Le Soleil de Colombie, Vendredi 14 Janvier 1977 13 oe ik a. Ss es ee * o sk x st Usage dangeureux des tale gle: soucoupes _ : LA BONNE CUISINE : ~ JAK buihsihad Au premier abord, on croit que ‘ 2 le principal danger des soucoupes* PAIN-BRIOCHE AUX NOIX ET A L’ORANGE % provient autant de la fagon dont * * on s'en sert que des disques + 1% t. de Fling penta 3 Sse Se eae ee 2 ; 4% C. athé de poudre a pate 2c. athé de zeste d'orange * ae : j * 1c.-a thé de sel ¥ t. de noix hachées 4 conditions d’enneigement le per- | %t. deb 174. dodai mettront. pacoie tiny Bowie yet Copel 2 ; %t. de sucre *: Bees aot ONS aes A : Glace:2c.athédejus d’orange 1c.atabledesucre ;: mesures a prendre afin de tacher “ Mélanger la farine, la poudre pouces. Cuire & four modéré de s'assurer que les soucoupes * 4 pfte et le sel. Défaire le (350 F.) 50-60 minutes. : sont utilisées dans des conditions * beurre en créme: ajouter + optimales de sécurité. *: graduellement Je sucre, en Refroidir dix minutes; +: es . > battant entre chaque addi- mélanger le jus d’orange et x Les statistiques sur les acci- ~ tion, le sucre pour en faire une dents aux Etats-Unis révélent ~* : glace et en badigeonner le ~ que les jeunes de 10414 anssont * Incorporer les oeufs, un a gateau a l'aide d’un pinceau. * les plus touchés (35.8%), suivis + la fois; ajouter le zeste de ceux de 15 4 19 ans (23.8%) et . d’orange. Ajouter les ingré- Retourner le gateau au x des 5 a 9 ans (17.8%). x. dients secs alternativement —_ four ~ durant 1 minute. ,. a avec le lait, en battant bien Refroidir complétement 2 Le ministére prie les parents : aprés chaque addition. Ver- avant de trancher. Note: Si * de faire comprendre a leurs ., ser dans un moule a pain désiré, on peut employer34 * sy enfants qu'une mauvaise utilisa- _, 8Taissé de 81 x 4% x 21/2 — de tasse de noix. * Le ministére de la Consomma- __pentes en hiver. tion des soucoupes peut étre xed HK OF tion et des Corporations met les consommateurs en garde contre les dangers d’une mauvaise utili- sation des “soucoupes des nei- ges” par les enfants et les adolescents. Ces soucoupes sont des objets de 60 4 65 cm (25 pouces) de diamétre, en aluminium ou plasti- que, qui servent a dévaler les Au cours des trois derniéres années, les soucoupes ont été la cause d'un bon nombre d’acci- dents en Amérique du Nord, dont un mortel au Canada. C’est ce qui a amené la Direction de la sécurité de la sécurité des pro- duits du ministére a enquéter sur les risques que ces soucoupes peuvent comporter. dangereuse et de leur montrer comment s’en servir. Contrai- rement au trafheau ordinaire, la soucoupe n’a pas dé patins et, par conséquent, est plus difficile a manoeuvrer. On recommande donc que la pratique de ce sport soit exercée sous la surveillance d’adultes et sur des pentes bien entretenues, sans arbres, roc ou autres obstacles. | Le programme de contrdle des salaires et _ des prix peut étre bénéfique aux femmes Mme June -Menzies, vice- présidente de la Commission de lutte contre l’inflation et économiste de _ profession, estime que la Loi anti-inflation est l’une des premieres lois d’économie générale qui ait été adoptée au Canada pour as- surer expressément une législa- tion visant a corriger la situa- tion défavorable de la femme en tant que salariée. - Ason avis, cela pourrait étre un indice que l’on peut déve- lopper une conscience féminis- te chez nos législateurs. Cepen- dant, a son avis, les travail- leurs et les patrons semblent tirer de l’arriere a cet égard. Dans un discours prononcé lors de la cinquiéme conférence annuelle des femmes dans les colleges et universités, Mme Menzies a déclaré qu’elle avait surveillé étroitement la législa- tion gouvernementale pour déterminer si la discussion -courante sur les droits de la femme avait éu quelque ef- fet sur les mesures législatives ne portant pas expressément sur des questions féminines. Elle croit que la nomination auprés. de la Commission, d’une féministe reconnue com- me elle — elle a déja été vice- présidente du Conseil consul- . tatif de la. situation de la femme -—~ est en soi la recon- naissance du fait qu'une pers- pective féministe est aussi es- sentielle a l’équilibre des poli- tiques qu’a une perspective d’affaires ou syndicale. Dans son. travail avec la Commis- sion, cependant, elle a été stu- péfaite-de constater que méme si les hausses salariales éli- minant la discrimination selon le sexe dans les pratiques sala- riales sont exemptes des con- trdles de la CLI, peu de fem- mes en bénéficient. Méme si’ des employeurs peuvent accorder des hausses supérieures aux indicateurs pour uniformiser les échelles .salariales a V’intérieur d’une entreprise, cette mesure n’a été utilisée qu’une vingtaine de fois