VOL.10 NO.31 _LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE DE LA COLOMBIE- BRITANNIQUE Vendredi 25 Novembre 1977 20 CENTS Editorial Le ler décembre, CBUF-FM, le seul et unique poste émetteur radiopho- nique francais en Colombie- Britannique célébrera son dixiéme anniversaire. A cette occasion, en coopération avec le service des relations publiques de Radio-Canada, nous publions un supplément de huit pages rappelant les principaux évé- nements et incidents de ces dix ans d’existence. L’avénement de CBUF-FM, il y a dix ans n’est pas le fait du hasard, ou du souci de. nos compatriotes anglophones de voir le francais radiodiffusé d’un océan a l'autre _ mais le fruit d’un travail sans relache de la part de notre fédération provinciale, de nos associations locales, ainsi que de nombreux citoyens qui, ensemble ou individuellement, ne cessaient d’harceler Radio-Canada, le gouvernement, les hommes politiques, par leurs pétitions, revendications, réclamations, lettres et rencontres personnelles. Il est regrettable que nous ayons besoin d’avoir recours a de tels moyens pour obtenir ce qui est non pas des priviléges, mais des droits, acquis il ya cent-dix ans, alors que nos ancétres, francophones et anglophones signaient un contrat qui créait une confédération qui devait étre connue sous le nom de Dominion du Canada, ot les langues et cultures frangaises et anglaises pourraient s’épanouir sans entra- ves. Comme preuve de leurs intentions, ces mémes’signataires incorporaient ces, droits trois ans plus tard, en 1870, lorsque par l'Acte du Manitoba, ils créaient ia _premiere nouvelle province canadienne. ‘Hélas) ees régies du jeu furent mises au rancart par nos caesar ~~ anglophones partout ov ils devenaient majoritaires. ; : CBUF-FM ne fut pas exempt de sa part de vexations. Apres son premier anniversaire, certains dirigeants du CBC, exaspérés de voir avec quel succes la petite » équipe du poste avait réussi non seulement a s’attirer un vaste auditoire, mais avait a l'occasion de son anniversaire permis a prés de 2,500 personnes de visiter ses bureaux et son studio, décidérent de se venger de cette intrusion dans la forteresse CBC, alors 4 Phétel Vancouver. Il fut donc décidé en haut lieu de séparer l’équipe, qui, jusqu’a présent, était dans un petit coin du 2éme étage. Le directeur, Gérard Binet, serait emménagé dans un bureau avec.un tapis 4 épaisseur due a son rang, son adjoint dans un autre bureau, aurait évidemment un tapis moins épais, et le reste de léquipe serait dispersé parmi le personnel anglophone. Les déménageurs furent appelés et arrivérent pour déménager I’équipe qui, elle, refusa de bouger; hommes et femmes s’assirent sur leurs bureaux et tables et défiérent les déménageurs de les bouger. Quoi faire? Appel a Ottawa, a M. Gérard Pelletier, Secrétaire d’Etat [main- tenant ambassadeur a Paris], ordre de Pelletier de cesser tout essai de déménagement. L’équipe était sauvée; elle demeura dans ses mémes bureaux jusqu’a son déménagement dans le nouvel édifice de la rue Georgia. Aujourd’hui, un tel événement serait impensable. CBUF-FM a fait ses preuves; de ses humbles débuts 4 Vancouver, sa diffusion s’étend par l’entremise de postes de relai a Terrace, Prince George, Chilliwack et 4 plusieurs autres endroits des cablo- diffuseurs relaient ses programmes sur l'un de leurs canaux. Au printemps dernier, le Conseil de la radiodiffusion et des télécommu- nications accordait un permis pour l’érection d'un poste de relai 4 Kelowna; aucun ‘travail par B.C. Téléphone n’a encore commencé. Les excuses techniques que l'on nous sert ressemblent a celles que l'on nous servait alors que nous n’avions pas de radio francaise en C.-B. Faudra-t-il pour vaincre cette attitude négative recourir encore une fois 4 une campagne de harassement des autorités gouvernemen- tales. Peut-étre M. Marc Lalonde, ministre d’Etat aux relations fédérales- _provinciales en savait-il plus long qu'il ne nous le disait, lorsque au cours d’une entrevue, lors de son récent passage a Vancouver, il nous encourageait a continuer nos revendications. Le Soleil de Colombie, qui lui est né le 28 avril 1968, et qui doit sa naissance a la nécessité, créée par CBUF-FM, d'une presse écrite, souhaite a toute I’équipe de CBUF-FM un joyeux dixiéme anniversaire et espére que ce sera le premier de nombreuses décennies d’anniversaires. André PIOLAT {9) Sf Spécialités: fruits de mer et grillades Wy peer AVIS DEJEUNER lundi au vendredi DINER tous les soirs Salles 4 manger privées le restaurant EDN Réservez votre table 687-0111 2 1000 rue Taylor False Creek Marina Vancouver. . a Vancouver, le Samedi 26 Novembre Iln’y aura pas de matinée enfantine au Théatre Métro, | 10é anniversaire de CBUF-FM Il y a dix ans, a l’ouverture officielle de CBUF- FM. M. Raymond David, maintenant vice-président du réseau frangais, s’entretient avec le duo pianistes Mousset et Bouchard, dans les salons de ’hétel Vancouver. Féte de la dynastie par André PIOLAT Quelque 260 personnes, représentant le corps consu- laire, le gouvernement et les amis de la Belgique répon- daient le 15 novembre der- nier a l'invitation du Consul Général de Belgique 4 Van- couver, M. René Thimister et son épouse, de se joindre a eux, dans les salons du Royal Vaneouver Yacht Club, pour participer a la féte de la Dynastie, célé- brant l’accession au tréne des Belges du roi Beaudoin et son épouse la _ reine Fabiola. Outre les membres du Corps Consulaire, on remar- quait parmi les invités: M Evan Wolfe, ministre pro- vincial des finances, M. Jack Davis, ministre provincial des transports, M. James Nielsen, ministre de |’envi- ronnement, M. Robert McClelland, ministre provin- cial de la santé, M. Ed Smith, président de l’Assem- blée Législative, Mgr James Carney, Archevéque de Van- couver, Mgr Remi de Roo, Evéque de Victoria, ainsi que de nombreux représen- tants du monde des affaires — et des media d'information. . Visite nocturne... Les employées du Centre Culturel Colombien, a Van- couver, ont eu une mauvaise suprise en arrivant au tra- vail, vendredi dernier; la vitre de la porte d’entrée avait été brisée. F Il ne s’agissait pas d'un acte de vandalisme, comme il était permis de le penser au premier coup d’oeil, mais bien d’un ces abseil la. eaisse du Centre et une petite caleulatrice avaient disparu. La _caisse ne contenait qu'une faible somme, mais également des cheques a Vordre du Centre; des vérifi- cations ont permis d’en dres- ser la liste. La caisse a été découverte tout pres de la, ne contenant que deux chéques. Nee ith: ae BE nase wei nt ee me ee es pte, ay A Oi bs Sagas al Se ye easy tally lige San nn ete mas Seater me sy att nett Sata ae ae ~ tated ails oun. Sot at gd al