écouter quand il dit : “Dans le premier match de la série Canada-Russie, je crois que Ken Dryden a été faible sur au moins trois buts. D’ailleurs, durant toute la joute il se jetait continuelle- ment sur la glace avant le lancer..... et un cerbére de la L.N.H. ne fait jamais cela. Peut-étre que Dryden était trop nerveux? C’est possible! ” @ Tout le monde entier le fera (ou !’a fait) et il me fait plaisir ici de rendre hommage a l’Américain MARK SPITZ qui aux Jeux Olympiques de Munich a établi un record de tous les temps en récoltant sept médailles d’or. Un record individuel qu’il ne sera pas facile d’abattre surtout que chaque médaille d’or de SPITZ fut accompa- gnée d’un nouveau record mondial. De quoi en perdre le souffle! @ Les ALOUETTES DE MONTREAL continuent a étre “génés” quand ils évoluent 4 Montréal..... venant de per- dre leur troisiéme partie de la saison (en autant de mat- ches) a domicile. A Tel que nous le soulignait un loustic: “Il serait peut- étre mieux de les envoyer en banlieue comme Verdun ou Ville de Laval! ”. ; ® JOHNNY WEISMULLER un des plus grands nageurs de l’histoire qui plus tard s’est établi une renommée au ci- néma comme TARZAN, avoue qu’il ne regarde jamais ses vieux films a la télévision. D’expliquer Weismuller, qui aujourd’hui a 63 ans: “Je ne peux tour simplement pas endurer ce jeune gars-la it (en parlant de lui) qui semble prendre plaisir a étaler son beau physique en publique! ”. .Maltsev! ”.” LE SOLEIL, 22 SEPTEMBRE 1972, XV SAWE SAHMS Tae £8 Site Fey > Ere | On Beto eee i eres