Septembre 1966 L’APPEL page 15 PAROISSE NOTRE-DAME DE FATIMA 747 Alderson Maillardville R.P. Guy Michaud, o.m.i., curé les dimanches Messes en frangais: 7h 30 et 10h 30 am. Messes en anglais: 9h 00 a.m. et 5h 15 p.m. Notre-Dame de Fatima, Dames de Sainte-Anne Le 26 juillet, les Dames de Sainte- Anne marquérent la féte de leur pa- tronne par une messe spéciale, re- commandée par elles-mémes, qui fut célébrée a 7h. 30 du soir. Elles exécu- térent les cantiques. L’assistance a la messe fut nombreuse. Le 13 aodt, on souhaita la bien- venue a une quarantaine de visiteurs d’un voyage dela Liaison Francaise. Un banquet de 108 couverts fut ser- vie. Un véritable succés! On organise une retraite fermée francaise qui se tiendra au Cénacle, a Vancouver. Il faut recruter une trentaine de dames. Il n’est pas né- cessaire d’étre Dame de Sainte-Anne pour prendre part a cette retraite. Les sermons du Révérend Pére H. Ferland, o.m.i., prédicateur, porte- ront sur les conclusions du Concile. Bienvenue A toutes! NOTRE - DAME DE LA PAIX 216 Carnarvon, New Westminster M. l’abbé Nestor Therrien, curé Paroisse nationale Canadienne frangaise Messes du dimanche: 8 h 30 et 10 h 30 am. Dames Auxiliaires Le Bazar des Dames Auxiliaires aura lieu le ler octobre 4 Sapperton Hall. Bienvenue a tous! Le droit d’étre différent Nous invitons nos lecteurs 4 mé- diter sur la conclusion d’une confé- rence prononcée le 14 décembre der- nier par l’Honorable Jean Lesage, Premier Ministre de la Province de Québec, devant la Chambre de Com- merce de Ste-Foy, et reproduite dans Le Devoir, Montréal, le 24 décembre 1965. “Jaimerais, en terminant, me ser- vir d’une image un peu éloignée du sujet dont je traite maintenant. Lors- qu’on veut savoir si un compas est assez solide, on ne se demande pas si A leur extrémité ses deux branches Foyer pour vieillards a Maillardville Dans le numéro de novembre 1965 de L’APPEL, nous étalions en page couverture, la maquette d’un projet de Centre des loisirs pour Maillardvil- le. Faisant partie du complexe, on pouvait voir A l’arriére-plan un édifice multi-étages. C’était la silhouette d’un foyer pour les pensionnés, C’est main- tenant la partie du projet total qui se concrétisera le premier. Les plans sont maintenant complé- tés. Ce sera un édifice de huit éta- ge, avec 128 chambres, cuisine et ré- fectoire communs, salles de récréation, chapelle interconfessionnelle, service de buanderie et services sociaux. Le prix de la pension, incluant tous ces services est prévu de telle facon a étre inférieur au revenu assuré des pensionnaires. Le cotit total de ]’é- difice sera de l’ordre de $500,000, dont 33 et 1/3% sera défrayé par un octroi du gouvernement provincial; 56 et 2/3% bénéficiera d’un prét a bas pourcentage d’intérét garanti par le gouvernement fédéral; et les der- niers 10% par les parrains du projet, la Société Biculturelle de Maillard- ville. Plus de 200 personnes Agées ont déja manifesté leur désir d’étre ad- sont trop ou pas assez éloignées l'une de autre. On regarde si la char- niére tient les deux branches avec assez de force. De la méme facon, on maintiendra un Canada uni, non pas en soulignant les différences cultu- relles qui existent entre nos deux principaux groupes ethniques, mais en s’assurant que ces deux groupes trouvent une base commune 4 partir de laquelle chacun peut s’épanouir librement, en respectant, en compre- nant et en acceptant la culture de Yautre. Cette base elle existe déja au Canada. Les Canadiens de langue francaise et les Canadiens de langue anglaise ont des idéals communs et partagent certaines valeurs commu- nes. Ils ne sont cependant pas iden- tiques et ne le seront jamais. Le Qué- bec, comme point d’appui du Canada francais, demande aujourd’hui qu’on lui reconnaisse, dans les faits, le droit d’étre différent. En agissant ainsi, nous modifierons certainement un or- dre de choses qui dure déja depuis une centaine d’années. C’est cet or- dre de choses que nous menagons, ce n’est pas le Canada lui-méme. Au contraire, c’est celui-ci que nous ren- drons plus grand en Ilaidant a at- teindre les dimensions de l’idéal qui a présidé a la naissance de la Confé- dération.” mises au foyer dés qu'il sera terminé. Les autorités, aussi bien que la Socié- té, sont conscients de l’urgence d’une telle construction. Les revenus mo- yens de personnes a |’Age de la pen- sion ne leur permettent pas de tenir maison; et, le nombre de cas lamen- tables, dans notre propre milieu, en surprendrait plusieurs. Or, 10% du coit total d’un tel pro- jet, en chiffres, se traduit par une somme de $50,000. Ce $50,000 est la somme nominale qui devra étre re- cueillie dans le milieu et le symbole de Yesprit civique et social de la com- munauté humaine concernée. II est tout a fait juste que le gouvernement exige un tel effort nominal en fa- veur d’un projet qui sera, en définiti- ve, un actif pour Maillardville. Une campagne de souscription s’or- ganise présentement. Les paroisses informeront leurs ouailles et insiste- ront sur le devoir de la communauté entiére d’épauler un projet qui ne vise que le bien-étre de nos vieux d’aujourd’hui et de demain . . . les jeunes de maintenant. Comme on le sait, la Société Bi- culturelle de Maillardville, qui s’est chargée de concrétiser le projet, est une société qui ne vise ni 4 ses pro- fits 4 elle ni au profit d’individus. Les autorités civiques n’appuyeraient pas le projet sil se destinait au gain. Le projet dont il est question au- jourd’hui ne doit pas étre confondu avec celui du Centre des Loisirs, comme tel. La Société Biculturellle se propose de promouvoir le projet d’un centre des loisirs mais il ne s’agit pas de ce projet quand nous parlons du Foyer pour vieillards. Ce foyer se- ra situé sur le méme bloc de terrains pour des raisons faciles 4 comprendre. Quand on parle d’un centre qui, par extension, deviendra un centre social, il est normal que tous les ages puis- sent en profiter. Mais, nous le ré- pétons, le Foyer pour vieillards est une entité en soi, un projet qui de- vra s’administrer par lui-méme et pour lui-méme. Les surplus devront étre ap appliqués 4 des améliorations, 4 des diminutions de loyer ou a des addi- tions, L’appel que nous lancons s’adresse 4 toute la population de Maillardville et des environs. Vos dons, au dessus d’un montant raisonnable, seront ins- crits A un tableau de bienfaiteurs qui sera placé en évidence dans le Foyer. C’est un appel a votre sens social comme 4a votre sens pratique . car tous, nous serons vieux, (je l’es- pére) un jour. RP.