a ee ee 16— Le Soleil de Colombie, vendredi 12 octobre 1984 Théatre sans fii ttres, arts et spectacles «The Hobbit» Le Vancouver East cultural Centre présente du 10 au, 13 octobre une troupe d’artistes québécoise parmi les plus connues a l’étranger: le Théa- tre sans fil de Montréal et ses quarante huit marionettes manipulées_ ala baguette par cing marionettistes vétus de noir (pour qu'on les dis- tingue le moins possible dans Yobscurité) . Quatre soirs durant, le Théatre sans fil plongera le public dans le monde fabu- leux de Bilbo le hobbit, le célébre personnage de l’écri- vain britannique Tolkien, qui a connu la consécration grace a son oeuvre suivante: “Le seigneur des anneaux”. “Hobbit” constitue en quel- que sorte une introduction au “Seigneur on y retrouve déja le carac- tére charmant du hobbit qui devient un héros malgré lui. Comme tous ses semblables les hobbits, il aurait de loin préféré rester dans sa demeure douillette 4 fumer la pipe sa vie durant, au lieu di’aller courir les grands chemins et des anneaux” et™ risquer de rencontrer des gnomes, monstres et autres Troll (géants au nez de cochon qui hantent les légen- des scandinaves). Mais, dans les légendes, on ne fait pas toujours ce qu’on veut... Outre que la venue de “Hobbit” 4 Vancouver consti- tue une occasion (de celles quis faut pas manquer) de éguster une nouvelle fois ou tout simplement de découvrir . Tolkien, c’est aussi une chan- ce de voir un spectacle qui sannonce “grandiose”: les marionettes ynesurent entre quatre et douze pieds de haut! Il fallait au moins ¢a pour surprendre le public des jeux olympiques quand le Théatre sans fil a été invité a présen- ter son spectacle a Los Angles. J.F. Fournel Vancouver East ‘ cultural Centre, 1895 rue Venables, Vancouver du 10 au 13 octobre a 19h30, $8.50, réser- vations: 254-9578. A noter, Michel Lemieux sera au VESCG, les 23, 29 ef 25 octobre a 20h30. Chez le poéte Un compositeur musicologue Don Druick est né 4a Montréal oi il a étudié la flate traversiére a- 1’Université McGill. I] vit maintenant en Colombie britannique depuis plusieurs années. Ce musicien compositeur et interpréte a voyagé a travers le monde (Belgique, Brésil, Suisse, France, Italie, Japon, etc...) avant de venir s’instal- ler 4 Vancouver. Au Canada, il est connu dans les milieux de la musique a Ottawa, Montréal, Halifax, Toronto et ici, ot il a joué entre autres au Western Front et au V.E.C.C. C’est un musicien curieux, avide de nouveaux “hori- zons”’: en plus d’interpréter de la musique de chambre, a laquelle il s'est consacré d’a- bord et avant tout, il a travaillé a la radio, eae a des bandes sonores pour films et spectacles de danse, enre- gistré des disques, touché a la réalisation, 4 la scénarisation et a la publication. Comment se définit-il? “Je suis un musicologue qui est aussi compositeur, ou un com- pT qui est un musico- ogue. De toute facon, je suis un artiste-interpréte. Car c’est au moment méme de I ’inter- ‘prétation d’une piéce de mu- sique que celle-ci prend vrai- ment viel”. Mercredi le 17 octobre 84 a 20h30 au Centre Culturel Colombien, Don Drutck. Jouera, en dehors de ses pro- pres compositions, du Francots Couperin, du Edgar . Varese... «L’année derniere a Marienbad> “Le Soleil” a beau sor- tir le 12 octobre, nous men- tionnons tout de méme a ceux qui ont pu le consulter avant le film d’Alain Resnais “L’an- née derniére 4 Marienbad” prose a la Cinémathéque acifique le jeudi 11 octobre a 19h30 et 21h30, écrit 4 partir d'un roman d’Alain Robbe- Grillet et présentant Delphine Seyrig, En francais sous-titré en an- glais, version raccourcie [93 minutes] @ la Cinémathéque Pacifique, 1155 ouest Georgia. : Avec Ryan O’Neal, Shelley Long et Drew Barrymore. Casey Brodsky, dix ans, fait tout pour que ses parents divorcent . Cest ainsi que commence le film, et cest au tribunal, a travers les témoignages de Casey et de ses parents, que nous est présen- tée l'histoire amusante de la famille Brodsky. Aprés son succés en tant que cinéaste, Albert méne un train de vie qui ne plait plus