dans les quatre mille con- trats ou plus que la Commis- sion a étudiés. Elle a tait remarquer que le salaire annuel des femmes tra- vaillant a plein temps, toute année durant en 1974, s’éta- blissait a environ $6540. La Loi permet aux. salariés ga- gnant mois de $7280 de tou- cher des hausses_ salariales supérieures aux indicateurs de la CLI. “Le programme anti-infla- tionniste est un programme oublié, nous aurons encore les mémes problémes qui créent - temporaire de restriction. Longtemps aprés qu’il aura été des inégalités de sexe sur le marché du travail, c’est-a-dire des revenus peu élevés pour les femmes, l’augmentation du nombre de ghettos sexuels, Vintransigeance dans les rela- tions _ patronales/syndicales, une. classification d’emplois discriminatoire et un manque de soins et d’aide a la maison pour les méres. Ces problémes sont fondamentaux et doivent étre attaqués a ce niveau-la. Le patronat, le syndicalisme, les gouvernements et les _mouve- ments féministes ont tous une responsabilité directe en ce qui concerne la solution honnéte de ces problémes.”’ Le Népal est a un stade avancée de conversion Le Népal, qui a entrepris la conversion au systéme métrique en méme temps que |'Inde, en est arrivé aujourd’hui a un stade trés avancé.- A toutes fins pratiques, ’ implantation du SI au sommet du monde est presque achevée. C’est ce qui ressort d’une étude faite par M. Frank Dugal, directeur des plans des _in- dustries de l'ingénierie a la Com- mission du systéme métrique Canada. M. Dugal, qui bénéficiait . de quelques mois de congé autorisé a Katmandou, en a profité pour se rendre compte du phénoméne de conversion au SI dans ce-pays. Au Népal, les distances sur les routes sont indiquées en kilométres; cependant, M. Dugal nous a souligné qu’en deux mois, _iln’a vu aucun panneau indiquant une limite de vitesse, métrique ou autre. Les devis descriptifs et la cons- truction-des routes sont égale- ment conformes au Sl. Les températures et les précipitations sont exprimées en unités métriques et la viande, les denrées, le lait et le jus d'orange sont emballés et étiquetés con- formément au Sl. Certains produits alimentaires (jromage en boite, beurre d’arachides, ketchup, etc.) dont un bon nom- bre, importés de l’Inde, sont étiquetés selon les deux systémes de mesure. On y vend I’essence et I’huile a - moteur en litres. La capacité des réservoirs d'eau est également exprimée en litres mais, comme le souligne M. Dugal, la pression n’est pas mesurée en kilopascals. Quant au gaz naturel et au gaz propane son utilisation est peu fréquente au Népal; les habitants ont plutét recours a un type de- gaz biologique obtenu par la fermentation du fumier de buffle. PERE MARCEL- M. DESMARAIS, 0O.P. SEMEURS D’OPTIMISME Cultiver l’optimisme, en soi et chez les autres, travailler a semer du bonheur, j’avoue que c’est une tache difficile. Je prétends bien, toutefois, qu’un tel idéal n’a rien d’utopique. Je me souviendrai toujours d’une pancarte affichée dans une usine d’avions pendant la derniére guerre. On y lisait ceci. “D'aprés les plus récentes théories de l’aéro- dynamique, l’abeille ne peut pas voler. On peut le démontrer expérimentalement. Le rapport en- tre la grandeur, le poids et la forme de son corps d’une part, et l’extension de ses ailes d’au- tre part, rendent le vol impossible. Mais, comme elle ignore ces vérités scientifiques, l’abeille se lance témérairement en I’air et elle vole. Et mé me, elle fait un peu de miel tous les jours.” Voila. Les pessimistes peuvent bien essayer de nous démontrer, avec des théories pseudo-scientifi- ques, que le monde est fonciérement mauvais et absurde, ils ne nous empécheront pas, si nous le voulons vraiment, de faire un peu de miel tous les jours, c'est-a-dire de sécréter quotidien- nement un peu de joie pour nous-mémes et pour les autres. Nous aurons|’agréable surprise de voir les gens autour de nous s’épanouir comme des passeroses au soleil. Dans tout étre humain, il existe des zones de bonté. Méme chez les plus méchants en apparen- ce, méme chez les plus pervertis. N’importe qui, fat-il un bandit, acceptera d’aider un aveugle 4 travers une rue. N’importe qui, fit-il un gangster, s’empressera de secourir un enfant-blessé. A plus forte raison, chez l’étre humain nor- mal, existe-t-il- des virtualités de dévouement. Aidons ces virtualités 4 s’actualiser par notre compréhension, notre bienveillance, nos mots d’encouragement, nos sourires, notre optimiste. L’aum6ne de notre argent, c’est bien. Le don de notre coeur en esprit de charité, c’est mieux. En résumé, la pratique de l’optimisme, c’est une des maniéres les plus efficaces de suivre le précepte essentiel de Notre-Seigneur: “Aimez- vous les uns les autres.”