4 Le Soleil de Colombie, vendredi 5 juin 1981 CONTES FRANCO-FAUNES Histoire de la F.F.F. ree La Caisse abandonnée par sa soeur Tl était une fois sur la Céte de Beauté ou CB deux caisses populeuses, l'une dans Village Maillard et Yautre dans le quartier Saint Sacre et Ment, toutes les deux étaient Franco-Faunes et cependant avaient beaucoup de succés. : Les gens du commun et les autres y portaient or et argent, par couffin, le gérant alignait les écus au fond d'un pot en grés, les recouvrait d’une bonne couche. de fumier de chameau et mettaient l’amphore bien a l’abri delalumiére. Aprés un certain temps une tige poussait de petites feuilles, cela s’appelait les intéréts composés, il ne restait qu’a faire des boutures dans un autre pot, Vargent rapportait, rapportait encore et tout était biene : Hélas, en ce temps 1a la caisse du Saint Sacre Ment se mit a préter a petit intérét a de gros initiés (les amis de nos amis) et 4 refuser au petit monde du quartier les quelques deniers pour réparer la tente familiale ou financer l’achat d'un chameau roulant d’occasion. Vite, vinrent les aver tissements dans le parchemin sacré du pays: Le Tournesol de la Céte de Beauté, nul n’en tint compte. Alors le menu peuple l'un aprés l'autre, est venu quérir ses pots et les déposer dans une autre caisse, dirigée par des Albionnais, mais qui fleurissait mieux, prétait plus souvent, parce que les jardiniers 4 pots étaient bien capables. Les choses allant de mal en pire, on changea les gérants, meilleurs ils étaient moins ils restaient, on en fit méme venir de la terre maternelle perdue dans les neiges du Saint-Laurent. La caisse soeur de Village Maillard qui fleurissait, s’épanouissait, s’agrandissait, s’élargissait, s’épaissis-. sait en or et argent et offrit une aide que !’on refusa. Les erreurs furent si innombrables qu’elles entraihé- rent la catastrophe. On élu vite un nouveau conseil capable de ressusciter les morts; rien n’y fit il était presque trop tard. A genoux la pauvre caisse implora sa soeur afhée, des larmes aux yeux et des sanglots dans la voix. Mais répondit celle-ci: “Nenny ma soeurette, vous tes trop malade, je crains la contagion et n’en aurai nul avantage. Cela nuirait 4 ma réputation. Vous dépensiez, j’en suis fort aise, et bien périssez maintenant”. Heureusement, un bon Samaritain nommé Cré-Di- Union allant 4 Jéricho Beach, parlant anglais, et qui avait lu un peu la Bible, vint 4 passer par ramas la pauvre caisse évanouie impopulaire et impopuleuse et lui tint 4 peu prés ce langage: “Viens avec nous apprendre l'anglais et la finance, nous ensemble | replanterons tes pots d’or et d'argent et les intéréts refleuriront sur les bonnes actions”. Sit6t dit, sit6t fait et le conseil accepta. Que voulez-vous qu'il fit? Qu’il mourut? _ Et les bonnes gens dans les parcs a stationnement ~ pour chameaux murmuraient: Mettons chacun notre obole, faisons une collecte pour offrir un dictionnaire 4 la caisse populeuse de Village Maillard, ouvert a la lettre “F” ou il y a les mots Fréres, Fraternité. Mais la riche caisse soeur aux caves pleines d'or en épel ant la lettre “F” ne trouva que les mots Financier-Fiducie. Les membres de la tribu FFF étaient tristes, humiliés et les anciens racontaient aux plus jeunes l’histoire dans les grimmoires sacrés de Joseph vendu.par ses soeurs. la. Ilramassa - Trouvez votre adresse. L’adresse d’un de nos abonnés est cachée dans les pages du journal. Cherchez bien et s'il s’agit de votre adresse, appelez-nous. Vous