LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRA VOL.4 No29 VENDREDI 7 NOVEMBRE 1980 Ee NCAISE DE LA COLOMBIE-B eects Le rendez-vous de la Troupe de la 16iéme “Le Petit Prince’ Claude TRONEL Pour les amateurs de théatre, la Troupe de la 16éme présente les 6, 7 et 8 novembre “Le Petit Prince...” un classique de St-Exupéry des années 1940. Cette piéce a été adaptée a la scéne d’aprés le conte de St-Exupéry; certaines valeurs ont été reprises en fonction du monde actuel et le language a été transformé pour que le texte soit plus abordable. Pour adapter “Le petit Prince’, les comédiens et le metteur en scéne ont travaillé chacun sur 3 tableaux de la piéce (qui en comprend 15). Pendant une semaine, ils ont revu, corrigé, transformé, réécrit le tex- te pour monter “Le Petit Prince” sur les planches. Par exemple, la Rose, personnage tendre mais vaniteux dans |’oeuvre de St-Exupéry, a perdu son caractére vaniteux aprés Vadaptation du metteur Auditions 4 la Troupe A la suite du concours “Conte de Noel” fait par la Troupe de la 16iéme, on vient d’apprendre que le gagnant est Gabriel Gauthier pour “Un Noel au froid”. Le conte de Gabriel Gauthier sera joué par la Troupe de la 16iéme du 15 au 20 décembre 1980 au Théatre Métro @ Vancouver. -- Denis Chouinard, directeur artistique de la Troupe de la 16ié¢me passera des auditions le 11 novembre prochain pour ceux qui n’ont jamais auditionné . pour la Troupe. Prendre rendez-vous au 731-9516. _Vadulte, réadaptée aux - raient surprendre les ~“Le.Petit Prince” adapté en scéne Denis Chouinard D’autre part, pour que les enfants puissent mieux comprendre I’his- toire, la chronologie de la piéce a été établie alors que, dans son livre, St- Exupéry fait de nom- breux retours en arriére. “Le Petit Prince” est une vision de l’enfant avec temps présent. “Le Petit Prince” inter- prété par Nicole-Marie Rhéault, est un personna- ge d’une planéte qui, aprés avoir visité d’autres planétes se retrouve dans un désert ou il fait la connaissance © d'un pilote. I] rencontre également |’oiseau-voya- geur, le roi, la rose, le rat et beaucoup d'autres per- sonnages joués par Maurice Meloche, Pierre Pirrozi et Rhona Halpern. Certaines scénes pour- adeptes de St-Exupéry... Vapparition du Rat dans par la Troupe de la 16¢me permet toutefois de facili- ter la compréhension de Vhistoire. [suite page 4] La 8iéme année de I|'école Winston Churchill @ Vancouver Un regard sur la presse Bravo Rebecca La semaine derniére, “‘La Fondation Le Soleil de Colombie” a récompen- sé deux jeunes étudiantes de 12éme année pour avoir obtenu la meilleure note al’examen de fran- cais. Ci-contre, Mlle Rebecca Catley qui n’a pas pu se déplacer de - Toronto ot elle suit des cours en sciences politi- ques. Mile Catley désire _ entrer dans le corps diplo- matique canadien. naliste? C’est la question que m’ont posée les éléves de 8iéme année de I’école Wins- ton Churchill de Vancouver. L’image que se font les adolescents des jo me correspond pas toujours & ‘la réalité...C’est vrai qu’il existe des reporters voya- © geant “constamment, d’un pays 4 l'autre, descendant d’an avion pour remonter dans un autre. Mais ces journalistes la ne sont pas nombreux. Dans la salle, une quaran- taine d’étudiants et d’étudi- antes entre 13 et 15 ans réunis pour un exposé sur la PONS as SSNS Comment devient-on jour- RITANNIQUE SECOND CLASS MAIL COURRIER DE 2e CLASSE No 0046 25 CENTS Entre la F.F.C. et le ministére de I'éducation Ca se précise! Claude TRONEL Dans la lignée des relations entre la Fédération des. Franco-colombiens et le gouvernement provincial, le Dr. Bouton, Président de la F.F.C., accompagné de M. Jean Riou, Directeur général et Jean Lalonde, responsable de l'éducation a la F.F.C., ont rencontré M.M. Jim Carter, sous-ministre de l'éducation et le Dr. Nick Ardanaz, directeur des services de langue francaise au ministére de I’éducation.. Actuellement, les discussions sont entamées et la F.F.C. devrait recevoir, d'ici peu, quelques propositions a débattre. Sidu cété dela F.F.C., on se montre relativement satis- fait des entretiens qui ont eu lieu vendredi dernier a Victoria, en revanche de l'autre cété.... pas de com- mentaires pour |’instant. Pour le Dr. Ardanaz, il est trop tét pour