en — es INFORMATION ‘10 - Le Soleil de Colombie, vendredi 13 octobre 1989 Point de vue «La francophonie: un grand jeu d’échecs...» déclare Henri Bergeron MONTREAL (APF): «On a beau dire et beau faire, la francophonie au Canada ou en Amérique du Nord, c'est un grand jeu qui se joue. C'est en fait un jeu d’échecs dont toutes les piéces se proménent sur l'immense échiquier de notre continent». C’est ainsi que s’articulait le discours de M. Henri Bergeron lors du Grand Rallye des francophones del’Ouest... dans Est, un souper bénéfice au profit du college Mathieu de Gravelbourg en Saskatchewan, qui avait lieu a Montréal le samedi 13 septembre dernier. M. Bergeron reprenait sa place derriére un micro aprés une longue carriére d’animateur. Sa voix veloutée lui a permis de se faire entendre chez lui au Manitoba a ses débuts, et de poursuivre sa carriére a Hull et plus récemment a Montréal. M. Bergeron fait partie de ceux qui n'ont pas oublié leurs racines. En comparant la francophonie en Amérique du Nord aun jeu d’échecs, il envoie aux siens une mise en garde. «Si j'ai utilisé le jeu d’échecs, cest que je voulais laisser entendre le mot «échec», mais en méme temps dire que si nous apprenons a jouer, |’échec est beaucoup plus lointain». Mais comment faire dans un pays ol: pour chaque Canadien francais, il existe 49 ou 50 anglophones? Chacun a son réle a jouer. Henri Bergeron attribue, dans ce jeu a |’échelle nationale, le réle du roi ala ville de Montréal, la «métropole frangaise d’Amérique». Il ajou- te, d’un ton ironique: «Mon- tréal, quil faut quelque peu farder pour lui garder son visage francais. Vous connaissez la vulnérabilité du maquillage et tous les soins que cela exige. Pommade dela Loi 22, chirurgie plastique 101, et tout récem- ment, traitement épidermique intérieur-extérieur 178». Poussant toujours plus loin sa vision, il voue a la ville de Québec le réle d'une reine, celle de gouverner, le gouvernement du Québec étant «/e seul véritable levier des Canadiens frangais en Amérique du Nord». «Je dis quil y a des atouts partout en Amérique du Nord. Le gouvernement canadien en est un, avecles appuis qu'il peut donner, par exemple, aux minorités en Saskatchewan, en Alberta, au Manitoba, en Acadie, également». Enri Bergeron répéte que ces gens-la ont tous des réles a jouer. «lls ont a s’affirmer en temps opportun, faire connaitre égale- ment leurs besoins, faire les réclamations quil leur faut. Mais également donner leur créativité au reste de la francophonie. Je réve du jour ou, par exemple, on aurait une troupe acadienne qui jouerait dans nos théatres a Montréal ou a Québec. Je réve du jour ou une troupe manitobaine viendra passer un mois a jouer, je ne sais pas moi, au TNM [Théatre national de Montréal)». Il avoue cependant, que ces échanges ne se feront pas sans une entraide, un partage entre les francophones du Québec et les minorités francophones d’Amérique. C’est alors que M. Bergeron parle de son désir d’établir une meilleure compré- hension entreles deux groupes. ll fait remarquer que le Québec connait ce méme genre de relation avec la France. «Trés souvent, on trouve que les Francais nous traitent un peu de haut au Québec, ‘et les Québécois font un petit peu la mémechose. Mais les Montréa- lais le font un peu avec les gens du Québec». Et il laisse sous-entendre que cela n’aide pas du tout au partage. D’aprés ses propos, il est évident pour lui que les minorités sont loin d’étre uniquement des pions dans toute cette affaire. «Regardez les victoires, par exemple, de la Saskatchewan. Vous avez obtenu maintenant de pouvoir diriger vos écoles frangaises, vos commissions scolaires francaises. Et bien, cest une victoire dont tout le reste de la_ francophonie nord-américaine devrait se réjouim. Et il revient fidélement a l'image du jeu d’échecs pour affirmer que «/a, vous n’avez pas joué que le réle d'un pion, vous avez joué un bon cavalier, ou Les concours radiophoniques de Radio-Canada: Chorales d’amateurs 1990 Tous les deux ans, les Réseaux francais et anglais de la Radio de Radio-Canada encouragent la pratique du chant choral a travers le pays par un grand concours national dont la bourse totale en 1990serade 23 500$. Neuf premiers prix de 1 500$, neuf deuxiémes prix de 1 000$ et deux prix spéciaux de 500$ chacun récompensant la meilleure interprétation d’une oeuvre canadienne seront offerts aux chorales d’amateurs. Celles-ci sont réparties en ~8 catégories: chorales d’enfants; chorales de jeunes; chorales mixtes; petites chorales mixtes; chorales a voix égales (comprend deux sous caté- gories pour les chorales d'hommes et de femmes); grandes chorales;. chorales ethniques, et