PLANCHES avec Sere Ladies «THE ORPHAN MUSES» piéce ce |’auteur québécois Michel Marc Bouchard, traduite par Linda Gaboriau, estun cadeau ane pas manquer. Dans une petite maison 4 Saint-Ludger de Milot, au Québec, 3 jeunes adultes se préparent a féterla Paqued’une fagon spéciale. Ils y feront la con- naissance d’une mére qui les aaban- donnés, vingt ans plus tot. C’est un texte qui utilise aussi bien des élé- ments tragiques que comiques. Vous pouvez voirce spectacle mis enscéne par Stephane Kirkland au Firehall Arts Centre (280 rue Cordova Est) jusqu’au 31 mars. Informations et billets: 689-0926. “SOMEONE WHO’LL WATCH OVER ME” del’auteur irlandais Frank McGuinness est histoire fascinante de 3 hommes: un Anglais, un Irlandais et un Amé- ricain détenus comme otages dans une prison libanaise. Un témoigna- ge humoristique ol se mélent cou- rage et terreur. Mise en scéne de John Cooper. A voir au Arts Club Theatre de1’ile Granville jusqu’au 6 avril. Informations et billets: 687-1644. “LULLABY IN A FLAT” de Maureen Robinson est unecomédie mystére et également une étude psycho-sexuelle. Greg emménage dans un édifice oi il croit trouver la tranquillité jus- qu’au moment ot il rencontre sa voisine. A voir au Presentation House Theatre, 333 Avenue Chesterfield, Vancouver Nord,dans une mise en scéne de Sue Ashley, jusqu’au23 mars. Informations et billets: 986-1354. A surveiller: le VANCOUVER NEW PLAY FES- TIVAL au Performance Work Theatre dans]’ ile Granville, du 19 mars au6 avril. Vous y verrezentre autre “THE SEEBLING PROJECT”, une série de courtes présentations de 15 minutes. C’est un coup d’oeil sur le théatre du futur. Je vous en parlerai davantage la semaine prochaine. Informa- tions et billets: 685-6228. Ne manquez pas le specta- cle “TROLLDOM... AS IF BY MAGIC” réalisé par la compa- gnie Axis Theatre (anciennement Axis Mime), du 28 au 30 avril. Un spectacle pour toute la famille,ins- piré du folklore scandinave. L’auteur, de descendance norvé- gienne, réalise un réveen créant ce spectacle qui touche petits et grands. Lena, une jeune fille quise croit laide ne veut pas accompa- gner sa famille au festival d’été. Avec]’aidede son grand-pére et de sa boite magique, elle fait un voya- ge au pays des lutins ot elle ap- prend ase connaitre et a découvrir son héritage culturel. A voir au Waterfront Theatre. Informations et billets: 685-6217. PAR SANDRINE M. LEJEUNE Le guitariste frangais Christian Escoudéa ravi le coeur du public vancouverois vendre- di dernier au Glass Slipper Theatre. Elevé dans la tradition musicale gitane, ce grand nom du jazz a su trouver un timbre unique, mélant le lyrisme et Pexuoérance de la tradition in- ~ Christian Escoudé en trio = camée par Django Reinhardt au sondu Bebop. Guitare de cristal ou de velours, |’instrument se plie au doigté magique de Christian Escoudé. Ceconcert fut également Poccasion de découvrir deux talentueux artistes locaux: André Lachance 4 la contrebasse, et Dylan Vanderschyff 4 Ja per- cussion, a suivreattentivement... y ENFANT D’EAU : UN FILM _ INTELLIGENT PAR SERGE MOREAU Derniére production de Robert Ménard, L ENFANT DEAU est l'un des grands crus tirés de la cuvée du cinéma québécois présenté lors des «1 4e rendez- vousdu cinéma québécois», édition 1996. _ Seuls survivants d’un terrible accident d’avion, une fillette de 12 ans, Cendrine (Marie-France Monette) doit se résoudrea vivre avec un jeune homme de 20ans, Emile (David LaHaye), dontl’age mental ne dépasse paslatrésjeune enfan- ce. llssetrouventisoléssuruneile perdue dans les Caraibes. Voila ce que l'on appelle un film intelligent, bien fait, et qui sait nous dé- montrer la fragilité de Pétre, son unicité et que la différence de l'autre c’est aussi reconnaitre la sienne sans faux-fuyant. David La Haye nous dévoile une foisde plussontalent sans tomber dans le ridicule de lachose. Un film a voir ou arevoir. LU POUR VOUS CARNETS D’UN JARDIN DE ANNE-MARIE KOENIG PAR JEANNE BAILLAUT Faire un jardin! rien de plus naturel penserez-vous! Eh bien dé- trompez-vous! Car vouloir faire pous- ser telle plante et empécher telle autre de venirs’ installer 1a ot! bon lui semble, est aprés tout aller contre nature. Tout bon jardinier vous dira que ce travail en estun de patience, de stratégies et de recommencement. C’est un peu ce que raconte Anne- Marie Koenig dans ses CARNETS D’UNJARDIN. Biensir]’auteur fait icisonnoviciat de jardiniére car, com- “me en religion il s’agit bien de rites. Et que de choses a apprendre lors- qu’on décide de faire sortir de la terre: tadis, cornichons, basilic, pivoines, pommiers etc... Savoir qu’iln’y ariende plus voyageur