Arts et Spectacles Entrevue avec la directrice du Centre culturel Mots d'ordre: rigueur et solidarité Continuité. Le mot exprime toute 1’ar- deur, l’énergie et la vo- lonté de la nouvelle di- rectrice du Centre cul- turel de Vancouver, Do- minique Pilon. Aprés deux mois a la téte de lorganisme franco- phone, elle dégage un premier constat: il y a énormément de travail a faire avec un mini- mum de ressources fi- nanciéres et humaines disponibles. «J’ai le sentiment que beaucoup d’efforts ont été faits mais qu’il y aeu peu de résultats. La direction a manqué de vision globale parce qui a travaillé pour l’orchestre sym- phonique de Mon- tréal. Le courant de solidarité qu’elle tente d’établir en- tre les organismes francophones s’am- plifie et s’étend. Elle a rencontré |’Al- liance Francaise et le Consulat de France. Mais le domaine de la cul- turenese limite pas a la francophonie. «Aprés le tour du jardin de la Maison, je vais voir mes voisins», déclare-t- elle. La prochaine qu’elle était surchargée. Dominique Pilon: "Il faut établir des cercles de qualité." étape est de se rap- Cela explique pourquoi une partie du travail est sur la glace», affirme la directrice tout en reconnaissant l’excellent tra- vail réalisé par Anne Goldberg durant l’intérim. Sans viser personne, elle dénote un certain état d’4me dans les organisations francophones, le manque de rigueur. Pour elle , la solution s’impose clairement. «Comme dans le monde des af- faires, il faut établir des cercles de qualité, un synonyme de ri- gueur. C’est réalisable si l’on se dote de bons outils. L’équipe dévouée, dynamique et détermi- née du centre est préte a offrir de la qualité a sa clientéle.» Cette Clientéle sera consultée au prin- temps pour déterminer ses atten- tes face au centre. Pour atteindre les quatre objectifs du centre, augmenter le procher des autres nombre de membres, diversifier organisations qui Oeuvrent au la clientéle, offrir un plus large niveaudelaculture comme la So- éventail de services et atteindre _ciété multiculturelle de Vancou- l’autofinancement, deux princi- — ver, un voisin immédiat, et le centre pes guiderontsespasdanssanou- culturel italien. Exposer et faire velle aventure: "excellence et connaitre la culture francophone professionnalisme" selon ses a travers tous les canaux possi- propres mots. Le tout ne va pas bles démontre bien 1l’ouverture cependant sans une collaboration d’esprit de cette femme venue harmonieuse et solide entre tous _ s’implanter et vivre dans sa nou- les organismes de la francopho- _ velle ville. Elle est préte a relever nie. le défi de son nouvel emploi mais Dominique Pilon a déja mis veut aussi participer a la vie ur- sur pied une rencontre réguliére _ baine. entre tous les directeurs des orga- Son attitude est simple: pour nismes habitant la Maison de la _ recevoir, il faut donner et mettre Francophonie. Elle veut ainsi créer de 1’énergie. Elle encourage for- un réseau de relations. «Ces ren- tement la communauté franco- contres n’ont pas pour but d’in- phone amontrer qu’elle est active fluencer les orientations de cha- _ car il faut enrayer cette réputation cun, mais pour faciliter notre ta- _ selon laquelle on attend que tout che au travail en partageant nos __ nous soit donné. succés», indique la Québécoise Daniel Bélanger Artistes vancouveérois a Montréal Le jury s’est prononcé. Les quatre artistes francophones de la Colombie-Britannique _ retenus pour exposer leurs oeuvres a Montréal en octobre prochain sont Diane Roy (sculpture sur fibre), Nicole Dextras (relief en papier), Sophie Fernandez (mé- dia mixte, collage, gouache, etc...). et Thierry Kéruzoré (vitrine ou fenétre sur]’environnement). Les quatre lauréats ont été choisis parmi les dix candidats qui ont participé a la Queue de |’ Art, un projet d’exposition de la galerie d’art de Matane, en collaboration avec le Centre culturel franco- phone de Vancouver. Le projet s’adressait aux artistes québécois de la reléve demeurant en région éloignée et a ceux de la région vancouvéroise. Le projet veut ainsi rap- _ teur Gilles Girard qui a choisi les procher les extrémités 4 travers quatre artistes d’ici. l’art. C’est l’artiste et conserva- D. B. i seal . ait Voix intime La jeune danseuse et chorégraphe francophone, Anik Bouvrette, présentera pour la premiere fois sa piéce, Voix in- tue lors du spectacle des étudiants de l’Université Simon Fraser, intitulé Pandemonium, les 27 et 28 mars. Anik Bou- vrette, chorégraphe de Voix intime, a obtenu en octobre 1989 la bourse culturelle de la Fondation André Piolat quil’a aidée a effectuer des stages intensifs avec des compagnies profes- sionnelles de danse 4 Ottawa, Winnipeg et Toronto. Depuis son arrivée a Vancouver en 1988 pour poursuivre un B.A. en danse contemporaine a SFU, Anik a participé a plusieurs festivals et spectacles, comme Cultures Canada a Ottawa, Dancing on the edge et New Feet a Vancouver. La jeune artiste de 23 ans a présenté son premier spectacle indépen- dant au Firehall Arts Centre en décembre 1991. Pandemonium, au Théatre de l’Université Simon Fraser les 27 et 28 mars a 20h. Billets: 7$/5$, Réservations: 291-3514. cK ek Rk LK ke VISION 5 Immédiatement aprés le journal télévisé de 16 h Rediffusion le lendemain a 9 h 30 Un magazine de la francophonie internationale, réalisé ici. Entrevues, enquétes, reportages, tout ce qui fait l'actualité dans le monde en francais. Animé par Yolaine Mottet et Francois Marchal, avec les journalistes Danielle Foucart et Anne Dussault. Voir plus Y. Mottet, E Marchal "Admirablet!" - Le Monde "Isabelle Huppert est sidérante!" - Premiére loin...d'ici. A TScible 488, 7 pee ~ |LATELEVISION * Peut varier, INTERNATIONALE Sees pee UN FILM DE ca istributeur. ablodistributeu CLAUDE CHABROL 4375W, 18th Ave. | Derniére Ine - Se termine mercredi Le monde en francais en exclusivité sur le cable. VARSITY | 222-2235 le tor'avell - 19h et 21h30 “Le Soleil de Colombie~ Vendredi 27 mars 1992