; ; 7- Le Soleil de Colombie-Britannique, vendredi 17 mars 1995 “What do yoo mean ? Ro frequent flyer points 7” “Quoi ? pas de carte de fidélité ?” Dessin de Mosman David - AUSTRALIF PAR JEAN-CLAUDE PITRE spatiale fait peu de doute selon certains. Celle-ci pourrait méme devenir un des principaux moteurs de l'économie. A condi- tion, toutefois, que le cofit des lancements soit considérablement réduit. L'ére des nobles épopées exploratoires semble révolue. A l'avenir, la principale raison d'al- | ler dans l'espace sera l'argent. C'est du moins ce que soutient Vincent Kiernan, dans un article paru dans le New Scientist’ de Londres. Une générationnouvelle d'astro-entrepreneurs pourrait bien faire fortune dans le com- merce d'équipements fabriqués exclusivement dans l'espace ou encore dans l'organisation de voyages orbitaux pour riches tou- ristes, voire la commandite d'évé- nements sportifs sidéraux. : On attribue une telle évo- lution au fait que, pendant la guerre froide, les programmes de vitrine dans la bataille (idéologique) que se livrent l'Est et l'Ouest. Avant l'effondrement, la NASA et l'Agence spatiale russe avaient pour mission de se -surpasser l'unel'autre. I n'estdonc pas étonnant qu'aujourd’hui les agences spatiales secherchentune nouvelle raison d'étre. L'Agence spatiale américaine (NASA), elle, se cherche un objectif facile 4 comprendre et qui recevra le sou- tien du public. C'est du moins, en substance, ce que souhaite son directeur, Dan Goldin. Selon lui, on pourrait rechercher une pla- néte habitable en orbite autour d'une étoile proche de la Terre. Il estime que cet objectif, et la pos- sibilité de découvrir une vie ex- tra-terrestre frappent l'imagina- tion du public et lui donnerait une raison de soutenir ce programme. L'Agence spatiale russe, quant a elle, veut concentrer ses efforts sur les missions spatiales a visée environnementale. L'Agence spatiale européenne, pour sa part, mettrait au point une nouvelle génération de satellites météorologiques, baptisés Metop, dont le lancement est prévu pour avenir de l'industrie — spaciaux constituaient une sorte — FS Dans l’espace de demain, — pa 2 = F plus de touristes que de martiens la fin de la décennie. Enfin, la NASA ccaresse, elle aussi, l'am- bition de lancer 17 satellites de surveillance météo entre 1998 et 2012. De l'autre cété du Pa- cifique, l'Agence japonaise de développement spatiale a mis en service, début 1994, son propre lanceur (H2), congu et construit par des industriels ja- ponais. Avec un poids dix fois inférieur 4 la navette améri- caine actuelle, cela pourrait bien étre la future «Honda» de l'espace. Le Japon espére aussi que l'espace lui rapportera gros. On parle de fabrication de ma- tériaux dans des conditions pro- ches de l'état d'apesanteur, de l'extraction de matériaux a la surface de la Lune et méme de l'accueil deriches touristes dans des hétels placés en orbite. Es- pérons que les techniques derecyclage seront au rendez-vous aussi, parce que dans le domaine des déchets, il y a déja del'encombrement1a-haut... Et nombreux seront tentés, pense-t-on, d'y aller ou d'y retoumer, en raison de son potentiel commercial. Une agence de Melbourne? (Floride), qui travaille pour la NASA et le Pentgone, va méme jusqu'a considérer l'exploita- tion commerciale de l'espace comme «[...] la plus grande activité indus- trielle mondiale du début du XXTe siécle». : D'abord, c'est vraiment d'une relation «extra-terrestre» dont il s'agira, puisque la quasi-totalité de cette nouvelle activité proviendra de la Terre, tout en étant en constante relation avec l'espace-proche. Il y a d'ores et déja un dispositif en place, le Global Positioning System (GPS), un réseau de plus enplus populaire auprés du grand public. I] s'agit d'un réseau de 24 satellites militaires capables de localiser, avec une précision de 100 métres, la position d'un récepteur portable sur Terre. Ce GPS a donné naissance a unenouvelle activité dans Je domaine de la fabrication de récep- teurs et est déja utilisé par certains secteurs professionnels (marins, topographes, géologues, etc.) «Ne partez pas sans lui!» pourrait devenir un slogan tout a fait approprié pour ce type d'appareil, puisque perdu en fo- rét ou sous une avalanche de