notre ville De tout en ville...! par Edmond Girault Le Groupe Francophone va terminer -sa saison d’hiver va @tre tenu A la Salle Pa- roissiale, rue Heather, au profit de l’Ecole St-Sacre- ment (24 avril Aa 20 h 30). Un bal pas ordinaire A ne pas manquer. L’orchestre ‘*Les Dynamiques’’ sera 1a et si vous aimez danser un tango, twist, java ou danse carrée, vous @tes sfrs de passer une bonne soirée. En attendant d’avoir notre canal francophone de télé- vision, il serait intéressant de voir CBUF-FM s’enten- dre avec CBUT pour nous en beauté. Son prochain bal: | produire une émission télé- visée de variétés et d’Infor- mation de Vancouver. M. A.M. Joly se lance dans une nouvelle carriére ; conférencier. Il parlera du ‘Pays du Méhari blanc’’. Avec un tel sujet j’ai des suggestions 4 faire aux Co- pains : Au pays des ondes bleues et pacifiques avec Jacques Baillaut ou bien Au pays de 1éléphant blanc canadien-frangais par W. A.C. Bennett ou bien... Il y a trois ans, Vancouver ne comptait aucune associa- tion active. Vint 196% et la naissance du Groupe Fran- cophone : aussitot des per- sonnes parlérent de former un autre club. Résultat 1970, Les Copains, club concurrent, ayant 4 sa téte M. et Mme Cenerelli. Ce n’est pas tout ; 1971, cer- tains parlent de réactiver Le Cercle canadien-fran- gais de Vancouver. Tout cela pour une ‘‘clien- téle’’ peu active. Voyons | Soyons sérieux ! UN club actif serait suffisant. Fu- sionnez, mes enfants, fu- sionnez !!! */e@st parfaitement bilingue et Mon salut de la semaine : la bienvenue au nouveau Mi- nistre provincial du travail; M. James Chabot. M. Chabot évitera A notre Premier Ministre provincial, M. Bennett, d’envoyer le courrier regu du Québec au département des langues étrangéres pour traduction. Les affaires municipales par le Conseiller Municipal, Harry RANKIN ; La population de Vancouver a gagné une autre manche dans sa lutte continuelle contre la Mairie, en vue de déterminer comment notre ville doit étre développée. La victoire fut remportée le 23 mars, quand le conseil rant quatre heures par trente questions appuyées par de solides délégations de cito- yens qui, avec force, deman- dérent que le conseil muni- cipal abandonne ‘son projet de construction d’une auto- route déguisée, 4 travers le parc de Jericho. Face A ces citoyens en colére, le conseil, bien que dominé par les NPA, a dd battre en retraite. Il vota en faveur d’un arrét immédiat du pro- jet et de négociations avec Ottawa pour l’acquisition de 38 acres supplémentaires du terrain» de Jericho, qu’ Ottawa projetait de vendre & des promoteurs privés. municipal fut bombardé du- Il consentait également 4 épargner le parc Locarno. Cependant, la bataille de Jericho n’est pas encore ter- minée. Le Maire Campbell parle déja de changer 1’autoroute longerait la plage. Cette so- lution serait encore plus inadmissible que celle qui vient d’étre rejetée. Les citoyens doivent garder poser l’autoroute par des moyens détournés, peut-étre durant des réunions secrétes au cours desquelles notre Maire aime tant fixer la La révolte des citoyens 4 propos de l’autoroute de Je- richo prouve 4 nouveau que méme les combinards pré- tentieux, A esprit conserva- teur, qui forment la majo- rité NPA du conseil, peuvent se voir contraints 4 s’incli- de place ; cette fois, elle l’oeil s’ils veulentempécher le conseil municipal d’im-— tache du conseil municipal.. ner