ree a EEE i | ‘leves anglais;mais cela, cus en effet Ministre des Postes a autorise s’aff hisse: numéraire et Aol ted comme objet ‘ante muse les la présente publication. — No.2 Node 22: TE SOLEIL * de vancouver SANS PEUR NI FAVEUR * Un nouveau © Saint-Léonard St-Hubert? L’école McDonald-Cartier sera le cheval de bataille qu’emploiera le M.1.S. dans une nouvelle phase de sa lutte pour Il’unilinguisme francais au niv2au scolaire. Apres avoir épuisé, pour 1'ins- tant, les problemes scolaires de St- Léonard, le Mouvement pour 1'Integra~ tion Scolaire stattaque maintenant a la comission scolaire régionale de Chambly. Si les parents emboitent le ‘meietaieen assistera a un autre " Saint- nard "Sar" La" rive"suds rer Pour sa nouvelle pataille, ie M.I.S. a deja obtenu l'appui du Ras- semblement pour l'indépendance na- tionale de la region ainsi que celui de la LIigue des: propriétaires de Jacoques-Cartier, Tl ntetait un secret pour per= sonne que le M.I.S. avait 1'inten- ‘tion de poursuivre sa lutte sur le plan scolaire dans d'autres regions du Guébec,apres le reglemmt du con— flit de Saint-Léonard, Pourquoi avoir choisi la régionale de Chambly? Pour les raisons suivantes:. . 1--Le début des classes dans les ecoles secondaires de la régionale a ete retarde au 23 septembre, 2— Le convention collective en- tre les professeurs et la commission | ntest pas encore signee. 3— Ia situation a l'ecole kic- Doneld-Cartier,polyvalente anglopho— ne. " Ge que nous voulons dtabord, nous a dit i, Raymond Lemieux, pre- sident du M.I.S., ctest connaitre les raisons du retard a ltentrée des éleves et du retard a conclure un accord avec les professeurs.Pour ce- 12, nous voulons rencontrer les con missaires et entendre leurs explica- tions, Dtautre pert, nous trouvons inadmissible que, pendant cue des é- anglophones de l'endroit et dtailleurs occuperont une école neu- ve de $8 millions & Saint-Hubert, 1,200 éleves Eradeopioncs de lten- droit soient mal logés et doivent suivre des cours en demi-sessions. Nous contestons le droit des ‘Néo-Canadiens a suivre des cours en est un problene a long tere. ae nous somes aper- cutil y avait dtautres problénes plus imiediats et qu'il (suite page 5) DEMISSION EDMONTON: Kk, Ernest sanning, Premier Ministre de l'Alberta, a annonce qu'il soumettra sa démission comme tel et aussi comme chef du parti Crédit Social,aussitét que la Ligue du Crédit Social saan. sea aura : trouve un. successeure Le Président: de Ta ee du Crédit Social albertain a fait part de la nouvelle que ies délégués de la dite Ligue se rassembleront du au 6 décembre pour choisir un nou- veau chef, Disciple de Wa, Aberhart, ‘gra due de 1técole bibliaue de ce der— nier, il lui succéda au poste de premier ministre de 1'Alberta en 1943, et depuis, avec un mélange de politique conservatrice, de sermons biblioues et de ventes de terrains pétroliféres il a réussi a se main- tenir au pouvoir avec une majorité écrasante. Peu en faveur du francais, son gouvernement s'opposa a 1'ouverture du poste radiophonique CHFA, a Ed- monton, En décembre dernier, a la re- union des premiers ministres 4 To- ronto, il s'est fait remarquer par son attitude récalcitrante envers le bilinguise,. ACCIDENT Matscul = «i, Vitalien Doucet de 150 ililehouse, propriétaire et pilote -d'un C,ssna 140, ainsi gue son pas- sager’ ce william Wallace de Williams lake, l'ont. échappé belle, A la suite d'un manque d'essen- ce, ils ont du faire un atterrissa- ge force'dans un des champs de la ferme de ni Frank Kiess de HMatscui. Grace a l'habileté du pilote, ~l'avion n'a ete que légerement en- dommagé et les deux sten sont tirés sans aucune blessure, Vitalien Doucet est le fils de | M, et Mne Wilfrid Doucet, ancienne- ment de Vancouver, et mednbenant pro= priétaire de 1'hotel 150 HileHouse du village du. reine nom dans la region ‘ des Caribous, prés de Williams Lake. SS ee or a ee LE. SEUL HEBDOMADATRE DE LANGUE FRANCAISE DE VANCOUVER 15¢ Vendredi le 4 Octobre,1968 | L’Ontario recoit la lére des six Francaises qui y enseigneront Avec l'tarrivee de la premiere etudiante francaise dtuniversite le francais prend le depart en Ontario. Ce professeur sera rejointe bientot par cing autres actuellement rete- nues en France, Mademoiselle Rieusset, de 1'U=} niversite de Grenoble, recovra un appointement de $3,000 de la part de la commission scolaire et. ensei- gnera ie francais a huit etudiants de 11,12 et 13ieme annee.Elle leur donnera douze heures de cours par semaine, tout au long de 1'annee. En méme temps,elle etudiera la littérature canadienne et americai- ne 2 l'Universite de Toronto,faveur du gouvernement de l'Ontario. Monsieur Rathe, porte-parole de ce dernier,formule le désir de con= clure des arrangements similaires avec le Québec, ; " Malheureusement, dit-il, le gouvernement du (mébec n'a pas en= core de places disponibles dans son réseau scolaire pour des assistants == ee Les Franco-manitobains ST-PIERRE, Man.—La population de St- Pierre, a 30 nilles de Winnipeg, est ébahie de la fureur suscitee par la visite -dtun hatt fonctionnaire du gouvernement francais, ii, Philippe Rossillon, Selon les Manitobains,cette vi- site,, effectuee du 26 au 30 aout,e- tait apoliticue et privee. M, Rossillon, en tant que diri- geant du comite pour la promotion et 1'expansion de la langue francaise fait rapport directement au premier ministre Couve de Murville. M. Rossillon ne désirait rencon- trer officiellement personne et ne voulait aucune publicite, a affirme Mme Fernand varenty, secretaire de l'association France-Canada recem ment formeé au Manitoba. Toutefois, a-t-elle ajoute,™.ossillon a eu des entretiens prives avec le consul de France a Winnipeg, M, Philippe Bour- don, De son coté, i, Parenty a decla- re cue if, Rossillon avant fait cette visite pour voir s'il existait vrai- ment des Canadiens—francais au iani- toba, précisant cue le fonctionnaire francais n'avait fait aucune promes— se a qui gue ce soit, AUTRES TENOIGNAGES. Un homme d'affaires, li, Fernand Lavergne, a explioue qu'en juillet. dernier, au cours d*tune visite a Or- leans, en France, 16 résidents de St-Pierre avaient rencontre HM, Hos— sillon, St-Pierre ea d'tailleurs signe avec la ville francaise un contrat de jumelage, en 1965, pour des fins d'échanres culturels. ( suite page 5)