parler de ces négociations, car cela risque de faire plus de mal que du bien. Aucours de cette rencontre il a été naturellement ques- tion du programme-cadre de frangais et du programme d’immersion. La F.F.C. demande notamment a ce que les réglement soient plus explicites et détaillés dans leurs objectifs. Pour l'instant ~~ le programme-cadre de francais est trop limité a Yappréciation des commis- sions scolaires. Quant au programme d’immersion, aucun régle- ment précis n’existe actuelle- ment! 5 Le sous-ministre de l’éduca- tion devrait faire cette semaine des propositions a la F.F.C. qui seront débattues par l’exécutif dela F.F.C. celui-ci se prononcera sur le bien fondé de ces propo- sitions. D’autre part, la F.F.C. a fait part de son souci de bien distinguer-les 2 programmes pour éviter que ceux-ci puissent se nuire dans certai- nes commissions scolaires. “Je pense que le sous- ministre a compris nos préoc- cupations, nous a dit M. Riou... et ce qui est important c’est que le minis- tére de l'éducation reste Des ouvert a toute suggestion. A l’heure ot un comité d’étude travaille sur le projet d'une nouvelle constitution canadienne, il convient d’entretenir avec le gouver- nement provincial un débat pour l’inclusion des droits a linstruction dans la langue de la minorité. D’aprés le projet de résolu- tion proposé par le gouverne- ment fédéral, il est écrit: “Les citoyens du Canada dont la premiére langue apprise et encore comprise est celle de la minorité francophone ou anglophone de leur province, auront le d roit de faire instruire leurs enfants aux niveaux primai- re et secondaire, dans la langue de cette minorité, si le nombre d’ 2nfants le justi- fie”. Le fédéral a parlé. On attend le provincial! De ¢a, il en sera probable- ment question a !’avenir. C'est pourquoi, il est néces- saire que la porte demeure ouverte entre le gouverne- ment provincial et la F.F.C. négociatio: cours.... les francophones de la C.B. attendent qu’elles aboutissent. trés charmants. A mon arrivée M. Sinclair était 4 ramasser les feuilles mortes autour de la maison. Mme Sinclair pour sa part était dans la cuisine a préparer un canard &l’orange qui laissait une agréable odeur dans toute la mai- son. Fiona, la benjamine avait bien hate de me raconter son été. Fiona _ a été l'une des diplémées de l’Ecole Bilingue, elle va maintenant 4 l’ecole Winston Churchill. Elle parle un trés bon francais. Je dois vous avouer que toute notre conversation s'est déroulée unique- ment en s Sylvia est native d’an- _ gleterre. Elle était venue de Cornwall visiter sa tante 4 Vancouver. Elle rencontra. Alastair alors étudiant en géologie et da.de cette union sont nées 2 filles de 15 et 13 ans. Il y a quelques années, M. Sinclair décida de prendre une année sabbatique et la famille entiére est donc allée passer en France plus précisément 4 Fontaine- bleau. décida de rester au Cana-_ L'‘abonné de la semaine Huguette DECARIE-DESJARDINS La famille Sinclair est sans aucun doute la famille la plus francophile que je connaisse. En choisissant Vabonné de la semaine...j’ai fait connaissance de gens Si je n’avais pas eu d’autres occupations a vaquer, je serais restée longtemps a uiscuter avec eux. J’ai tout de méme passé plus de deux heures a parler avec Alastair, Sylvia et Fiona. Malheureusement je n’ai pu faire la connaissance de la fille ainée Alison qui était absente lors de mon passage. Fiona est aussi une aspirante ballerine. Elle fait partie du Pacific Ballet Theatre de Van- couver. Elle a de plus pris des cours durant |’été avec les Ballets de Winni- peg. Au début de l’été, les deux jeunes filles se sont rendues a Québec dans le cadre d’un programme d’échange d’étudiants. Fiona et Alison sont reve- nues enchantées de leur La famille Sinclair voyage. Elles gardent un trés beau souvenir de ce séjour 4 Québec et toutes deux correspondent avec la famille qui les a hébergées. Dans la famille Sinclair on attend avec impatience qu’ily ait assez de neige pour faire du skia Whisler ot elle posséde une mai- son. : M.Sinclair me dit ‘eonnaitre Le Soleil de Colombie depuis le début en 1968. Par contre la famille n’est abonnée que depuis 1978. A mon départ j’airencontré un ~ autre membre de la fa- mille ...le chat de la maison!