Sur le cable KELOWNA 12 KAMLOOPS 13 TERRACE 13 PRINCE GEORGE 6 8 1 3 DAWSON CREEK CHILLIWACK 1 KITIMAT 1 \ ea E SOLEIL | Programme de la télévision francaise de Radio-Canada : VENDREDI 8 MARS 1985 , ; | | | C'est comme une peine d'amour | | | } } { } | | t : I dimanche 10 mars, 20h50 Les Beaux Dimanches «Cela me fait du bien de m‘endormir avec l’idée de la mort, cela me fait aimer la vie.» Cette ré- plique de Sarah Bernhardt, telle que recréée par Monique Leyrac et l‘auteur Jacques Beyderwellen, donne le ton d'une remarquable dramatique, Divine Sarah, présen- tée le dimanche 10 mars a 20h50, en seconde partie des Beaux Dimanches. D‘abord créée par la regret- tée Denise Pelletier, la piéce fut re- modelée en 1980 par son auteur et sa nouvelle interpréte et présentée au Théatre de I'lle d’Orléans. La critique et le public furent tout de suite conquis par la saveur du texte, la perfection de la produc- tion et la justesse de |’interpréta- tion de Monique Leyrac. Celle-ci décrivait dans une entrevue le parti pris théatral et ba- roque de la piéce. «Je voulais que ce le soit autant que le personnage iui-méme (. . .) J’ai cherché a don- ner une idée du personnage qui puisse toucher les gens d’aujour- d’‘hui, en montrer toutes les facettes». : Aprés I'lle d‘Orléans, la piéce sera montée dans les Can- tons de l'Est, a Toronto et, en fé- vrier 1982, 4 Montréal. Les commentaires louangeurs seront nombreux. «Une Monique Leyrac en grande forme» (La Tribune). «Leyrac vogue dans un étonnant registre d'interprétations avec tou- jours les justes accents» (Journal de Montréal). «The Divine Sarah is a delight to the senses as well as the intellect» (Sherbrooke Record). Monique Leyrac «Leyrac rit, pleure, frissonne, tem- péte et nous entraine avec elle» (Le Devoir). Dés I’age de quinze ans, alors que mourante elle réclame a sa mére un cercueil qui ne la quit- tera plus de son vivant, Sarah montrera des dons indéniables de tragédienne et une sensibilité pro- fonde. La piéce effleurera souvent l'anecdote, mais tentera aussi de révéler cette sensibilité, pétrie de passion de vivre et de mal d’a- mour, que la grandiloquence du discours et les frasques scanda- leuses ont toujours masquée. Sarah Bernhardt, une femme qui souffre, mais aussi une femme lucide et impitoyable pour elle-méme et pour les autres. Un jour, elle s‘emploie a faire la dis- Divine Leyrac tinction entre ses histoires d‘a- mour et des histoires de théatre. Le lendemain, a une comédienne qui lui demande s'il lui arrive d’a- voir le trac, elle répond, désin- volte: «Eh oui! ma chére, vous ver- rez quand vous aurez du talent». Et a l'acteur qui lui donne la réplique en lui cachant le public, la divine lance avec ironie: «Tu as un trés bon réle, tu m’écoutes tout le temps». Tragédienne a la scéne et dans sa vie, femme de spectacle jusque dans son quotidien, voila la délicieuse et divine Sarah. Et aprés l'‘avoir vue cette semaine aux Beaux Dimanches, vous acquiesce- rez a cette remarque du journal La Presse: «Voir Monique Leyrac en Sarah, c’est y croire et |’adopter». Réalisation: Danielle J. Suissa Holographie et infertilité dimanche 10 mars, 18h01 Science-Réalité Quelle est cette méthode _ photographique qui permet la troi- siéme dimension? C’est ce que nous découvrirons en premiére partie de Science-Realité, le di- manche 10 mars a 18h01. Cette technique photogra- phique, connue sous le nom de holographie, permet la restitution en relief d'un objet et connait_ maintenant de nouvelles applica- tions, notamment avec les cartes de crédit. Réalisation: Héléne Saint-Martin. . Depuis une quinzaine d’an- nées, la médecine reconnait offi- ciellement que les causes d'inferti- lité, dans un couple, sont impu- tables pour un tiers a l‘homme, un