neige, par exemple, vous pourriez étre sauvé par ce systéme. Dans un avenir tout proche, on pense que ce méme sys- téme de positionnement pourrait trou- ver d'autres applications terrestres, comme retransmettre la position des véhicules sans conducteur a l'ordina- teur qui les pilote. Ce dispositif per- mettrait A des véhicules, en files trés serrées, de circuler a grande vitesse et en toute sécurité. Un autre projet consiste a uti- liser des satellites pour transporter de l'électricité entre deux points du globe. L'électricité produite a un endroit se- rait transformée en micro-ondes, qui a leur tour seraient dirigées vers un miroir placé en orbite qui, lui, les réfléchirait jusqu'a une station de ré- ception. , Unautre secteur, celui des loi- sirs, déja trés lucratif sur Terre, pour- rait trouver ici matiére a exciter l'ima- gination. La société Luna, implantée en Virginie, envisage de construire un véhicule tout-terrain robotisé et de Caromets & Waters Sptd lenvoyer sur la Lune d'ici 4 1997 - coft oscillant entre 90 et 120 mil- lions de dollars. Ce véhicule serait piloté de la Terre par un dispositif a réalité virtuelle. Luna espére en com- mercialiser les séances de conduite et organiser... une compétition mon- diale pour trouver le premier pilote! Néanmoins, onconsidére que le plus grand impact de l'industrie spatiale se situera dans de nouvelles activités qui s'exerceront loin de la surface du globe, des activités qui nécessiteront des techniciens.aptes 4 travailler en apesanteur pour cons- truire des stations orbitales, des hé- tels et des centres sportifs en orbite. Pour y parvenir, toutefois, il sera primordial d'abaisser les cofits de construction et de lancement, de 40 000$/kg (présentement), a envi- ron 200$/kg dans un proche avenir. Laclé pour le développement de vols spaciaux a grande échelle réside, comme dans bien des cas, dans le cofit. La prochaine génération de fu- sées, «version économique», serait déja en cours de développement. L'an- née derniére, on apprend que McDonnell-Douglas a réalisé des essais sur une fusée expérimentale réutilisable, baptisée Delta Clipper. Diici a I'an 2000, une version en grandeur réelle pourrait emmener des passagers dans l'espace, pour «seu- lement» 500$/kg de charge*. Le Delta Clipper est un exemple de ces fu- sées, dont la maintenance et la con- ception seront simples, tout en inté- grant des matériaux solides et légers. Ils seront peu onéreux et construits en de nombreux exemplaires. Le «Modéle T» de l'espace est né! ° Comme il en sera moins cot- teux d'aller dans l'espace, plus les activités de commerce et de recher- ches y seront facilitées. Il pourrait s'avérer que les promesses commer- ciales de l'espace soit a l'image de la soif de l'or et des matiéres premiéres qui ont été au coeur de I'exploration du Nouveau Monde il y a 500 ans, et qui m'a valu lI'honneur de naitre en cette terre. Enfin, les supporteurs de ces projets spaciaux soutiennent que, a l'avenir, les historiens pourraient estimer que la mise au point de cette infrastructure spatiale a eu le méme effet stimulateur sur I'6conomiemon- diale au début du XXle siécle, que la construction des grands réseaux rou- tiers au XXe siécle et celle des ré- seaux ferroviaires au XIXe siécle. Mais, il faudra étre vigilant : méme la-haut, déja, l'avenir de l'humain est menacé par une véritable ceinture de déchets qui orbite autour de la Terre. Des millions de débris - un probléme que l'on considére pour le moment presque insoluble - qui font peser un réel danger pour les structures et les engins orbitaux et, bien sir, pour les humains qui voyagent dans l'espace. La collision type se produirait 4 un angle de 45 degrés a la vitesse de 32 500 Km/h! 1 Hebdomadaire, Grande-Bretagne. 100 00 exemplaires chaque semaine. Cette revue collecte et répercute les informations sur l'actualité scientifi- que et technique dans 150 pays. ? Harris Government Aerospace Systems. William Braselton. 