4 — Le Soleil de Colombie, vendredi 4 juin 1982 Voyage en Afrique A Douala, L'usine Bata [Suite] André Piolat 11 décembre — Notre journée commence a 9h00, par une visite aux bureaux de l’Office National de Port Camerounais, ot nous som- mes recus par M. Ngann, président-directeur-général. A laide de cartes, il nous explique le développement du port de Douala et du port de péche de Bonabéri. Le Canada, par l’entremise de YA.C.D.L., y a contribué $25 millions. Cette contribution du Canada encouragea d’au- - tres pays a faire de méme. En plus, le Canada a donné un octroi d’un million de dollars pour la formation de 60 personnes en gestion et tech- nologie d’opérations portuai- res. En quittant le bureau du P.D.G., nous nous rendons a lentrepét frigorifique de poisson. Financé par le Canada et construit sous la direction d’ingénieurs cana- diens, tout l’équipement est de fabrication canadienne. Depuis son ouverture il y a 12 an, il est sous la direc- tion de M. Goulet, ingénieur enréfrigération de Montréal. En plus de gérer l’entreprise, il forme des cadres qui, a la fin de son séjour, dans 2 ans, seront capables d’assumer la gestion et la direction de l’entreprise. Le Cameroun ne produit que 25% de sa consommation de poisson, l'autre 75% est 2 > accroitre le — pourcentage camerounais et réduire |’im- portation. Nous quittons le quartier du port pour, tel que promis hier soir, rendre visite a la fabrique de chaussures Bata. Située én banlieue de Douala, dans un pare indus- Ew bureau e Outils ni échange. e Camions Samedi (604) 464-5233 L’honorable Ministre a 99.5; ne va aider a | SURPLUS DU GOUVERNEMENT VENTE AU COMPTANT ET AEMPORTER ¢ Mobiliers et équipement de e Equipement électronique Tous les articles sont vendus “tels quels” et doivent étre payés en argent comptant au - moment de la vente. Aucun remboursement VENTE PUBLIQUE e Automobiles Les offres seront recues sur les lieux jusqu’a 16h00 le samedi 5 juin 1982 — date de cléture. Les formulaires d’offre d’achat et les conditions de vente seront disponibles sur les lieux. Pas de visites au préalable. Date de la vente le 5 juin 1982 O09h00 a4 16h00 Lieu de la vente CORPORATION DE DISPOSITION DES BIENS DE LA COURONNE 2640 Barnet Highway Coquitlam (C.-B.) Jean-Jacques Blais triel qui ressemble aux parcs industriels des banlieues ur- baines nord - américaines, Yusine Cameroun Bata qui emploie 1,200 hommes et une femme, fait partie de l’Orga- nisation des chaussures Bata. Bata-Cameroun M. Georges Mareine, di- recteur-général de l’usine, nous recoit dans son bureau, avant de nous faire visiter lusine, il nous parle de la société et de ses origines. Le fondateur, Tomas Bata, haquit en 1876, d’une famille qui, depuis neuf générations, exercait de pére en fils le métier de cordonnier. En 1894, a l’ége de 18 ans, le jeune Tomas ouvrait sa pro- pre cordonnerie. Conscient du développe- ment industriel en cours, le jeune cordonnier se langa dans la confection mécanique de chaussures et fut un des pionniers dans la fabrication en série de la chaussure. Adoptant le principe de pro- possibles, il ouvrit son pro- pre magasin de vente au détail. Le succés ‘de ce principe fut tel qu’en quel- ques années il dut étendre son champ d'action en dehors de son pays natal. A sa mort en 1932, dans un accident d’aviation, son organisation était établie dans 28 pays. Corporation de disposition Crown Assets des biens de la Couronne Disposal Corporation The Honourable - Jean-Jacques Blais Minister Canada gains stde cepa sen he aaa sible aux prixlesplusbas La seconde guerre mondia- le freina expansion, mais la paix rétablie, l’Organisation se lanca dans la reconstruc- tion et l'amélioration des techniques de fabrication. En 1955, 56 fabriques existaient dans 46 pays, avec une pro- duction annuelle de 80 mil- lions de paires. La méme année, l’'Organisation révolu- tionnait la fabrication de la