que la citrouille; que la bel- le tomate malgré son apparence bo- nasse, est en fait la reine des «enquiquineuses»; qu’avecses allu- tes de snob, au long cou, le glaieul ne dédaigne pas un tuteur, ot encore dé- couvrir que rien n’est plus aguichant qu’unecapucinelorsqu’il s’agit d’ag- glutiner une armée de pucerons a ses tiges, voila des choses qui ne s’ap- prennent le plus souvent qu’a travers expériences et revers. Mais dans le jardinde Mme Koenig, le bonheur est aussi au rendez vous! Simple plaisir que celui de «guetter- la démarche hésitante d’un hérisson» ou celui en- core de découvrir « les yeux de bébé ruisselant de paillettes d’or d’un cra- paud» venu habiter les traisiers du jardin. A travers ses expériences de néophyte, Anne-Marie Koenignous fait redécouvrir a travers les saisons de son jardin, le souffle d’une nature dont les mystéres sont de véritables causes d’émerveillement. Un livre ANNE-MARIE KOENIG EST JOURNALISTE AU MAGAZINE LITTERAIRE charmant et profond 4 la fois, mais surtout dréle, trés dré6le méme. Pu-. blié aux Editions GRASSET. L’orchestre, le jazz et la musique PAR NIGEL BARBOUR Je me deman- de pourquoi, tous les ans, le VSO inclut dansson programme des soirées de jazz? Je n’y ai pas d’ob- jection, au contrai- te...Jésuismémealléjusqu’a deman- der a la conférence de presse de la Saison passée, pourquoi on n’aurait pas davantage de soirées aussi vivan- tes. Il me fut répondu, sérieusement, qu’un orchestre symphonique, “ca joue des symphonies”. _ La question est 4 poser de NEWTON WAYLAND _. photo par Bill Brewer nouveau aprés deuxsoirées récentes a ]’Orphéum. Dans la premiére, “Doc” Severinsen, trompettiste de renom, était le soliste... mais un soliste pas particuliérement merveilleux et pas particuliérement apprécié. Songeons que nous avons déja, au sein de]’or- chestre, une bonne section de cuivres - (notamment un des meilleurs trom- pettistes au pays, monsieur Jerrold Gerbrecht) - qui constitue 4 elle seule un orchestre de jazz “big band” ne laissant rien a désirer. En deuxiéme partie du pro- gramme, |’excellent maestro Clyde Mitchell, chef en résidence, et lui- méme un jazzman répute, était rem- placé au podium par le trompettiste soliste. Pourquoi? Ce monsieur, bon trompettiste sans plus, ne connait rien en|’art de mener un orchestre, de co- ordonner et de faire jouer en harmo- nie, soixante-dixartistes. Alors, pour- quoi? On s’attendait 4 mieux avec la venue de maitre Newton Wayland (notre photo). Me Wayland est un jazzman trés connu, c’est un musicologue quia beaucoup étudiéle jazzaméricain des années 20-30-40; il sait trés bien diriger ]’orchestre dontil fait un “big band” . Mais, mais - Me Wayland a choisi lui aussi de faire venir une demi-douzaine de (bons) jazzmen n’appartenant pas a l’orchestre. Encore une fois, onse deman- ; de pourquoi? J’ai déja entendu, moi- , méme amateur de jazz, jouer du “hot Jazz’, du dixieland, des blues. J’ai entendu improviser 4 coeur joie les musiciens du VSO, (clarinettistes, percussionnistes) swinguant a sou- hait. Avec la meilleure volonté du , monde - (d’ailleurs mon métier exige , une ouverture d’esprit) - ces mes- sieurs invités ne jouaient pas mieux que nos musiciens. Le programe Wayland? Un. peu décevant. On a entendu mieux. J’aurais aimé un Gershwin plus aci-- dulé, moins sucré. Son “Jelly-roll— Morton” a bien capté le sens musical © de l’artiste - dont d’ailleurs Me. Wayland nousa bien expliquélesens -miais... Mais, voila. Deux fois de sui- te je suis allé 4 l?Orpheum pour une soirée de “hot, swinging, blues and jazz”. J’ai eu droit 4 deux bonnes soirées. Et pourtant, je vous jure que les cuivres, les instruments a vent, les percussions du VSO constituent le meilleur “big band” clandestin de jazz au pays. Croyez-moi. Revenez les voir une autre fois. Et de grace, cher VSO, suiveza fond votre politi- -que de mettre en vedette vos propres: : musiciens, de VRAIS jazzmen! fied ‘gree “STAR ODYSSEY” du 10 au 23 avril A PARTIR DE 4,484$ CAN. (VOL COMPRIS) Accompagné par Emile Walter 435-1405 _ “Pour vos déjeuners et vos diners” ‘926-4913 1373 Marine Dr., West Van. | BHEERRERERERRRERPRBRPRERPRRPRPRPRPRPRRPRPRPRPRSRREREREEEE Les classiques et les nouveautés de l’ONF-plus accessibles que jamais! ¢ Pour acheter ou louver des vidéocassettes de l’ONF, composez sans frais le | 800 267-7710 ¢ Pour en emprunter, adressez-vous au Centre culturel francophone de ‘Vancouver ¢ Pour en savoir davantage, consultez notre site Internet http://www.nftb.ca LOTT ce NATIONAL DU FILM DU CANADA—URe autre vision du monde - jONFOLE BREREREREREEERERERRRERPRBRERERERBRBREREREREREEERBREREEEE GO