a Lucy, sa femme, qui veut _—_divorcer. Albert finit par tomber, vic- time de son propre succés, tandis que Lucy gagne son propre succés en écrivant I’his- toire de ses aventures avec Albert. Mais au milieu de cette folle histoire, Casey reste délaissée victime des caprices de ses parents. Germain avu ‘“Irreconcilable differences’’ “Trreconcilable Differences” n’est pas une simple comédie, c'est aussi une étude des réac- tions des gens face au succés et Ses conséquences, souvent fa- cheuses. L’histoire du film est trés bonne. et combine habi- lement comédie et tragédie; Ryan O’Neal (“Love Story’), “Paper Moon”) et Shelley Long (“Night shift”) incar- nent leurs rdéles a la perfec- tion, mais le film a aussi des problémes: Drew Barrymore (‘E.T.. . Firestarter”), — par exemple, n’est pas toujours ‘ convaincantedans le réle de Casey. Les qualités l’empor- tent quand méme sur les défauts, (6 sur 10). Au Vancouver Richmond square, Ridge 6 et Willowbrook 6. Centre, Vancouver East Cinema «Un Américain a Paris» Les amoureux de Paris ne manqueront pas la comédie musicale de Vincente Minelli “Un Américain a Paris’, pré- sentée au Vancouver East Cinema vendredi 12 octobre a 19h380 dans le cadre du Festi- val M.g.m. Dans ce feu d’artifice musical, l’oeuvre de George Gershwin sert de cadre a la rencontre a Paris d’un peintre américain (Gene Kelly) et d’une Parisienne ure souche (Leslie Caron). A 21h30, les fous de comédie musicale et de Gene Kelly, pourront profiter de leurs 4,50$ pour déguster “Singing in the rain”. Vancouver East Cinema, 7éme avenue et Commercial, Vancouver. — Dis donc, mon _ gération. II est cer- vieux, il parait que tain que Marguerite chez toi, cen’est pas a la mainmise sur toi le maitre! C’est ta nos enfants, sur la femme qui porte la bonne, sur le chat; culotte! Et tune dis mais tout de méme, rien! j'ai mon franc parler — Pardon, pardon! || avec le poisson rou- y a beaucoup d’exa- ge! Eagle iv Conseil de la radiodiffusion etdes | Canadian Radio-television and télécommunications Tek ications C H AVIS CKVU-TV Western Approaches Ltd. Avis public CRTC 1984-236. Rencontre pour discuter des problémes techniques se rapportant 4 une demande de la Western Approaches Ltd. Lors d’une audience publique tenue a Victoria le 19 juin 1984, le Conseil a étudié une demande présentée par la Western Approaches Ltd (la Western Approaches) en vue de modifier la licence de radiodiffusion de CKVU-TV Vancouver en changeant le canal: émetteur de 21 a 10 et en diminuant la puissance apparente rayonnée de 880 000 watts a 285 000 watts. Le Conseil estime qu'il lui faut plus de renseignements avant d’en arriver 4 une décision concernant la demande de la Western Approaches. Le Conseil prévoit par conséquent tenir une rencontre, qui aura lieu les 17 et 18 octobre au Harbour Towers, 345, rue Québec, Victoria, afin d’étudier les problémes techniques supposément liés a la proposition de la Western Approaches et ainsi en arriver a la décision la plus avantageuse pour toutes les parties concernées et surtout pour les téléspectateurs et les abonnés a un service de télédis- tribution de la région. Le Conseil souligne toutefois que la rencontre n’aura pas pour but de débattre les avantages et désavantages de la demande proprement dite de la Western Approa- ches visant a changer le canal émetteur de CKVU-TV. Le Conseil a invité des représentants de CKVU-TV, de 1’Association des télédistributeurs de la région du “Lower Mainland”, du ministére des Communications, du réseau Les Communications Par Satellite Canadien Inc., KCTS-TV (PBS) Seattle (Washington) et trois personnes agissant a titre d’observateurs a la rencontre qui sera présidée par la conseillére Rosalie Gower. Suite a la rencontre, un rapport sera rédigé et versé au dossier public et tous les participants a l’audience initiale auront trois semaines pour remettre leurs observa- tions, aprés quoi la requérante (la Western Approaches) aura 10 jours pour y répondre. Aprés avoir étudié toute la preuve, y compris le rapport, les observations et les