devant la volonté du public. Cela n’arrive pas assez souvent, mais cela arrive. Cela devrait se reproduire, spécialement lorsque le pro- jet des ‘‘quatre saisons’’ en sera au stade des consulta- tions publiques. En premier lieu, quand le conseil municipal accepta ce projet, le vote fut de 10 4 1. Les conseillers TEAM voté- rent avec ceux du NPA. Je fus le seul 4 m’y opposer. Depuis, lesconseillers TEAM semblent avoir changé d’opinion, en raison de l’?importance de 1’opposi- tion publique 4 ce projet. La destruction de l’entrée du pare Stanley peut encore étre empéchée. Deux mesures devraient €étre imposées au conseil municipal. En premier lieu, le conseil devrait demander 4 Ottawa de refuser de signer tout agrémentquipermet- | trait la sous-location 4 la]. compagnie ‘‘Four Seasons’’ des rives appartenant 4 la commission portuaire. Sans ce droit d’accés, toute l’affaire tomberait 4 l’eau (Si 1’on peut dire). En second lieu, le conseil municipal devrait revenir sur sa déci- sion et annuler toute l’af- faire. Dans: le cas ot les promoteurs des ‘‘Quatre Saisons’’ nous trafmeraient en Cour, le coat qui en ré- sulterait serait largement compensé par la sauvegarde de l’endroit. Cet emplacement devrait étre aménagé par la ville comme faisant partie inté- grante du parc Stanley, et non pas offert aux promo- teurs du secteur privé afin de leur permettre de faire des gains rapides, au dé- pens de la population de Vancouver. Partie de sucre SUCRE DU PAYS... SIROP D’ERABLE... TIRE... TREM- PETTE...OEUFS DANS LE SUCRE...CABANE A SUCRE SUCRE CABANE A SUCRE... Ces mots vous parlent-ils de joie, de plaisirs9 Sans doute, surtout si vous étes du Québec. Quel est le Qué- bécois qui n’a pas gonté a l’eau douce et sucrée qui coule chaque printemps de la blessure de l’érable, com- me le frére Marie-Victorin appelait l’entaille pratiquée dans le tronc de l’arbre A sucre. Les nombreux marchés de la province avaient tous, au plus tard durant la Semaine Sainte, les produits de l’éra- ble sur leurs étalages. En plus, il y avait les mar- chands ambulants. On fai- sait gofter l’acheteur l’a- cheteur qui semblait sé- rieux. Que j’enviais alors mon pére ! [I fallait se méfier. Il se vendait alors une forte quantité de ce qu’on appelait ‘‘sirop de poteau’’. Maintenant, le public est beaucoup mieux protégé. Le gouvernement fait souvent des enquétes surprises chez le producteur. Le Club Canadien-frangais de Victoria tente A partir de cette année de faire re- vivre, pour une journée seu- lement, samedi le premier mai prochain, tous ces plai- sirs qu’on allait oublier. La CABANE sera la salle du club située au 307, rue Rich- mond. On offrira cette jour- née 14, de douze A vingt heu- res, la plupart de ces souve- nirs sucrés. Le sirop d’éra- ble viendra de la commu- nauté des Fréres des Ecoles Chrétiennes, dont faisait partie le frére Marie-Vic- torin, mentionné plus haut. Vous pouvez vous joindre a nous en écrivant pour les billets (ils sont limités A Richmond, Victoria. Les billets sont vendus trois dollars seulement. Paul E. Lamy deux cents) au club, 301, rue. IV, LE SOLEIL, 16 AVRIL 1971 GRAND BAL DU PRINTEMPS groupe rancophone AU PROFIT DE L’ECOLE ST SACREMENT Le 24 avril 1971, 4 20h 30 3196 rue Heather, Vancouver (16@me Ave. et Heather) ORCHESTRE : ‘‘LES DYNAMIQUES”’ (4 musiciens) BAR - BUFFET Les billets sont vendus 4 l’avance 874-4175 - GROUPE FRANCOPHONE - 987-4256