(EES 'SEUL _ JOURNAL DE LANGUE™ FRANCAISE. EN. COLOMBIE - BRITANNIQUE. VOL. 9 NO. 34 ds BS Vendredi 17 Décembre 1976 TA% des SIE interrogés “Nous voulons le Québec” Nous voulons que le Canada demeure uni. Nous désirons et nous avons besoin que le Québec en fasse_ partie. Tel est le message qui est , ressorti des résultats d’un sonda- ge d’opinion qui a été effectué et diffusé par le réseau de télévision CTV, auprés de 1,023 Canadiens anglais. Les résultats du sondage mon- trent que 74% des personnes interrogées “désirent personnel- lement que le Québec demeure une partie du Canada”, soit “beaucoup” (50%) soit “assez” (24%). Les résultats dévoilent égale- ment que 57% seraient disposés a accepter que leurs enfants étudient le francais et la culture francaise de l’entrée a la sortie de l’école, de maniére a maintenir le Québec dans le Canada. Quatre-vingt-deux' pour cent ont répondu “non” a la question: “Pensez-vous que le Québec doit étre maintenu dans la Confédéra- tion par la force des armes si ela s'avére nécessaire?” 81% des anglophones ayant le droit de vote ont déclaré qu’ils croient que le Canada peut survivre en tant que nation, sans le Québec. ‘ 89% des personnes _interro- gées (ce qui représente la plus forte majorité du sondage, qui comprenait sept questions) ont dit que si le Québec se séparait, ils désireraient que les autres provinces “demeurent au sein d’un seul et méme pays”. Quatre pour cent ont exprimé le désir que chaque province devienne un pays autonome si le Québec venait 4 se séparer et seulement 5% désiraient que le Canada, dans |’éventualité d’une séparation, se lie aux Etats-Unis. Plus de 70% des personnes interrogées dans toutes les par- ties anglophones du pays, dési- ‘raient que le Québec demeure dans le Canada. Les provinces maritimes faisaient exception, avec 66%. } Emprunt Nous avons appris lundi, grace a un appel téléphonique de Paris, » France, que le British Columbia Central Credit Union, recevrait mercredi 15 décembre, un ché- que de $20 millions de la Banque Interunion de France, somme totale d’un emprunt a 9 3/4 pour cent, pour une période de cing ans. La Banque InterUnion est affiliée avec la Banque Royale du Canada qui détient 15% de ses actions. Le point remarquable de cet emprunt, négocié par MM. Peter Podvonikof, Président, George May, Directeur Général, Aj Gill, conseiller financier du B.C. Cen- tral Credit Union et M. Bernard Mensier de la Banque Inter- Union, est que c’est la premiére fois qu'un organisme co-opératif de l’Amérique du Nord lance un emprunt sur le marché européen; _ Malgré cela, notre correspondant nous affirme qu'il n’y a eu aucune _ difficulté 4 placer ces obligations sur le marché européen. } Cet emprunt, selon M. George May, aidera énormément au dé- i ‘eloppement du mouvement des en France Credit Unions (Caisses Populai- res) de la province. C’est, selon lui, la premiére fois que la Caisse Centrale a réussi a négocier un tel emprunt a long terme. La moitié de la somme empruntée servira a financer des préts a long terme au Credit Unions (Caisses populaires), qui, a leur tour, pourront aider a plus long terme leurs sociétaires. L’autre moitié servira au développement du projet de False Creek, ot, sur la rive sud, Je B.C. Central, conjointement avec la Vancouver City Credit Union, construit une ’ série d'habitations a loyers modé- rés, Cette transaction financiare n'est pas la premiére sur le marché frangais par des organis- mes de la Colombie-Britannique. En septembre de cette année, la ville de Vancouver y empruntait $15 millions ($5 millions 4 8 1/2% sur 5 ans, $10 millions 4 8 3/4% sur 12 ans) et en juin 1975, le Municipal Finance Authority of B.C. y empruntait aussi $25 millions pour un terme de 7 ans. Malgré les rumeurs qui circu- lent, aussi bien au Parlement d’Ottawa que dans les media journalistiques et électroniques sur les soi-disant offres de la France de financement au Parti Québécois pour faciliter la sépa- ration du Québec, M. George May nous assure que les préts consentis a son organisation, a la Ville de Vancouver et au Munici- pal Finance Authorities of B.C. sont des transactions légitimes et ne cachent pas de projets sour- nois du gouvernement francais d’encourager le mouvement sé-— paratiste de la Colombie-Britan- nique, dans le but éventuel d’en faire la Colombie-Frangaise. au coeur _ de Vancouver Le bon vieux temps CADEAU DE NOEL Le service de transports pu- blics de la compagnie B.C. Hydro offre un cadeau de Noél aux a; personnes de |’Age d’Or. Sur présentation de leur carte _ pharmacare, toutes les person- : nes du troisisme fge pourront « bénéficier de transports gratuits, . Mimporte ot dans le réseau du * Grand Vancouver, les 20, 21 et 22 - Décembre. A Victoria, les personnes de l’Age d’Or pourront bénéficier de transports gratuits les 21 et 22 Décembre. Le but de ce projet est d'encourager ces personnes a faire leurs achats de Noél en utilisant l’autobus et les respon- sables des transports d’Hydro espérent que’ cette initiative encouragera une plus grande utilisation du systéme de trans- ports dans !’avenir. bepcesaessicsseuiseoteerseidestecseesinadertbicibeievebess TELE-SOLEIL | _ Sbbbeneeeessaseeseneesnessesennseeeeeeeeeeesseetttteeseets Lisez notre Ny ‘supplement - toutes les semaines —