réponses, le Conseil rendra sa décision au sujet de la demande sus-mentionnée. Canada iw Conseil de la radioditfusion et des | Canadian Radio-television and rt “5595 args rat AVIS D’AUDIENCE PUBLIQUE Raditodiffusion a4 caractére ethnique. Le C.R.T.C. a annoncé qu'il tiendra a Hull (Qué), le 15. janvier 1985, une audience portant sur l’élaboration d’une politique de radiodiffusion a caractére ethnique (Avis 1984-237) . On évalue qu’a l'heure actuelle, le tiers de la population du Canada a des origines ethnoculturelles autres qu’anglaise, francaise ou autochtones. “La radiodiffusion 4 caractére ethni- que fait partie intégrante du systéme de radiodiffu- sion canadien. Elle offre 4 tous les Canadiens l’é€norme avantage de pouvoir utiliser un systéme de radiodiffusion qui refléte les divers éléments caractéristiques de notre culture, dont les origines au niveau de la race, des cultures et des nationalités sont multiples,” a déclaré le président du C.R.T.C., M. André Bureau. M. Bureau a ajouté: “Nous invitons maintenant tous les intéressés a commenter un enoncé de politiques qui vise a répondre aux besoins en radiodiffusion des communautés ethniques, petites et grandes, aussi bien que ceux des groupes minoritaires visibles. Par la méme occasion, nous voulons remplacer notre apporche actuelle par une politique simple et cohérente pour tous les radiodiffuseurs.” Dans l’avis publié aujourd’hui, le Conseil confirme ainsi l’approche qu'il a adoptée en vue de l'attribution de licences: “en raison de l’étroitesse du spectre des fréquences, on ne pourra pas accorder de licence, pour un service en une seule langue a chacun des groupes ethniques d'un marché donné”. En général, le Conseil n’accordera pas de licence aux entreprises qui transmettent en direct des émissions én une seule langue, et il exigera qu'une titulaire de licence fournisse un service élargi aux collectivités ethniques qui résident dans l’aire de desserte de l’entreprise. Le Conseil a aussi réitéré ses préoccupations en regard de la probité financiére des requérantes et de la viabilité des services et il a indiqué aux requérantes éventuelles “qu’elles devront donc démontrer leur solvabilité”. L’avis invite 4 commenter sur plusieurs questions pertinentes, dont la définition d’une émission a caractére ethnique et des stations de radio et de- télévision a caractére ethnique; et les modifications proposées aux réglements actuels concernant le programmation d’émissions a4 caractére ethnique des stations de radio et de télévision conventionnel- les. L’avis sollicite également des commentaires sur le commerce d’émissions 4 caractére ethnique dont l’'achat par des producteurs ethniques indépendants de blocs de temps d’antenne. Le Conseil invite également des commentaires sur des question telles que: les entreprises de cable devraient-elles, et dans quelles conditions, distribuer les signaux des stations locales 4 caractére ethnique sur le volet de base? D’autres questions touchent les lignes directrices du C.R.T.C. pour la diffusion d’émis- sions 4 caractére ethnique sur les canaux supplé- mentaires; l'utilisation de services auxiliaires de radiodiffusion comme l’i.s.t. (intervalle de suppres- sion de trame) et l’e.m.c.s. (exploitation multi- plexe de communications secondaires) pour la diffusion d’émission a caractére ethnique; ainsi que le genre d’activité commerciale permise aux services 4 caractére ethnique produits en circuit fermé et transmis sur le cable. Tous les intéressés sont invités a faire parvenir leurs commentaires avant le 30 novembre 1984. Des copies de cet avis de 18 pages sont disponibles sur demande aux Services d'information du C.R.T.C., 1, Promenade du Portage, Hull (Qué) (819) 997-0313, visuor (819) 994-0423, et aux bureaux régionaux du C.R.T.C. a Halifax, Montréal, Winnipeg et Vancouver. On peut également en obtenir des exemplaires aux bureaux’ du ministére des Communications 4 St. John’s, Moncton, Charlottetown, Québec, Toronto, Thunder Bay, Regina, Saskatoon, Calgary, Edmonton, Victoria et Whitehorse. Canada