‘‘ Transport enc...” M. Lorimer, Ministre des affaires municipales, dé- clarait, il y aquelques se- maines, que les transports publics avaient accumulé des déficits de quelques millions l’année derniére et que, d’une certaine fa- con, ilen était presque fier. On ne peut qu’étre d’ac- cord. Dans cette ville ou la vie méme des gens est rongée par l’omnipresence du bruit des voitures, ©on ne peut que se réjouir du fait que le gouvernement commence ase pencher sur la question du transport en commun. Je dis bien ‘‘commence”’, car le transport en com- mun est, pour le moment, une mauvaise plaisanteric, le cauchemar insconscicnt de plusieurs. . -essayez de demander plus d’autobus et l’on vous dira oui’’ mais, dans ]’autobus Rupert, hier soir, a 10h30, il n’y avait qu’un passager. « -’’Ctc. - CliGs serie es L’argument de la poule ou de l’oeuf; Aurons-nous des autobus d’abord et des pas- sagers ensuite, oudes pas- sagers d’ahord ct des auto- bus ensuite. Non, les gens ne veulent pas attendre 15, ou 20 mi - nutes ct méme unc demi- heure. I] faut plus d’auto- bus et plus de circuits. En passant 4 Vancouver, com- ment se rendre par exem - ple de Main et 33@¢me 4 Oak et 26éme. Il est tout 4 fait inconcevable que 1l’on persiste, en Amérique, 4 précher aux gens qu’il faut se rendre au travail en au- tobus, alors que le service est partout incroyablement mauvais. Les gens en voi- ture ne se battent pas dans la circulation parce qu’ils n’aiment pas ¢a, ils ne veulent pas attendre, c’est tout. S’il est un facteur en par- ticulicr qu’il faille blamer pour l’atmosphére de dété- rioration dans les’ grandes villes, il ne faut surtout pas oublier l’automobile et il n’y a qu’unc facon de ré- duire le nomire d’auto- mobiles, c’est d’augmenter le nombre d’autobus. Est-ce trop. demander 4 notre gouvernement de fai- re du travail de pionnier et de nous donner a Van- couver un systéme de transport en commun qui soit véritablement une al- ternative aux automobiles. Et ce, non seulement aux heures de pointe, mais le soir et les fins de semai - ne, les gens devraient pou- voir s’éloigner de leur foy- er, non sculement pour al- ler travailler. . .mais pour se détendre ct se rendre vi- site un peu, aussi. . - VOICI CE QUE L’ON DISAIT JL Y A DEUX ANS... DES. AUTOBUS ... Les experts font des enquétes de plus en plus longues et, pendant ce temps-14, le trafic devient de plus en plus inte- nable. Il y a trop d’automobiles en ville. C’est simple. L’ automobile cette ‘épouse mécarique’ est le gadget le plus fascinant, le plus magique de tous les innombrables gad- gets de la consommation. Les psychologues de la moti vation ont tellement bien réus- si, qu’on parle en effet de sa voiture comme de sa femme. On s’endette pour elle, on évalue son succés par rapport a celle qu’on posséde... La voiture dans cette civilisation, c’est le nouveau dieu. Un martien qui viendrait en ville pourrait croire que la ville a été batie pour l’autmobile. Le soir, par centaines de milliers, elles s’allongent (ayant souvent plus d’espace que certains humains). La voiture cotte cher, on travaille plusieurs mois par année pour se la payer. Evidemment on va travailler en voiture. On ne sait d’ailleurs plus trop si on a une voiture pour aller travail- Tér ou bien si on va travailler parce qu’on a une voiture. La voiture est bruyante, les gens ne se parient plus sur tat 4 notre dernicr Vic Suite 4 certaines résolu- tions discutées 4 notre dernier congrés. il nous semble opportun d’expli- quer la nature des régions FFC et leur autorité. La Fédération des Fran- co-Colomhbiens est compo-+ sée & 9régions indépendan- tes suivant les statuts de la FFC. Cette formule a été a- doptée en mai l974 et de- puis, tout membre indivi- duel et organisme se doit de s’adresser Ason Conseil Régional etnonplus direc- tement ausecrétariat FFC. Cette structure flexible permet une meilleure mo- tivation de la part de chacu- ne des régions, n’ayant plus a passer atravers une cen- trale parfois ignorante, Aa cause des distances, des problemes propres aux ré- gions. Ce systéme permet également aux régions de décider pour elles-mémes et par clles-mémes de leur destinée en autant que cela n’entre pas dans les priori- tés de la région. Pour prendre exemple de l’autorité indépendante des régions, un cass’cst pro- duit dans la région du Grand Vancouver au sujet Le Soleil de Colombie, 20 juin 1975, 5 ~ LA FEDERATION FRANCO ~ COLOMBIEN du Bulletin Colombien. Cet organisme ayant demandeé une aide financiére 4 cette région, s’est vu refuser cette aide parce que cela n’entrait pas dans les prio- rités de la région. N’ayant aucun moyen d’appel, le B.C. est venu demander au Comité Exé- cutif FFC si une aide pou- vait lui 6tre fournie. Ce Comité décida donc d’ai- der cet organisme en met- tant $500.00 4 leur