chaussure en plastique, en inventant dans son usine technique de France, une machine qui moulait automa- tiquement, en une seule opération, les dessus de chaussures, en injectant sous haute pression, le plastique liquide dans les moules, alors qu’en méme temps, I’usine technique de Batawa, Onta- rio, Canada, inventait une machine pour vulcaniser au- tomatiquement les semelles en plastique sur les chaussu- res sortant des moules, La clef du succés de l'Organisation Bata, est sa structure, un genre de souve- raineté-association; chacune des 101 compagnies dans 87 pays différents, est indépen- dante, avec leur Conseil d’Administration, président, directeur-général, etc., et dans certains cas avec des formes requises par les usi- nes. Des semelles, des semelles, L’usine que nous visitons sous la direction du direc- teur général, M. Georges Mareine, est immense. Plu- sieurs centaines de pieds de long et large. Les machines s’'y alignent en rangs. Le travail se fait 4 la chaine, les matiéres premiéres, vinyl, polyvinyl, sortant des chau- diéres 4 haute pression cou- lent vers les laminoirs et les moules automatiques. Les cuirs, peaux, étoffes, coupés, taillés, cousus, passent de mains en mains, de machines a machines, pour aboutir au bout de la chaine, polis, cirés, enveloppés et emboités, préts a l'expédition. Plus de 1,000 hommes opérent comme des robots ces multitudes de machines. Chacun, durant 8 heures, fait les mémes gestes, ne fait qu'une seule opération, soit une coupe, une couture, un pli, une étampe. Pour un journaliste habitué 4 la liber- té et a la variété de son travail, cela évoque les ima- Un coin de l'usine actionnaires locaux, mais toutes sont reliées au bureau clef de Y’Organisation qui, situé a Toronto, Ontario, Canada, sous la direction du président général Thomas J. Bata, fils du fondateur, sert de Centre de dissémination des nouvelles technologies de designing, production et distribution, de résultats des recherches des laboratoires, de coordination des achats des matiéres _premiéres, cuirs, caoutchouc, etc. La preuve du succés de ce genre dorganisation est dans la progression conti- nuelle de l’actif: en 1946, 34,000 employés, dans 38 usines, fabriquaient 34 mil- lions de paires de chaussu- res, vendues dans 2,168 ma- gasins: Bata. Aujourd’hui, 90,000 employés, 90 usines, plus de 250 millions de paires de chaussures vendues dans 5,000 magasins Bata. En plus, cing usines de construc- tion technique (1 au Canada, 2 en France, 1 en Grande- Bretagne, 1 aux Indes) four- nissent les machines de pro- ges des esclaves dans les galéres, sauf que les contre. maitres ne se proménent pas un fouet 4 la main, mais au contraire ils semblent tous avoir des relations trés ami- cales avec leurs subordon- nés, allant de l'un a l'autre, souriant et blag uant. Peut-€tre, puisque dans la vie tout est relatif, ce qui pour nous semble de I’escla- vage, est pour eux une occu- pation satisfaisante??? qui leur permet de gagner leur vie et maintenir leur rang dans leur classe de la société. Agriculteurs canadiens en Afrique Un programme cana- dien d'aide est présen- tement en cours afin de permettre @ la Répu- blique africaine de Malawi d’atteindre l‘autosuffisance pour la production du lait de consommation. Finan- cé au codt de $7 millions par l’Agence canadienne de déve- loppement__internatio- nal [ACDI], ce pro- gramme d’une durée de cinq ans est coor- donné par le ministére de |’Agriculture et du développement rural du Nouveau-Bruns- wick. Selon les termes du programme, le Canada a fourni au Malawi des spécialistes cana- diens de I’agriculture, pour la plupart du Nouveau-Brunswick. Un troupeau de bovins laitiers du Canada a aussi 6té envoyé au Malawi dans le cadre de ce programme. Le gestionnaire du _ pro- gramme, M. Alan Walls, qui est origi- naire du Manitoba, est responsable de seux exploitations fai- tiéres de 900 