gagnerez un billet de loterie provinciale et peut-étre serez-vous l’heureux(e] futur[e] millionaire. Parcs de la C.B._en carte “Au cours des années, mon ministére a produit de nombreuses brochures, mais il vient de se surpasser avec la production de la nouvelle carte routiére, indiquant tous les parcs provinciaux, ainsi que les services, aménagements et récréations qu’ils offrent au public.” C’est ce qu’a déclaré M. James R. Chabot, ministre provincial des Terres, Parc et Logement. Vous pouvez vous procurer gratuitement cette carte en envoyant le coupon ci-dessous; M. James Chabot | Ministre des Terres, Parcs et Logement Building Vineris, CB. V7P 2L5 M. le Ministre, veuillez me faire parvenir ....exemplaire[s] de votre nouvelle carte. “Provincial Parks of B.C.” NOM ADRESSE Cede Postal Le Soleil de Colombie -. _ dont Les échanges colombiens-québécois de plus en plus nombreux Ecole Hamilton-Québec Comme un bon nombre ~ d’écoles dans la région Van- couveroise, l’école Hamilton de North Vancouver a tout récemment recu un contin- ‘gent de Québécois chez elle. Ces éléves de l’école Car-. dinal Roy de la ville de Québec ont profité de l’occa- sion pour s’émerveiller de Vancouver. Malgré la récen- te gréve des employés muni- cipaux, ils ont été frappé par la beauté et le charme de notre belle ville. Inclus dans leur itinéraire y avait-il un voyage a Victoria. Malheu- reusement, le temps n’a guére coopéré et tout le monde était content de re- tourner a Terra firma. Les éléves du secondaire quatre et cing, avec leur jumeaux de North Vancou- ver, ont visité l’aquarium, Gastown, l'Université Simon Fraser, le port de Vancouver et nombreuses autres choses Dans le Chinatown, ils ont méme eu le plaisir de gofiter a notre renommée cuisine chinoise. Le dimanche, leurs accom- pagnateurs, MM. Réginald Robichaud et Jacques Ma- yieux ont pu passer au Centre Culturel Colombien pour y gofiter un petit-déjeu- ner 4 la francaise et faire la connaissance de notre com- munauté francophone Cette visite fut un succés tant au plan pédagogique que personnel. Les liens d’amitié furent vite créés. Et, c’est maintenant avec tant de hate que nos éléves d’Hamilton Ecole Hantsworth -Laval Lundi ler juin a l’aéroport internationnal de Vancou- ver, quelques 35 jeunes qué- bécois prennent un avion a destination de Montréal. Le départ marque la fin de l'échange entre les étudiants francophones de l’école de Laval et leurs correspon- L’école Hamilton et I’école Cardinal Roy attendent leur visite prochai- ne dans la vieille capitale. Espérons que ces échanges se poursuivront afin que la compréhension, la sympathie et le respect mutuel puissent se créer entre nos concito- yens. Evan Lhewellyn Professeur, école Hamilton dants anglophones de |’école secondaire Hantsworth de North Vancouver. Les jeunes québécois é- taient arrivés par le train le 23 mai.Trois jours de voyage a travers le Canada, les Montagnes Rocheuses et la Colombie-Britannique;’ pas mal de fatigue. Mais les étudiants de Laval ont ac- cueilli avec enthousiasme le programme qui les attendait a Vancouver. Un programme “touristi- que” chargé. Dans l’ordre chronologique: Grouse Mountain, Fort Langley, Gastown, Chinatown, Horse- shoe Bay, Victoria, Nanaimo, Stanley Park et Sqamish. Les familes des étudiants de Hantsworth Secondary School étaient toujours les bienvenus, que ce soit sur Ambleside Beach autour d’un barbecue, ou 4 Sqamish autour d’une guitare. Mais les jeunes québécois ne se sont pas contentés de visiter