Courrier 2éme classe/Second Class Mail n° 0046 1645, 52me avenue Ouest, Vancouver Tél:730-9575 Fax: 730-9576 Vendredi 21 janvier 1994 La violence en milieu minoritaire Les femmes en sont les victimes D’aprés une étude de Statistique Canada, les femmes francophones en milieu minorftaire sont les plus touchées par Ia violence. Ottawa. Plus de 78 000 femmes et enfants ontdiise réfugier dans des abris aménagés pour les victimes de violence familialeselon les résultats d’une étude de Statistique Canada, publiée |’an dernier. Aujourd’ hui, il nese passe pasune journée sans que les médias citent un exemple de la violence que subissent les femmes que ce soit dans leur vie sentimentale ou professionnelle. Chez les femmes francophones vivant en milieu minoritaire, cette violence. est ~doublement alarmante et reste plutét discréte la plupart du temps. Cependant, plusieurs communautés franco-canadiennes nient toujours lexistence de ce fléau. “C’estun probléme que nos collectivités continuent d’ignorer. Acause des valeurs traditionnelles qui prévalent dans les collectivités isolées, les femmes victimes de violence sont confinées derriére un mur de silence absolu et obligées d’accepter leur sort”, soutient la Fédération nationale des femmes canadiennes- frangaises dans le rapport du comité canadien de la violence faite aux femmes, rendu public!’ été dernier. Nicole Nadeau, directrice générale de la d’hébergement de deuxiéme étape, L’Entre-temps des Franco- _Manitobaines, croit que les femmes vivanten milieu urbain sont moins timides quand vient le temps de trouver refuge dans des abris pour femmes violentées. “C’est plus facile de garder l’anonymat dans une grande ville. Dans un petit village, tout le monde se connait. maison — les villageois sachent qu’elles vont dans un refuge.” Les mythes véhiculés parla société, concernant la violence faite aux femmes sont souvent trompeurs. Oncroit souvent que la violence existe seulement dans les familles défavorisées. Bien au contraire, elle frappe toutes les couches de la société. “Je suis une femme professionnelle. Mon mari détient une maitrise, ¢a ne l’empéchait pas d’avoir des problémes de comportement qui menaient a la violence”, araconté en entrevue une des résidentes qui n’a pu étre identifiée parmesure de sécurité. . Plusieurs de ces femmes se heurtent a des _ barriéres linguistiques. Une femme victime de violence conjugale a da rebrousser chemin quand elle est allée chercher de |’aide dans un refuge anglophone. Les intervenants n’avaient pas compris Suite page 2 de Colombie-Britannique vol 26 w°39 «=O ©* tess inctuse Le Premier ministre a accordé un entretien au Soleil, au cours duquel il a évoqué ses racines frangaises et expliqué les raisons du retard pris sur le dossier de la gestion scolaire en Colombie- Britannique. Page 3. Un entretien avec Mike Harcourt Celles-ci ont une peur bleue que Education Ou l’on apprend que les mesures d’accueil mises en place au sein du programme cadre de frangais ont des retombées largement positives. Page 5. secret des grenouilles Tous les organismes vivants sont constitués d’une grande partie d’eau-les deux tiers du poids chez l’homme. Cette eau qui se trouve a la fois dans les cellules et autour d’elles, contient des molécules ayant pour effet d’abaisser au dessous de zéro degré le point ou elle se solidifie. Au-dela, c’est la congélation et la mort. Par contre, les grenouilles ont la particularité de “fabriquer” une substance proche de l’éthyléne-glycol, un puissant antigel. Lors de froids intenses la grenouille se charge de ses sucres. Résultat: le coeur cesse de battre, le sans ne circule plus, la respiration s’arréte. L’animal n’est plus qu’un glacon cassant. Mais un glacgon qui recéle un fond de vie suffisant pour sa résurrection. Aux premiers rayons de soleil de printemps, la grenouille se ranime et retrouve son énergie. Communication Ou il apparait que la pensée de Marshall Macluhan, le grand théoricien canadien des médias, précurseur dans son domaine, est toujours d’actualite. Page 5. Fondation Ou l’on apprend comment se lancer en affaires en respectant quelques principes simples qui permettent d’éviter des. déboires. Page 4. a a en ee oe anes eee Metin one tame iis . PO Rt ean SS — _ + ~ = — ee ro es < ee ™ a i ~~ eet at es RR NR ALS J —— —_— p a ae ie —— ~ a ee ee een os es — ee ] ee