hectares, situées & quelques 400 kilométres l'une de l‘autre. En plus de M. Walls, le personnel canadien est composé de deux exploitants agricoles, de deux in- ral, d’un vé ai _ lait -sera cess eee ee tS troupeau. “Chaque Canadien travaille de concert avec un homo- logue malawien de fagon & ce qu’a la fin du programme, l!es Malawiens soient capa- bles de s’occuper de l’exploitation pour le gouvernement de leur pays,’’ a expliqué M. Walls. Les Canadiens sont en poste au Malawi depuis l’année_ der- niére. Les deux fermes possédent maintenant des bureaux, des ate- liers, des entrepéts, des granges et des postes de traitement de quarantaine. Les ani- maux sont gardés en quarantaine jusqu’a ce qu’ils deviennent ré- sistants aux maladies africaines, inconnues au Nouveau-Bruns- wick. Une de_ ces maladies, la Théilério- se, est causée par des tiques. Ainsi, pour protéger le bétail cana- dien, il faut l’arroser chaque semaine avec un insecticide. De plus, pour que les animaux développent une résis- tance a cette maladie, il faut tous les vaciner. De plus, on cultive une variété de cultures fourragéres, qui com- prennent des grami- nées, des pois, du soja et plusieurs plan- tes exotiques comme la légumineuse appe- lée ‘’Cook’s stylo’’. Nos agriculteurs cana- diens au Malawi va- quent a certaines acti- vités agricoles sembla- bles & celles pratiquées au Canada, toutefois un certain nombre sont bien différentes. '’Par exemple, les fourmis construisent dans les champs et sur _ les chemins de ferme des fourmilliéres dures comme le roc. Nous devons alors souvent intervenir avec un bull- dozer,’’ a expliqué M. Walls. La production laitié- re des_ exploitations devrait commencer au début de 1983. Le fice de commercialisa- tion du lait de la République du Malawi. Ce programme d’ex- ploitation laitiére en Afrique est, comme plusieurs autres, finan- cé par le gouverne- ment canadien. Une autre entente quin- quennale d’‘un montant de $37 millions permet a l’ACDI de financer un projet en Tanzanie, Pays voisin du Malawi. Utilisant les connais- sances conjointes d’A- griculture Canada et d’agriculteurs —_cana- diens, ce projet vise la mise en_ exploitation de 10 000 acres (4040 ha) en cultures de blé. ECRIRE “Combien de per- sonnes é€criraient en- core si la régle était de nétre publié qu'a titre posthume?"' D.-T. Analis. duction des chaussures et les : suet) Programme-Cadre de Francais Le programme-cadre prend de l'ampleur en Colombie - Britannique. Voulez-vous une éducationen francais et’ de qualité pour vos enfants de la maternelle, a la douziéme année? Si oui, téléphonez a Suzanne Horie au 224-8078(Vancouver et la région) ou 4 Anne-Marie Ange Wauthy au (112)758-0942(a - l’extérieur de Vancouver), France Felder au 522-6509 (Burnaby),Mimi Bohemier au 937-3991(Coquitlam). Ces représentantes provinciales de l'association des parents du programme cadre de francais peuvent vous mettre en contact avec votre comité de parents local ou vous aider a en former un s'il n’existe pas. Tour de France anthropologique Explorer les grands moments et les mystéres du sud-ouest de la France: une expérience extraordinaire. "Le voyage organisé comprend trois sujets, déja attiré l'attention du monde entier: 1. Cro-Magnon | et ses grottes préhistoriques, 2. 'hérésie médiévale et la pyrénéen Montaillou, qui ont vie sociale d'un village 3. Rennes-le-Ch&teau et la légende de Jésus et du inoubliable. Saint-Graal. Deux jours a Paris, deux jours dans une. ' station balnéaire sur la Méditerranée. Un voyage Vancouver-France-Vancouver, du 26 septembre au 14 octobre 1982. Prix total du voyage: approx. $2,700, accompagnateur: Dr. Jim Breuker. En France, guides en francais et en anglais. Pour plus le de renseignements et circuit détaillé: westcoast fe. TOTEM TOURS INC. | Suite 443, 8155 Park Road, Richmond, B.C. V6Y 1T1 _ Tel. (604) 278-6636 Telex 04-355830 (TOTBREUK VCR)| ————