musique chora- le contemporaine. Par chora- les d’amateurs, on entend toute chorale canadienne qui se réunit réguliérement et dont les membres ne recoivent habituellement pas de cachet. Aprés une premiére sélec- tion régionale (les chorales seront jugées d’aprés un ruban qu’elles auront présen- té), les finalistes nationaux seront désignés par un jury de cing personnes. Ces finalistes seront enten- dus en mai prochain sur les ondes dela radio frangaise de Radio-Canada dans le cadre d’une émission spéciale. Claire Bourque, la réalisa- trice de |l’émission «Les Feux de la rampe», diffusée au Réseau FM Stéréo, est la responsable du Roncoe ls cee etl oe senile eg: te Sh nb ie ete ee = oe ae ee ee ee pour le Réseau frangais. Le formulaire d'inscription qui contient tous les rensei- gnements pertinents au Concours peut étre obtenu en s’adressant au: Concours Chorales d’ama- teurs - 14e étage Radio-Canada C.P. 6000 Montréal (Québec) H3C 3A8 Tél.: (514) 597-4551 N.B.: La date limite pour s'inscrire est le 9 février 1990. Donnons & la Fondation des: maladies du coeur. une bonne tour s‘est déplac: Chaque joueur est donc utile, méme les fous du roi, qui ne sont pas si fous puisqu’en anglais, ce sont les «bishops». Quant a «l’adversaire», dit-il mieux vaut s’en faire un partenaire de jeu et apprendre a utiliser seS moyens pour améliorer la qualité de notre jeu. «L’anglais devient de plus en plus, il faut bien l’avouer, une langue universelle de communi- cation. Lanétre, le frangais, qui aprés avoir exercé un réle trés important comme langue de la diplomatie, continue a se maintenir dans les _ milieux intellectuels et culturels. Cette constatation nous permet de gagner a notre cause de nombreux anglophones qui voient dans le bilinguisme individuel une facon de se hisser aun niveau plus élevé et de s’assurer la réussite. Les nombreuses écoles diimmer- sion qui ont vu le jour au cours des vingt derniéres années ne sont pas I’effet du hasard». Apprendre a jouer le jeu afin d’échapper al’échec, apprendre a nous connaitre entre majori- taire et minoritaire, apprendre a maitriser salangue et communi- querlebon goat denotreculture frangaise, tant de conseils et de points soulevés pour cet homme remarquable. Cet hom- me qui croit profondément au frangais comme outil de communication et d’expres- sion. «Cest une langue belle... a condition qu elle soit bien écrite et bien parlée». Alors, a qui le tour de jouer? i’ Décision 89-771. Canmore et Banff (Alb.), La Blairmore (Alb.); Elkford (C.-B.), La nouvelle CFGP, Grande Prairie (Alb.), La nouvelle VANVIC, Vancouver, APPROUVE Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission DECISIONS MH Acquisition Inc., au nom des sociétés suivantes devant 6tre constituées: La nouvelle CFAC, Calgary, - Transfert du contrdle effectif des cing sociétés devant étre constituées susmentionnées et celui de !a Mountain FM Radio Ltd. ala Rogers Broadcasting Limited. Oi puis-je lire les documents du CRTC? Les documents du C.R.T.C. peuvent étre consultés dans la «Gazette du Canada», partie 1, aux bureaux du C.R.T.C. et dans la section référence des bibliothéques publiques. Les décisions du Conseil concernant un titulaire de licence peuvent 6tre consultées, a ses bureaux, durant les heures normales d'affaires. Vous pouvez également obtenir copie des documents publics duC.R.T.C. en rejoignant le Conseil a: Ottawa Hull (819) 997-0313; Halifax (902) 426-7997; Montréal (514) 283-6607; Winnipeg (204) 983-6306 et Vancouver (604) 666-2111. Canada CKIC nouvelle CJOC, Lethbridge et Victoria, etc., B.C. iv Décision 89-777. Rogers Broadcasting Limited, représentant une société devant étre constituée (NEWCO VANVIC) (anciennement la Silkirk Broadcasting Limited), Vancouver (C.-B.) APPROUVE - Licence visant |’exploitation d'un réseau radiophonique de langue anglaise pour la transmission de |’émission «Sportstalk» du Jundi au vendredi, expirant le 31 aoit 1992. Ou puis-je lire les documents du CRTC? Les documents duC.R.T.C. peuvent étre consultés dans la «Gazette du Canada», partie 1, aux bureaux duC.R.T.C. et dans la section référence des bibliothéques publiques. Les décisions du Conseil concernant un titulaire de licence peuvent étre consultées, a ses bureaux, durant les heures normales d'affaires. Vous pouvez également obtenir copie des documents publics du C.R.T.C. en rejoignant le Conseil a: Ottawa Hull (819) 997-0313; Halifax (902) 426-7997; Montréal (514) 283-6607; Winnipeg (204) 983-6306 et Vancouver (604) 666-2111. Canada Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes Canadian Radio-television and Telecommunications Commission DECISIONS CRTC APPU YONS 3 LEUR PROJET