6 — Le Soleil de Colombie, vendredi 7 octobre 1983 Société Historique Franco-Colombienne 9, Broadway Est, Vancouver, C.B. VST 1V4 Tél. 879-3911 il Lettre ouverte aux francophones de Colombie britannique Francophones, ot étes-vous, Vous souvenez-vous de ce jeu de cache-cache ou jeu du loup? On chantait & tue-téte, pendant que l'un de nous se cachait; “promenons-nous dans le bois, pendant que le loup n’y est pas, si le loup y était, il nous ; grand es-tu, entends-tu, que fais-tu?” C’était un feu “favori as enfance, et il serait bien étonnant que beaucoup d’entre vous a entendez-vous, que faites-vous? veillance et secours mutuels de Victoria. Une maison fut louée et aménagée en hépital pour soigner les indigents et les malades; le Docteur Clerjon, diplomé parisien était Méde- ne le connaissent pas! cin en chef et avait ainsi le : : : sees contréle de cet hépital de Mais pourquoi le mention- peu partout, mais ils ont t ner ici? En serais-je venu a écrire des mémoires? N’ayez crainte, je n’en suis pas encore la! (j’entends déja lés rires mo- queurs... vous vous doutez pourquoi... mémoires de loup ou mémoires d’un...!) Le jeu du loup mérite cependant d’étre mentionné! En effet, cela me rappelle le jeu du loup que de chercher les Francophones en C.B. Parmi la “forét des noms” que représentent les annuaires té- léphoniques, on peut se pro- mener des heures durant, a essayer de découvrir les Fran- cophones; on devine leur présence, mais il n’est jamais facile de les trouver. Il y a des noms francais a chaque page ou presque des annuaires (faites en vous-mé- _ me Il’expérience, vous verrez que je dis vrai), mais com- ment savoir qui, parmi tous ces noms aux raisonnances latino-gauloises, est _réelle- ment francophone? D’autre toujours fait montre de cou- Tage, d'imagination ct de savoir-vivre. Un compagnon de Simon Fraser QUESNEL, cela ne vous dit rien? : Il était de ces Canadiens Francais, compagnon de Simon Fraser qui participa a la célébre expédition de 1808 pour atteindre la céte Ouest; et Léon Labine, et Jean Fortier? On peut voir encore aujourd'hui leur travail de. charpenterie dans le vieux “bastion” dé Nanaimo. Le 25 avril 1858, n'est. peut-étre pas une date impor- tante pour vous, ce le fut certainement pour les quelque 250 ressortissants frangais ar- Le fait le plus évident de cette population frangaise de la Nouvelle Calédonie, est celui d’avoir jugé possible la publication d’un journal fran- cais, Le Courrier de la Nou- velle Calédonie, en septembre 1858. Le succés fut sans doute .de courte durée (9 numéros, au total), l’éditeur Paul de Garro. ayant probablement surestimé le potentiel écono- mique d'une telle aventure. Quoiqu’il en soit, la com- munauté francaise était fort bien acceptée a Victoria ot ché par le Gouverneur Douglas en la position de “Receveur d’Impéts” (agent du revenu) pour le District de Fort Dallas a l’embranche- ment du Thompson (Kam- loops, aujourd’hui); c’était une preuve de la position privilégiée dont jouissaient des Francophones, en ce temps 1a. Au cours du Printemps 1858, OJ. Travaillot avait pénétré assez loin dans l’inté-, rieur de la Province a la recherche de gisements mi- Nous pourrions nous attar- der sur d’autres personnali- tés de ce temps: Mr Deffis, Mr. Sandrte et sa chorale “La Société des Enfants de Paris” en 1855; Mme Pettibeau et, son “Pensionnat de jeunes filles’ ouvert en 1853; Mes- sieurs Jules Rueff et Sosthéne Driard qui furent a la téte de la communauté. francophone /f extn de Victoria, l'un marchand,\% (gh l'autre hotelier, dont le “Colo-|f @& nial et Driard House” devint {4 le centre des activités fran-mg vingt lits (il ne coutait que le prix des plus bas, de UN dollar par mois pour s’y faire soigner) . Nous aurons l’occasion de revenir sur ces pionniers de. Victoria; il en est d’autres dont nous devons parler main- tenant, qui laissérent la ville derriére eux pour défricher les terres des vallées fertiles, tant en Okanagan que dans la vallée d’Alberni. a rivant a Victoria sur le bateau caises. ert part, comme déceler les mil-’ a yapeur “Commodore”; ils !’on disait de ses membres niers (de l’or avant tout) et s eal liers de Francophones dont le yenaient de San Francisco: quwils étaient “silencieux, or- réguliérement il avait fait 2 agit! nom hérité d’ur ancétre hors parmi les 450 voyageurs venus donnés, travailleurs et dé- parvenir des rapports au Gou- Maison aménagée ma) de France et de Navarre, chercher fortune dans les brouillards. Plus il en vient, verneur. Nommé agent du re- en hépital . s cache I’identité? mines d’or de Colombie