tiers a la femme et un tiers a une incompatibilité du couple. Or, au- tant on a réussi a corriger ce pro- bléme chez les femmes, autant on est incapable de le faire pour ‘homme. Quelques laboratoires s’at- tardent donc tout particuligrement a l'étude du grand coupable: le spermatozoide. ‘ Une équipe de Science- Réalité s’est rendue au laboratoire de la biologie de la reproduction de Kremlin-Bicétre, prés de Paris, ou on s‘intéresse aux sperma- tozoides humains. Réalisation: Jacques d’Aragon dimanche 10 mars, 22h15 Les Beaux Dimanches La cinéaste Suzanne Guy a prété une oreille. . . et une caméra attentive a ces femmes de tous Ages qui ont vécu un avortement. Ce sont leurs temoignages que nous entendrons dans ce docu- mentaire intitulé C’est comme une peine d’amour, présenté dans le cadre des Beaux Dimanches le 10 mars a 22h15. A leurs temoignages s‘ajou- tent ceux de couples, de médecins et d’‘hommes également. C’est comme une peine d’a- mour est en fait plus qu'un docu- mentaire. La cinéaste confiait a La ‘Presse: «Pour faire tomber les bar- riéres, il m‘a fallu des mois de ren- contres, de discussions. Pour arri- ver, a force d'intimité, 4 dépasser le stade du simple documentaire». Suzanne Guy a choisi de laisser parler le coeur. Son film porte d’ailleurs en sous-titre L’a- vortement vécu de |’intérieur des étres. Pour parvenir au résultat fi- nal, elle n’‘a reculé devant rien: «J’ai d’abord lu tout ce qu’on a ‘écrit sur l'avortement en rapport ‘aux é€motions. Puis, pendant un (an, j'ai fait du bénévolat a Gros- ‘sesse secours (.. .) Ensuite, j’ai travaillé pendant dix mois comme assistante paramédicale dans un ‘CLSC ot I’on pratiquait des lavortements». C’est comme une peine d‘a- ‘mour, un film chargé d’émotions. Réalisation: Suzanne Guy Sept hommes a l'aube jeudi 14 mars, 20h00 Les Grands Films A l'affiche des Grands Films le jeudi 14 mars a 20h00, un drame de guerre signé Lewis Gilbert, Sept hommes 4a I’aube, d’aprés |’oeuvre d'Anthony Burgess. En vedette, Timothy Bottoms, Martin Shaw et Anton Diffring. L’action se situe en 1941, a Prague, alors que trois Tcheques chutés au-dessus de leur pays d’o- rigine. lls ont pour mission d’élimi- ner le commandant allemand des forces d’occupation avec |’appui de la résistance. Les nazis ne tarde- ront pas a exercer de dures repré- sailles. _ Le grand cinéaste Fritz Lang avait déja relaté ce fait de guerre dans Hangmen Also Die, fait qui est ici servi par I’excellente inter- pretation d’Anton Diffring dans le role de Heydrich, le commandant servant en Angleterre sont para- allemand. . * ‘ A = i » ae , RE, : cw 4 oD . ye OE eal # St = .% a ; Anton Diffring Le poids de la justice dimanche 10 mars, 19h30 Les Beaux Dimanches ____ Pour la quatriéme fois cette saison, l'équipe de Vaut mieux en rire nous revient, plus débordante de folie que jamais. Cette fois, l’au- teur André Dubois a jeté son dévo- lu sur le monde de la justice qui en prendra certainement pour sa peine, le dimanche 10 mars a 19h30. A vous de juger! Retrouvons donc les Jean- Jacques Lemay, Mario «veston-a- carreaux» Duquette et Gaétan, |’é- quipe habituelle de Vaut mieux en rire, aux prises avec la justice. Viendront s‘ajouter a cette distribu- tion Véronique Le Flaguais, Louise Laparé et Marcel Leboeuf. Inattaquable, la justice? Ima- ginons un peu le procés que notre joyeuse équipe lui intentera... La peine de mort, les bébés éprou- vettes, la contraception: aucun de ces sujets ne sera épargné... Non plus que la notion de criminalité, le monde carcéral, la lenteur légen- daire du processus judiciaire ne se- ront passés sous silence. Vaut mieux en rire regle son compte a la justice! Il ne faut pas manquer ce procés retentissant aux Beaux Dimanches! Réalisation: Jacques Payette