pare: ee se us a la ae Information lors qu’on s’indigne ré- A guligrement dans 1’Ouest canadien devant 1’im- possibilité de trouver du travail dans la fonction publique fédé- rale pour cause de bilinguisme, les statistiques révélent que les postes bilingues ne comptent que pour 3,4 pour cent de tous les postes de la fonction publique fé- dérale dans cette partie du pays. En fait, c’est au Québec que le nombre de postes bilingues est aun niveau trop élevé, et cela, de l’avis méme du Commissaire aux langues officielles. Au Québec, al’exclusion de larégion de la capitale nationale, la propor- tion des postes bilingues est de prés de 54 pour cent, et elle ne fait que croitre, alors que la minorité anglophone ne forme que 13 pour cent de la population. Dans son premier rapport annuel depuis son entrée en fonc- tion en juin 1991, Victor Goldbloom écrit que ce déséqui- libre est injustifié. Dans la ville de Québec par exemple, ot 2,2 pour cent de la population est de langue minoritaire, 41,8 pour cent des Rapport du commissaire aux langues officielles Les mythes tiennent bon postes sont bilingues. La propor- tion des postes bilingues dans la ville de Québec est de 6 a 16 fois plus élevée que dans les autres villes canadiennes qui ne sont pas situées dans une région bilingue et quiont pourtant une minorité de méme importance numérique. On retrouve évidemment le méme phénoméne en ce qui conceme le service au public, alors que 42,2 pour cent des postes au Québec exigent la connaissance des deux langues officielles. Le Commissaire pointe du doigt la prime annuelle au bilinguisme, de 800$, qui selon lui semble grossir inutilement le nombre de postes bilingues au Québec. Pour réduire le nombre de postes, il suggére qu’on tienne compte des besoins linguistiques de la clientéle dans la répartition du travail. Si le nombre de fonction- naires bilingues est trop élevé au Québec pour répondre a la clien- tele, ilen est autrement a | Tle-du- Prince-Edouard, 4 Halifax, en Ontario, et dans les provinces de l’Ouest. Dans toutes ces régions, le Commissaire aux langues offi- cielles indique qu’il n’y a tout simplement pas assez de postes bilingues pour servir le public. Il ne faut donc pas s’éton- ner d’apprendre que la plupart des 1301 plaintes recues par le Commissariat aux langues offi- cielles en 1991 portaient surtout sur la langue de service au public, et que 87 pour cent de ces plaintes provenaient des francophones. Le plus grand nombre de plaintes venaient de 1’Ouest... et de la ré- gion de la capitale nationale! Bonne nouvelle cependant: aprés une augmentation en 1989 et 1990, le nombre total de plaintes est revenu ala moyenne annuelle des dix derniéres années. Dans l’ensemble, le rap- port donne une bonne note a plu- sieurs institutions fédérales en ce qui concerne la langue de service. Il en est tout autrement pour la langue de travail, alors qu’un sur- veillant sur cinq au sein de la fonction publique fédérale est tou- jours incapable d’encadrer les employés dans leur langue. La situation perdure depuis de nom- breuses années puisque le gou- M. Harley Trudeau, Directeur adjoint Edifices du Parlement V8V 1X4 Télécopieur: 387-1470 Professeur(e) tuteur(trice) Le Bureau des langues et des programmes multicullturels est 4 la recherche de professeurs francophones compétents pour assister les éléves qui s'inscriront a des cours par correspondance en francais, et corriger leurs devoirs et leurs examens de fin d’étape. Les cours par correspondance offerts en francais sont les suivants: Si vous croyez posséder les qualifications requises, veuillez faire parvenir un curriculum vitae détaillé d'ici le 31 mai 1992, en mentionnant les cours pour lesquels vous présentez votre offre et le numéro de référence 200 a: : Bureau des langues et des programmes multiculturels : Ministére de I'Education et ministére responsable du Multiculturalisme et des Droits de la personne Victoria (Colombie-Britannique) Nous nous engageons face aui principe de I'équité en matitre d'emploi Le Soleil de Colombie vernement fédéral a toujours re- fusé de réglementer |’ utilisation de la langue de travail dans les institutions fédérales. Le rapport annuel fournit aussi uneréponse éloquente a ceux qui critiquent les coats du bilinguisme officiel. Ainsi, les 254 millions qui sont versés aux pro- vinces pour l’enseignement du francais ou de |’anglais ne repré- sentent finalement que 4 pour cent des 7,2 milliards que le gouverne- ment fédéral verse annuellement pour l’enseignement postsecondaire. Pour ce quiest de la prestation des services dans les deux langues officielles, il n’en coiite au gouvernement fédéral que 3$ pour chaque mille dollars des dépenses fédérales. Lors de son entrée en fonc- tion, Victor Goldbloom avait in- diqué qu’il voulait combattre les fausses perceptions entourant les langues officielles. Aprés avoir fait le tour du pays, le Commis- saire est forcé d’admettre que les mythes ontla vie dure lorsqu’ilest question de bilinguisme. Et cela le rend profondément inquiet. Ainsi les propos recueillis lors des travaux du controversé Forum des citoyens du Canada illustrent bien, selon Victor Goldbloom, combien les Cana- diens comprennent mal la politi- que linguistique canadienne. Victor Goldbloom croit d’ailleurs que le gouvernement fédéral est responsable du climat d’incompréhension linguistique au pays, en n’informant pas adéquatement les Canadiens. En fait, la derniére publication fédé- rale sur la politique linguistique remonte a 1977. «Le fait que les gouvernements n’aient pas jugé utile, depuis lors, de fournir a tous les Canadiens une explication claire de la dualité linguistique a laissé le champ libre a ceux qui s’ évertuent ajeter del’ huile sur le feu.» Sans les nommer, on devine que Victor Goldbloom fait sur- tout référence 4 ceux qui luttent activement contre le bilinguisme au sein de mouvements politiques. Selon le Commissaire, il est temps que les gouvernements et les leaders de la société «osent enfin parler du role qu’ ont joué les langues officielles dans V his- toire du Canada:» APF \ The Vancouver Trolley Vancouver, C.-B., Canada, VSN 1P8 Télécopieur: (604) 251-5923 vous souhaite un Joyeux "Victoria Day"! i Company Ltd. 2091, 6@me ave Est, Tél.: (604) 255-2444 y, Centre d'accueil FOYER MAILLARD Service infirmiers 24 heures sur 24 Personnel bilingue Bed & Breakfast offert 25,00$: Nuit et petit déjeuner 34,00$: Nuit et trois repas 1010 AVENUE ALDERSON MAILLARDVILLE, C.-B. V3K 1W1 Tél: 604-937-5578 Soins prolongés Vendredi 15 mai 1992