20 Le vendredi 27 mars 1998 Un ardent désir de vivre au Monique Clébant riginaire d’Annecy qui, selon ses dires, est « Pune des plus belles villes de France », Monique Clébant est arrivée au Canada dans les années 1970. Elle vit 4 Victoria depuis 22 ans. Sa venue dans ce pays qu’elle aime tant est intimement liée 4 la notion de francophonie, dans son signifié linguistique. Elle était sur le point de finir sa licence en_ lettres classiques & [Université de Grenoble, quand elle apprit que lon cherchait un professeur de francais pour des Canadiens anglais qui étaient arrivés quelque ~ temps auparavant dans la région d’Annecy. « En 1969, je cherchais, comme la plupart des étudiants, un travail d’été. La présence d’enseignants Canadiens désireux d’appren- dre le francais était donc pour moi une formidable opportu- nité, J'ai présenté ma candida- ture et j'ai obtenu le poste. » L’année suivante, le direc- _teur de ce programme d’ap- prentissage, un professeur de PUniversité de Montréal, demandait & Monique Clébant de venir faire un tour dans la métropole québécoise dans le but dapporter sa collabo- ration & la mise sur pied d’une nouvelle méthode d’appren- tissage du frangais. « Pai volé litéralement, dans tous les sens du mot. Je suis arrivée au Canada le 5 octobre 1970, en pleine crise d’octobre, une époque mouvementée. Imagi- nez mon degré d’excitation. Collaborer & une méthode de frangais, alors que je n’avais méme pas encore terminé mes études, est quelque chose extraordinaire. C’était com- me un réve. J’ai adoré l’expé- rience. Voila pourquoi je suis revenue & Montréal pour y terminer ma maitrise en lin- guistique. Six mois plus tard, je décidais que c’était au Canada que je voulais vivre. » Monique Clébant n’est pas restée longtemps au Québec. « Je voulais m’établir dans une autre province canadienne, car c’est dans un tel milieu que javais le plus a. offrir enseigner le frangais 4 des anglophones, & des personnes appartenant a des aires linguistiques autres que celle des francophones. » C’est a Regina, en Saskatchewan, qu’elle a trouvé son premier poste d’enseignante ; elle remplagait un professeur, en sabbatique. « Il me fallait donc, aprés Vannée en question, trouver un autre travail. L’on m’avait proposé un poste & l'Université du Michigan, aux Etats-Unis, et & Université de Victoria. J’ai choisi la capitale britanno-colombienne parce que je voulais continuer & vivre au Canada. » Il existe une sorte de lien irréfragable entre les activités professionnelles de Monique Clébant et la personne de Gérald Moreau. « Gérald, nous explique-t-elle, est impliqué dans mes deux carriéres. II faisait partie du comité de sélection qui m’a confié un poste d’enseignant a PUniversité de Victoria. Par ailleurs, je l’ai remplacé a la direction du programme de frangais éducation perma- nente. J’ai quitté l’université en septembre 1997 et je me suis retrouvée en octobre dernier la téte de la Société franco- phone de Victoria. Gérald, répétition de "histoire, faisait partie des trois personnes qui avaient la charge de choisir le nouveau dirigeant de la société en question. » Les objectifs de la nouvelle directrice de la Société francophone de Victoria ? Resserrer les liens qui existent entre les 18 associations francophones de la capitale provinciale. « C’est ce j’ai essayé de faire avec le premier Festival francophone de Victoria. Nous y avons travaillé ‘ensemble, la main dans la main. C’était un bel exemple de collaboration. Créer des partenariats est quelque chose de profondément salvateur & Vheure des coupures budgé- taires. S’allier pour mieux faire. » Collaborer activement a la construction de notre centre scolaire et communautaire. « Les résultats de l'étude de faisabilité sont trés positifs. Pour mener & bien ce dossier, travailler en nous devons équipe. » Donner une plus grande visibilité & la société franco- phone de Victoria. « Ceci est déja bien fait dans le milieu francophone. Mais il importe d’é@tre mieux connus des francophiles, car quand on se cantonne dans son propre univers, on a moins d’influ- ence, on est moins épanoul. » « D’un point de vue professionnel, déclare Gérald Moreau, Monique est une personne hautement qualifiée. Elle travaille bien en équipe et est trés efficace dans la recherche de subventions. Sur le plan personnel, c’est une femme trés honnéte qui est toujours de bonne humeur. C’est un rayon de soleil dans les bureaux. » LiBASsE NIANG Dr. Quang Binh Nguyen , md 2730, Commerciaf-Drive, Bureau 303 Vancouver :.-B. V5N 4C5 Tél. : (60%) 876-5430 CR. 70 AVIS PUBLIC) — Canad Avis public CRTC 1998-21. Le CRTC a été saisi de la demande suivante : 1. LYENSEMBLE DU CANADA. Demande présentée par CHUM LIMITED (BRAVO!) en vue de modifier sa condition de licence 5 qui se lirait comme suit : Sous réserve de lalinéa b, la titulaire ne doit pas distribuer plus de 12 minutes de matériel publicitaire par heure d’horloge. EXAMEN DE LA DEMANDE : 299 o., rue Queen, Toronto (Ont.) Cette demande est disponible au CRTC a Hull, (819) 997-2429; ou a notre bureau de Vancouver : (604) 666-2111. Cet avis est disponible, sur demande, en média substitut. Si vous voulez vous opposer a une demande ou l’'appuyer, vous pouvez écrire a la Secrétaire générale, CRTC, Ottawa (Ont.) K1A ON2 au plus tard le 15 avril 1998 et joindre a votre lettre une preuve que vous en avez envoyé une copie au requérant. Pour plus d'information, communiquez avec la Direction des communications du CRTC a Hull par téléphone au (819) 997-0313, fax (819) 994-0218, ATS (819) 994-0423, ou au http://www.crtc.gc.ca. 2 eg Canadian Radio-television and Telecommunications Commission Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes NOMINATION Sylvain Lafrance Vice-président, Radio francaise Le président-directeur général de la Société Radio-Canada, honorable Perrin Beatty, est heureux d’annoncer la nomi-. nation de Sylvain Lafrance au poste de vice-président de la Radio frangaise. M. Lafrance est entré a Radio-Canada en 1978 a titre de journaliste. I] devint ensuite réalisateur et éventuellement premier rédacteur de nouvelles a CBOF a Ottawa. II a égale- ment enseigné le journalisme a Ottawa et les communica- tions a1’ Université du Québec a Hull et est devenu, en 1987, réalisateur de |’émission CBOF Bonjour. Il a été nommé directeur des émissions CBOF-FM et CBOX-FM dans la région de la Capitale nationale en 1989 et en 1993, il a accédé au poste de directeur de la Programmation des sta- tions régionales. En 1994, il devenait directeur général des programmes de la radio FM. M. Lafrance a fait des études a |’ Université d’Ottawa et au Centre de formation des journalistes 4 Paris avant d’ obtenir une maitrise en administration publique de I’Ecole nationale d’administration publique (ENAP), 4 Montréal. La Société Radio-Canada est le radiodiffuseur public national du Canada. Elle informe, éclaire et divertit ses audi- toires au Canada et a |’étranger avec des émissions qui offrent une perspective canadienne du pays et du monde. — ' CBC de Radio-Canada iit