la belle région de Vancouver. Ils se sont aussi intégrés, pendant neuf jours, a la vie familiale et scolaire de leurs correspondants an- glophones. Car leur premier objectif était de vivre en milieu anglais, puisqu’a La- val ils vivent en milieu francais. Une évidence qui donne la mesure de la diffé- rence entre francophones du - Québec et francophones hors Québec. e Inauguration du Royal Hudson Tourisme et handicapés “Le Royal Hudson nous ‘emet en mémoire |'esprit oritannique dont notre pro- vince a hérité”. Le Ministre ' du Tourisme Patricia J. Jor-__ ~ dan expliquait en ces termes ~ ~ Ja cérémonie annuelle d'inau- guration du Royal Hudson Train de Vancouver, le di- manche 31 mai. Certes, le Royal Hudson “2860”, construit a la fin des années 40, porte un nom qui constitues en lui méme un hommage a la couronne bri- ‘tannique. Mais depuis son retour en fonction comme train touristique en 1974, des visiteurs de toutes origines ont visité ses wagons. Notamment des Canadiens de souche frangaise. Cette année encore et jusqu’au 13 septembre, québécois et francophones hors Québec ressentiront la nostalgie de la locomotive a vapeur. Mais dimanche dernier, point n’était question de groupes linguistiques. Le Ministre du Tourisme Patri- — cia J. Jordan a mis les personnes handicapés a Yhonneur, puisque 1981 est “leur” année. Ils étaient donc nombreux parmi les 815 passagers du Royal Hudson Train. Depuis North Vancouver jusqu’a Sqamish, le “2860” a longé la superbe cote du Howe Sound. ASqamish, les visiteurs ont pu applaudir les exploits des bficherons de la région. Mais les organisateurs ont également battu des records: ils ont servi 300 hamburgers en 21 minutes! Bref le coup d’envoi de la saison touristi- que était réussi. : ENTRE /9#Z €7/973, Roy SuLLiVvAad A ETE ATTEIST S&S Fe's PAR LA Fod- DRE. MALGRE DE WOMBREISES, BRO - LURES, ROY A TOUJOURS SuRVELU. S.O.P. 298 A MEDITER TRS AORS: la physionomie des ani- maux un naturel délicieux J ai vainement cherché l'‘approchant chez l'homme et que j appelle- rais: l'air béte. Fernand Vanderem Concours de bucherons & Squamish. L'échec de Télé 2-CBC 2 La FFHQ satisfaite --La présidente de la F.F.H.Q., Mile Jeannine Séguin, a déclaré qu’elle était trés satisfaite de la décision du C.R.T.C. de refuser les demandes de la Société Ra- dio-Canada relatives a Télé-2 CBC: 2: Mile Séguin a souligné que la décision du 27 mai du _C.R.T.C. reprenait, 4 maints égards, les objections ‘qu’a- vaient formulées la F.F.H.Q. lors des audiences publiques tenues le 15 janvier dernier. La F.F.H.Q. avait notam- ment insisté sur les points suivants: qu’avant d’établir un deuxiéme réseau, il fau- drait voir 4 améliorer les services existants sur la premiére chafhe; qu’une trés faible proportion de la popu- lation aurait eu accés a la programmation offerte par télé-2; enfin que le projet Télé-2 aurait risqué d’hypo- théquer lourdement les pro- messes de la Société d Etat face au plan de rayonnement accéléré et a l’accroissement de la programmation locaie et régionale. Le dossier Télé 2-CBC 2 étant clos, Mlle Séguin a souhaité, en conclusion, que la Société d’Etat consacre désormais toutes ses éner- - gies a régler avec célérité le conflit qui l’oppose a ses | journalistes et a ses techni- ciens, qu'elle profite de locca- sion pour améliorer les rela- tions de travail avec ses employés et qu'elle respecte ses engagements antérieurs vis-a-vis des francophones hors Québec en ce qui touche : plan de rayonnement accé- léré”. '