16 - Le Soleil de Colombie, vendredi 16 février 1990

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Suite de la page § les Anglais s’opposer a |l’accord ~ veulent que le Québec adhére & Le directeur général de la
McKenna, je crois qu'il s’agit-l4 dulac Meech, et donnons notre la _ constitution canadienne, FFHQ a suivi de prés les
d’ungeste qui pourrait nuire aux appui au Québec, ils ont besoin constate M. Thériault. discussions de la fin de
démarches orchestrées par le de nous», de trancher M. semaine et selon lui, le
premier ministre qui tente de Nadeau. «Qui plus est, le message des dénouement pourrait bien con-

trouver une solution», a admis membres de la SAANB est, on corder avec la position que
Bernard Thériault. Appui ne péut plus clair alors qu’on devrait prendre la FFHQ cette
ay 3 oe le Se BAe: semaine a Winnipeg.

ais |’intervention qui a certes cKenna a enchasser la Loi
soulevé les plus chaleureuses de la FFhQ 88», estime Auréle Thériault. [J

réactions parmi l’assemblée est ;

{ celle de Jean-Marie Nadeau, Présent a cette assemblée
ancien président de la Société extraordinaire, le directeur
(
'

ETATS-UNIS 3, CANADA 1.

nationale des Acadiens, qui a général de la Fédération des LAmericain moyen donne trois fois plus
offert un appui catégorique a francophones hors Québec, Se SAR ae core eperrae oe
l'accord. Auréle Thériault, s'est dit IBN ened oid mpage OTTAWA (APF): Malgré

pas parce qu il gugne mieux sa vie.

solidaire de la décision des ‘ tous leurs bruyants efforts
| «Plus les Carstairs, Wells, membres de la SAANB. A vous de donner. pour recruter des adhérents,
Filmon et compagnie se Se les opposants a la dualité
prononcent contre |’entente, et «L’appui décisif qui vient Li linguistique n’ont pas réussi
plus je me sens obligé d’étre d’étre donné a |’accord du lac a de véritable percée au sein de
pour, a-t-il lancé aux applaudis- Meech démontre a quel point eRe la société canadienne, qui
sements de la foule. Laissons les Acadiens et Acadiennes ? reste majoritairement favora-

ble aux services gouverne-
mentaux dans les deux
langues officielles, estime
le Commissaire aux langues
officielles.

Devant l’agitation provo-
quée par la décision de
certaines municipalités onta-
riennes de se _ déclarer
unilingues, le Commissaire
aux langues officielles,
D'lberville Fortier, a choisi de
participer au débat asa facon
en diffusant immédiatement
\’éditorial quitparaitra dans le
prochain numéro-de_ Langue
et Société, la revue trimes-
trielle du Commissariat aux
langues officielles.

«Qui a peur du_ gros
méchant loup?», demande le
commissaire dans le titre qui
coiffe son éditorial. Alors
que les Canadiens frangais
sont deplus en plus inquiets
deta montée de |'intolérance
au pays depuis les événe-
ments de Sault-Sainte-Marie,
M. Fortier s’en remet aux
récents sondages, qui réve-
lent que la plupart des
Canadiens semblent s’ouvrir

{ .
| Personne ne connait la mer comme vous, ae. davantage au pluralisme et a

| 5 nee + la tolérance. «Les études et
| les pécheurs de métier. Vous n’étes pas le genre les sondages ont constam-

a courir des risques qui pourraient vous empécher de ment mis en évidence que
gagner votre mouillage. l'opposition alapolitique des

langues officielles était trés

F ; largement le fait des plus de

La plupart des accidents en mer soixante ans et des gens

sont le fait d’erreurs humaines. La Garde coétiere sans grande instruction». M.

: : ° Fortier reconnait néanmoins
canadienne conseille donc, et vivement, Guie lesemouivanients dopo:

a tous les marins de se servir du gros bon sens. sition ala politique linguisti-
Portez l’equipement de sauvetage approprieé, que .ont consolidé leurs
ne surchargez jamais votre embarcation organisations.

et usez de prudence en tout temps! Le commissaire estime
enfin. que les  autorités
gouvernementales, nommeé-
ment les ministres et les
députés, devraient se donner
plus souvent la _ peine
d’expliquer les tenants et les
aboutissants de la politique
linguistique. «La raison en
est simple: en cette matiére
comme en toutes autres, les
absents ont toujours tort».

Arrangez-vous pour revenir...
on vous attend!

Garde cétiére Canadian © a
a8 canadienne ‘Coast Guard Canada

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