dispo- sition. La résolution se lit comme suit: ‘‘Que_ la FFC avance $500.00 au Bulletin Colombien jusqu’a récupération. L’Exécutif ne préleva pas cet argent du budget ré- gional tel qu’il était men- tionné dans un article du Soleil. Egalement, l’exécu- “tif ne prit aucune mesure de pression pour faire changer d’idée la région, sauf celle de demander u- ne rencontre avec le Con- seil régional. Comme nous voyons, cc cas aurait pu avoir des ré- percussions plus graves si le Comité Exécutif n’avait pas respecté la décision de cette région, et continue de faire confiance au Conseil Régional Gd-Vancouver. Il existe cependant un mé- canisme A mettre en place dans les régions ou un membre ou un organisme -pourrait faire appel d’une décision du Conseil les assemblées régionales, Il n’en reste pas moins que seul, le Conseil régional FFC a l’autorité supréme sur toute la FFC entre les Assemblées générales. Ce conseil est composé de 15. membres dont 9 représen- tants de chacune des ré- gions. : L’avenir de la FFC_ est dans des régions fortes et actives. Nous ne pouvons donc pas envisager de leur enlever leur motivation, mais plutdt nous les en- courageons dans leurs i- nitiatives et leur travail communautaire. ; Comité Exécutif FFC 1975-76 - entre ANNU DE APPELEZ | AIRE FRANCAI vancouver | - 3255 HEATHER (ON A BESOIN DE VOS NOMS ET DE: VOTRE PARTICIPATION 876-8514 ucie N’ayant eu aucun résul- com- les trottoirs. S’ils voulaient s’arréter quelques instants, muniqué, en voici donc un ils devraient d’ailleurs se crier. 3éme lequel, nous l’espé- rons, portera fruit. Notre On entend souvent les gens causer de leurs voitures, de demande ¢st pressante et ses forces et du restant, méfiez-vous d’un homme qui par- indispensable a la bonne le de sa voiture, il souffre d’identification.... Une voiture ce marche de l’annuaire fran- n’est pag un statut social, c’est un outi] pour aller d’un en- gais de Vancouver. droit a l’autre. GRATUITS Si jamais vous vous partez un petit conseil de quartier dans votre rue, demandez aux voitures de temps en temps de ne Pas venir, afin que 1’on puisse faire de la musique, que l’on puisse se faire une fete. Les humains ont besoin d’une dé- tente, d’une soupape pour laisser ‘aller la tension, c’est bien connu. Dans le passé, les civilisations of la féte avait Nous faisons appel atout le mon- de. Nous avons besoin. de renseignements sur; - tous les organismes fran- cais - - les noms de tous les com- mergants de langue fran- gaise ct anglaise intéres- sés a l’annuaire - - les noms des personnes crit dans le Bottin (gratui- tement) - et de toutes les informa- tions pertinentes telles que nouveaux centres ouverts aux jeunes, nouvelles gar- deries, nouveaux centres d’hébergement de langue francaise ou anglaise. Bref, appelez-nous aussi, si vous désirez aussi avoir ce genre d’information. . . ia ai- et aidez-nous en vous dant. : Annuaire couver = 3255, Heather - . Tél: Lucie L., Diane J., Serge B., ou Serge M.) ee Frangais Van- DE LA PRUDENCE Avec le retour de la bel- le saison et la popularité grandissante des jardins disparu, la soupape c’était la guerre, L’essence de l’espéce humaine n’a pas changé, elle estsimplementpréte pour que! que chose d’autre. Cessons de penser au monde dans le- quel vivront nos enfants, pensons au monde dans lequel Nous vivons maintenant, c’est le meilleur service que nous pouvons leur rendre. Changer le transport en ville, c’est changer la Changer la ville, c’est changer la societe. Des autobus gratuits, S.V-p. ville. potagers, nombre de per- sonnes s’adonnent 4 la culture des legumes. Il est bon de rappeler a ces personnes qu’il faut é- tre trés prudent lorsqu’on utilise des produits anti- parasitaires pour la pro- tection des cultures, et de ne les employer qu’a bon escient, avec les précau- tions requises. © © ¢pVoici dailleurs quelques 1 7ecommandations.».quiv.ous aideront a éviter les acci- dents: 1 - Lisez l’étiquette sur les contenants et suivez bien les recommandations du fabricant - 2 - N’utilisez pas le produit concentré - 3 - Ne faites vos prépara - tions qu’a l’extérieur - 4 ~ N’appliquez les produits antiparasitaires que par tempos calme - 5 - Ne fumez jamais au mo- ‘ment des applications - 6 - Portez des gants de ca- outchouc et des vétements jlavables@ iM aCi274 ‘uw Lavez~vous soigneuse. -+ ment pule ces produits - . 8 - Brolez immédiatement les emballages vides, pa- pier ou carton, en éVitant d’en respirer la fumée. -_ les ou Rendez inutilisables contenants en métal plastique non inflammable ~ et enfouissez-les sous au moins 2 pieds de loin . des puits, cours d’eaux, etc. . .- > 9 - Gardez vos produits an- tiparasitaires dans une ar- moire fermée A clef, hors de la portée des en- fants - ae COOLS RSS He E 876-8514 (Demander _ aprés avoir mani- terres 5 sources, —