a ek eee EN Et ae RED Ae ae _ vier _d’administration et ~ cation. Une ME A ARDEA ATAPI 0 LAE LABIA OO yi, goaded AUTOMNE, 1985 — 21 Les 11-12 et 13 jan- 1985, le conseil Yexécutif de Franco- honie jeunesse de J’Alberta (FJA) se sont réunis afin de planifier Ja programmation 1985-1986 de leur association. M. Ronald Bisson de la Fédération des Jeunes ~ Canadiens-Frangais (FJCF) d’Ottawa fut - {’animateur de cette fin de semaine de planifi- Grace a une animation remarqua- ble de ce dernier, les jeunes ont amené un «plan d’attaque» pour ‘Y’année qui s’en vient. vingtaine de représentants des cer- cles jeunesses locaux d’Edmonton, Don- nelly, Falher, Saint- Paul, Bonnyville et Calgary s’étaient alors rassemblés a Edmon- ton. : ; Plusieurs questions qui demeuraient tou- jours en suspens furent “yépondues. Ce que les jeunes ont vécu fut \~ ‘Gurtout une réalisation a cise de la situation actuelle de FJA, et - une prise de conscience de ce que la jeunesse franco-albertaine peut accomplir pour faire valoir son association comme elle se mérite de l’étre. Le premier critére de la programmation se base sur la défini- tion et la réalisation des buts de FJA. Cer- taines des activités prévues cette année sont l’école estivale de hockey, une participa- tion au Parlement jeu- nesse National, la formation d'une radio communautaire, la Clac-au-lac (rencontre provinciale de la jeu- nesse franco-albertaine), le Festival de Variétés, le Festival de théatre et.a ne pas oublier, les réunions de l’exécutif, du conseil d’adminis- tration et l’Assemblée Annuelle. Cette fin de semaine demanda beaucoup mais les jeunes en ont ressorti une expérience qui les suivra toute leur vie. Elle a permis aux jeunes- de faire ‘Tanalyse de leur orga- nisme en permettant ~ de percevoir Ses points forts, ses faiblesses et ses besoins fondamen- taux. Une rencontre du conseil d’administra- tion eut lieu 4 Edmon- ton le -23 février. Il S'agissait cette fois d’adopter la_ pro- grammation 1985-1986 et d’accepter M. Edmond ‘Laplante au poste permanent de directeur général de FJA. M._ Laplante, natif du Nouveau- Brunswick a _ oeuvré depuis sept ans au sein de la _ francophonie albertaine. La priorité du directeur sera de poursuivre et d’assurer une plus grande visibi- lité et crédibilité de l'association auprés de la francophonie albertaine. Une autre fin de semaine qui a démon- tré que les jeunes ont du potentiel fut celle de Rond-Point 1985, qui est l’'assemblée annuelle de I’Associa- tion canadienne- francaise de lAlberta (ACFA). Le 2 mars, Paul Blais, président ‘de Francophonie Jeu- nessse de l’Alberta, a “profité de cette ren- contre pour ouvrir officiellement l’Année internationale de la jeunesse auprés de la population — franco- albertaine. Les buts de Rond-Point cette année étaient l’éduca- tion et la jeunesse. Plus de 65 jeunes ont eu la chance de faire valoir leurs points de vue sur «leur» éduca- tion. Ce quils ont res- sorti: «Oui, on veut nos écoles et notre éduca- tion en frangais.» En soirée, les fran- cophones ont envahi auditorium de la Faculté Saint-Jean de l'Université de a sa juste valeur les talents des jeunes franco-albertains dans un spectacle de varié- tés offert par Franco- phonie Jeunesse de lAlberta. L’association a commencé a _ toucher les trois catégories de sa clientéle, c’est-a-dire les étudiants du secondaire, ceux de luniversité et les jeunes travailleurs; de 14 4 25 ans. Au cours — des années antérieures, la grande majorité des membres se composait d’étudiants du. secon- daire.~- Cette “année, PAL ° -berta, afin d’apprécier “Gadre. de FJA a atteint les deux autres groupes. Un conseil jeunesse uni- versitaire est déja formé et continue a se développer, ce qui rapportera beaucoup a FJA. L’association compte déja deux per- sonnes de ce groupe sur son conseil d’ad- ministration; trois jeunes travailleurs sié- gent sur lexécutif, et deux autres sur le conseil _ d’administra- tion. Chaque semaine, la population franco- phone de l’Alberta a la chance de se tenir au courant. de ce qui se passe dans chacune des régions actives de FJA, par l’entremise d'une émission a la radio francaise de Radio-Canada. Cette activité entre dans le PAnnée internationale de la jeunesse. Pour souli- gner cette année, nous avons eu une rencontre des jeunes a Saint-Paul (au nord d’Edmonton) au mois d’aoit. Ilyaeu alors des ateliers sur Véducation francaise, sur l’héritage franco- _ Francophonie jeunesse de | Alberta albertain, les langues of- ficielles, les sports et les loisirs. Le développement dun camp _ franco- phone pour la jeunesse est maintenant a Pétude avec le Club Richelieu d’Edmon- ton. Un comité étudie les possibilités de déve- loppement d’un camp de cette envergure sur un terrain de 20 acres. Cing membres de Francophonie Jeu- nesse de l’Alberta ont assisté a la cause Bugnet, du 15 au 19 avril 1985. Cette cause, disputée au banc de la Reine -a Edmonton, a pour but d’obtenir le droit a une éducation et aux écoles francophones gérées par les franco- phones. Ce fut pour eux une expérience inoubliable. Ils sont revenus avec une idée ferme et positive qu'il est vraiment important pour eux de se débat- tre pour leurs droits. Pour terminer, las- sociation participera activement au congrés national du Conseil de | la Coopération; elle est toujours en contact avec les ACFA afin de travailler en collabora- tion avec les adultes, et finalement, la jeu- nesse franco-albertaine a sa correspondance au Franco (journal hebdomadaire de la francophonie -en Alberta.) > Le rendez-vous de Guelph L’ Association des ~ scouts du Canada a par- ticipé d’autre part au 6e jamboree national des Boy Scouts du Canada a Guelph, en Ontario, du 3 au 12 juillet. 10000 scouts se sont rendus a ce rassemblement dont les représentants :d’un vingtaine de pays. La délégation de l’Associ- ation des scouts du Ca- nada se compose de deux unités* de l'Ouest (15 jeunes), six de ’On- tario (70 jeunes), onze du Québec (140 jeunes) Jam-Acadie, premier jamboree des Scouts de l’Atlantique, eut lieu au pare Woolastook, non loin de Frédéricton. Certains participants en profitérent pour visiter le site historique de Kings Landing a proximité. BANDS) 51s. et 5 de l’Atlantique (50 — jeunes). On a donc par- lé francais 4 ce jambo- ree et des scouts des quatre coins du pays ont pu échanger entre eux... en francais. L’ac- cueil a d’ailleurs été bi- ~ _ lingue, et le journal quo- tidien qui a paru tout au long de ce rassem- blement était doté d’une section francaise. * Unité: groupe de scouts portant un nom spécifique selon la catégorie d’age; a Guelph, il y aura ainsi des troupes éclaireurs (12-13 ans) et des postes pionniers (14-17 x % SS En 1980, Association des Scouts du Canada tint sont assemblée générale 4 Edmonton, ou elle fut accueillie par des louveteaux alber- tains réunis en «camporee». = e