bri-- | mieux ¢a vaut”. (Le Victoria venu, il eut Vautorité de : ee fgssee tannique. On ne pourrait Colonist du 25 novembre remettre des permis aux pros- se : Un long parler de chacun d’entre eux, 1861). pecteurs miniers et de recevoir Ces derniers furent aussi : car ils n’ont pas tous fait des les droits et taxes pour le gou- _responsables de la formation, silence » exploits dignes d’étre retenus : vernement. le 24 février 1860, de la : - pour la postérité! : Le Capitaine Société Francaise de bien- C'est 12 que le jeu com- _—_ Néanmoins, ils venaient re- ” Travaillot eae ates BGh Beck es gees qeniare sie tame Be ep “Il recut l’autorité d’établir Procurez-vous dez-vous? Que _ faites-vous? Mais y a-t-il quelqu’un pour répondre? Non, bien sir; il n'y a qu'un long silence. Tout porte a croire que les Franco- phones ne sont qu'un mythe; si l'on se fie A l'opinion publique: “Des Francophones en C.B.? a part Maillardville, il n’y en a jamais eu!” N’est-ce pas, en effet, ce qui ressort des statistiques lors- triotes suffisamment impor- tant pour étre reconnu com- me groupe d’un caractére national. L’un d’entre eux, le Capi- taine Travaillot fut embau- (i to ahem ret gure eras PROPRIETAIRE, P. DE GARRO. BEDACTRUR, W. THORETOS, 1 ae Rs wis om aReRa PRIX DE L’ABONNEMENT. et de maintenir une force de huit hommes au service du gouvernement, et d’assermen- ter toute personne acquérant un permis d’exploitation mi- niére, comme agent de police spécial, afin d’assurer l’ordre et de faire régner la loi. On lui doit encore aujour- dhui la planification de la ville de Hope, qu'il fit avec le Caporal William Fisher du les publications de la SHFC Le Courrier de la Nouvelle Calédonie {Premier journal francophone de la C.B., 11 septembre — 8 octobre 1858) O Le Courrier de la Nouvelle-Calédonie .informait les colons et chercheurs d’or Trance bones dans les poeieerions an- ip D Big beds SOE LS ag @Payebio é'evance.) éni quiil est question des pion- EDITION PARAISOANT EDITION Genie Rovak: Jugez en Seapihe me; Reproductions niers qui ont bati cette pro- Trete fete par Semaine. : des 9 exemplaires: existants:. vince. Ge fut encore le cas en Us as @16 60. { Us on G10 00. : $1.50 plus $1.00 de frais d’envoi Aoit dernier, lors d’une expo- Miz mols @ 00. | Six mois 8004: s Total:$:3 ce (8) sition de la B.C. Historical Un samdre 13. [ Us vemre $8. La Société des : Association a la Bibliothéque Enfants de Paris municipale de Vancouver;. a peine était-il fait mention des Francophones, mis a part leur présence a Maillardville. Les pionniers de toute origine étaient mentionnés et méme largement représentés; pour les Francophones: un long silence! Eh bien, non et non! On ne peut accepter d’étre éliminé ainsi de l’histoire, sans rien dire! Francophones, montrons de quel bois nous sommes faits! I] est temps que nous Regard sur. Maillardville ‘ehegtcee un condensé en AGENTS 4 L'INTERIEUR. Il est intéressant de noter, nous dit Willard Ireland, dans son article sur les Francais en: Colombie britannique (B.C. Historical Quaterly, Vol. XTII— N° 2, 1949) dont sont extraits les faits ici mentionnés, que la plupart des rapports officiels de Travaillot au Gouverneur , étaient écrits en francais; ils furent ainsi transcrits dans les documents. parlementaires: ren 1909 et 19101 eélébrés au cours des 89 Roel oss années. 7o:85.00 plus, $1.00- de frata| —— des cadreits og cat “ Pes Ee, Be me fait pas défaut, jfcspero ue be Cosrritr de Ia Nouvelle-Calé : Obinclus: Ohdque ou mandat postal de. A) ‘aneo-Colom| tiara mn promet a SAGs aa wv il Moe 2 que ig “Papers relative to the Affairs = ay nom de “Société Historique Fr: ee AW) sera aussi satisteisant pour los : 5 ° : fassions comprendre aux ha- of B.C.”; on peut se de- : bevvescevoneessseedecrscseederseeveeseeesreseeetel bitants de cette province, qu’a Stele Bow uns ef des antres quit pout mander, aujourd'hui, ce, + i toute €poque de uis tes pre- dake dis titre tout deveud garvitent. qu’en pensérent les membres ohdressethe eh: Gin: 6 diei Aas idee ie eee miers Blancs venus a l'Ouest, officiels du Gouvernement ; ates Sa rae : : il y eut_un grand pourcen- P- DE GARRO. tant a Victoria qu’a New + Ville: pagesedsgetntn te «res sveessses Province: .......: tage de Francophones; ils sont Westminster; peut étre > ke : : venus pour des raisons bien étaient-ils parfaitement bilin- . : Code p ote oe eee eet, eno diverses, ws sont arrivés am gues! ; MOVES ALE PEER CNG 84.4.0 49 60 0/8660 0 vleieis oe eer cieieig soccer s ses it ren EST Sle: A) feare. 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