3 A ce prix, combien vous en cofite- rait-il pour faire le voyage? | CN AMERIQUE DU NOR APPEL D'OFFRES POUR LE REDRESSAGE A CHAUD ET LA POSE DE _ RENFORTS SUR LES PONTS FERROVIAIRES SITUES AUX P.M. 7,3 ET 60,8 DE LA SUBDIVISION DE SKEENA PRES DE TERRACE (COLOMBIE-BRITANNIQUE) Les travaux a effectuer comportent le redressage a chaud d'un élément déformé, ainsi que le faconnage et la pose de renforts sur la membrure inférieure de l'ouvrage du p.m. 7,3 et sur les montants de bout de l’ouvrage du p.m. 60,8. Tous les travaux doivent s'effectuer sans interruption des circulations, de facon a perturber le moins possible l'exploitation de la ligne. Une visite de reconnaissance aura lieu le jeudi 16 mars 1995. Les offres cachetées seront recues dans les enveloppes fournies dans le dossier d’appel d'offres jusqu’ au jeudi 30 mars 1995, a midi, heure normale des Rocheuses. Le dossier d'appel d’offres peut étre consulté a partir du lundi 6 mars, ou étre obtenu a partir de cette date contre remise d'un chéque visé non remboursable de cinquante dollars libellé au nom de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, au.bureau de l'agente de I'Ingénierie - Contrats, au 16€ étage du 10004, 104© avenue, Edmonton (Alberta), au bureau de l'ingénieur de district adjoint, au 2& étage du 11717, 138€ rue, Surrey (C.-B), tél. (604) 589-6602, au bureau de I'ingénieur de district, 602 - 299, Victoria Street a Prince George (C.-B.), (604) 585-8282. Avant de se présenter pour une consultation du dossier, il est conseillé de télephoner pour savoir s'il est arrivé. Les offres doivent étre accompagnées d'une caution correspondant a 10 % de leur montant et établie au nom de le Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada. Renseignements techniques et rendez-vous pour la visite : M. Jim Lowe, ingénieur de projet, Edmonton (Alberta), (403) 421-6083. Renseignements sur I'appel d'offres : M™ Diana L. Novak, agente de Ingénierie - Contrats, Ouest canadien, Edmonton (Alberta), (403) 421-6382, ou numéro sans frais 1-800-896-7977. Le CN se réserve le droit de rejeter toutes les offres et ne s'engage pas a accepter la plus basse. R.B. Boyd Premier vice-président Quest canadien Edmonton (Alberta) APPEL D'OFFRES LA RECONSTRUCTION D'UN PONT EN BOIS AU P.M. 6,6 DE LA SUBDIVISION DE KITIMAT PRES DE TERRACE (COLOMBIE-BRITANNIQUE) L’opération concerne la reconstruction d’un pont en bois d'une longueur d’environ 1 250 pieds et d'une hauteur de 75 pieds. Le bois nécessaire, scié et traité, se trouve déja a pied d’oeuvre. Les travaux a effectuer comportent : battage de pieux, pose de longrines de liaisonnement, montage des palées en bois a établir sur les pieux de fondation, remplacement de traverses sur le tablier et adjonction de passerelles de service. Tous les travaux doivent s'effectuer sans interruption des circulations, de facon a perturber le moins possible l’exploitation de la ligne. Le pont se situe au p.m. 6,6 de la subdivision de Kitimat, environ 6 milles au sud de Terrace. Une visite de reconnaissance OBLIGATOIRE aura lieu le mercredi 15 mars 1995. Les offres cachetées seront recues dans les enveloppes fournies dans le dossier d'appel d’offres jusqu’ au jeudi 30 mars 1995, a midi, heure normale des Rocheuses. Le dossier d'appel d’offres peut étre consulté a partir du lundi 6 mars, ou étre obtenu a partir de cette date contre remise d’un chéque vise non remboursable de cinquante dollars libellé au nom de la Compagnie des chemins de fer nationaux du Canada, au bureau de I'agente de I'Ingénierie - Contrats, au 16€ étage du 10004, 104© avenue, Edmonton (Alberta), au bureau de l'ingénieur de district adjoint, au 2© étage du 11717, 138° rue, Surrey (C.-8), tél. (604) 589-6602, au bureau du directeur de district, au 3e étage du 145 3e avenue, Kamloops (C.B.), (604) 371-5421 ; au bureau de ringénieur de district, 602 - 299, Victoria Street a Prince George (C..), (604) 585-8282. Les offres doivent étre accompagnées d'une caution correspondant 4 10 % de leur montant et établie au nom de le Compagnie Ges chemins de fer nationaux du Canada. Renseignements et rendez-vous pour la visite : M. Jim Lowe, ingénieur de projet, Edmonton (Alberta), (403) 421-6083. Renseignements sur l'appel d’offres : M™ Diana L. Novak, agente de "Ingénierie - Contrats, Ouest canadien, Edmonton (Alberta), (403) 421-6382, ou numéro sans frais 1-800-896-7977. Le CN se réserve le droit de rejeter toutes les offres et ne s'engage pas a accepter la plus basse. R.B. Boyd Premier vice-président Quest canadien Edmonton (Alberta)