ne nang Tn nun Oe © ONE OY Ore nen en \ sith rey \ ww MG iN\\ 1 i l PTT “ml apr TT bs | SS LE SEUL JOURNAL DE LANGUE FRANCAISE EN COLOMBIE - BRITANNIQUE Vol. 8 No. 29 Pendant que se tenait le congrés du Parti Libéral Fédé- ral, M. Munro, Ministre du Travail, est venu prononcer wenn St scours a Vancouver. Les personnes présentes ont ent hué le conférencier, qui a préféré sortir par la porte de secours, aprés la réunion. - Chasse aux phoques: Terre-Neuve fustige le projet de la Colombie-britannique SAINT-JEAN - Le projet de la Fondation Green - peace, de la Colombie - Britannique, de pertur - ber la chasse aux. pho- ques annuelle, au large des cdtes est du Canada, en aspergeant de rouge... le pelage blane:de ces bé- tes, a provoqué de vives réactions a Terre-Neuve, dont l’économie dépend en grande partie de cette - chasse saisonni¢re. Les représentants de l’industrie de la fourru -~ re, les dirigeants politi- ques et les éditorialistes ont tous dénoncé ce pro- jet comme insensé, dan- gereux et une ingérence injustifiée dans les af- faires de la province. | La Fondation Greenpea- ce, qui s’est fait connaf- tre grace a ses campa - gnes visant a protéger les _baleines du Pacifique et a protester contre les es- sais nucléaires atmosphé- riques de la France, a an- -noncé récemment qu’elle recevrait une subvention de _ . $30.000 du gouvernement de la C.B. ‘*Nous ne nous mélons pas de la fagon dont les habi- tants de la Colombie - Bri- tannique péchent le saumon ou abattent les arbres,’’ a déclaré le ministre terre- neuvien des Pécheries, M. Walter:Carter.. La chasse a lieu en fé- vrier et en mars, lorsque les banquises dérivent de l’Arctique . C’est égale - ment la saison de la par- turition et les chasseurs se rendent dans la region du golfe du St-Laurent ou ils peuvent atteindre les ban- quises aprés quelques heu- res de marche. Les responsables de Greenpeace ont fait savoir qu’ils avaient l’intention de devancer les chasseurs, l’an prochain, afin de ren- dre les fourrures inutiles, en les aspergeant d’une peinture rouge, par ail- leurs inoffensive. Mais les dirigeants terre- neuviens considérent, non seulement qu’ils’agit d’une mission suicidaire, car les protestataires pourraient facilement se trouver en difficulté, mais ils esti- ment que le fait de peindre les phoques risque d’atti- rer plus facilement _ l’at- tention des bétes de proie et de les exposer a la cha- leur excessive du soleil. Le député libéral Steve Voir p. 2: CHASSE Vendredi 14 Novembre 1975 20¢ Le Canada que moi, liberal, je veux batir OTTAWA (par Michel Gué-- nard) - Sous le théme quel- que peu présomptueux du **Canada que moi, je veux batir’’, le Parti Libéral du Canada a invité, les 7,8 & 9 Novembre, a soncongrés national 4 Ottawa, environ 2.300 délégués. Grace a un arrangement administratif accessible A tous les grands partis po- litiques fédéraux, les dé- legués libéraux ont pu utiliser, non seulement des salles du Chateau Laurier, mais aussi de nombreuses installations du Centre Na- tional des Conférences. - Cette ancienne gare d’Ot- tawa, entiérement réno- vée, est reliée par un passage souterrain au Chateau Laurier. Selon le député d’Argen- teuil-Deux-Montagnes_ et coprésident du congrés na- tional, M. Francis Fox, l’expérience des congrés antérieurs montre que les résolutions des délégués ne demeurent pas lettre morte et que, par le biais des diverses instances du Parti, elles atteignent la porte feutrée du Conseil des Ministres. . Dans un rapport au Con- seil consultatif du Parti, on retrouve quelque 125 ré- solutions du congrés 1973 qui ont suivi un tel achemi- nement. Ainsi, au chapftre des résolutions qui ont inspiré des mesures pré- cises ou une politique gouvernementale, on re- trouve celle-ci: ‘*Le Parti Libéral devrait féliciter le gouvernement fédéral pour son refus catégorique d’instituer un controle gé- néral des prix et des sa- laires. . .et le Parti re- commande au Gouverne - ment Fédéral de poursui - vre l’attitude actuelle’’. -M. Fox a expliqué que le gouvernement du Canada Voir p. 2: LIBERAL Heureux : de son sort C’est le 12 novembre, a Kelowna, que M. Bennett, chef du Parti Crédit Social, a ouvert officiellement sa campagne électoraie. L’un de ses grands thémes sera de se défaire des com- M. Bill BENNETT pagnies qui ont été nationa- lisées sous le gouverne - ment Barrett. De plus, il entend rétablir la concur- rence dans le domaine des assurances. En fait, il sou- haite la libre concurrence entre I’ICBC et les compa- gnies ¢ ’assurances pri- vées. Le déclenchement des é- lections 1l’a peut-@étre pris par surprise, mais il s’est embarqué dans la lutte a- vec enthousiasme et, aux dires de plusieurs obser- vateurs, la campagne sera rude. - Récemment, M. Bill Bennett a acueilli dans ses" rangs M. Frank Calder - ancien membre du N.P.D. Le temps des élections VANCOUVER .- Malgré une grande publicité, une cen- taine de personnes seule- ment se rendirent 41l’Ecole Eric Hamber, le 6novem - bre, pour écouter et faire connaissance avec les can- didats qui se présenteront le 20 courant, aux élections de la Commission des Res- sources humaines du Dis - trict de South - Cambie - Riley Park, dont fait partie le quartier St-Sacrement. Cette Commission, qui sera l’une des quatorze de la ville de Vancouver, est un nouveau concept dans le principe de décentralisa - tion de l’administration des services reliés au Bien-E- tre Social. Elle sera res- ponsable de l’allocation des fonds: disponibles et du choix des services que re- cevront ces fonds, tels. que garderies, soutien aux in- firmes, vieillards, jeunes, ClC.is 5 Il existe déja huit Com - missions a Vancouver et les élections du20novem- bre, dans les six autres districts, compléteront la décentralisation pour Van- couver. M. Norman Levi, Ministre provincial des Ressources Humaines, aprés la_ pré- sentation des candidats, décrivit, dans une courte allocution, les raisons pour lesquelles son gouverne- ment avait institué ces commissions: étant élues par les habitants des quar- tiers, elles seront au cou- rant des problemes qui différent selon chaque quar tier. Les fonds disponibles étant leur responsabilité, les citoyens ou groupes n’auront plus 4 dépendre du bon vouloir ou de l’humeur des bureaucrates de ce mi- nistére. Parmi les candidats 4 cet- te commission, on remar- Parmi les candidats a cette Commission, on re- marque les noms de deux francophones: Jean Riou, directeur général FFC et André Piolat, direc - teur du ‘‘Soleil de Colom- bie’’. - Education Depuis vendredi dernier, l’Hdtel Vancouver recoit une soixantaine de pro- fesseurs, directeurs’ et Officiels de Colleges Com- Munautaires venus de tous les coins du globe. Cette réunion, parrainée conjointement par 1’Asso- ciation des Colleges Com- M. Thomas BERGER munautaires du Canada, sous la présidence de M. Voir p. 16: EDUCATION & ——— | WET TPP TPPr? Tilt Pll llfibierirls o$ftfroietStSCStS