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2 Le Soleil de Colombie, vendredi 2 octobre 1981

Les lettres deivent étre

adresse, afin nous
pourrent ne pas étre publiés.

LE SREIL ve covomae

LE MINI-QUOTIDIEN DE LANGUE FRANCAISE
DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

PUBLIE PAR LE SOLEIL DE COLOMBIE LTEE
3213, rue Cambie, Vancouver, C.B. V5Z 2W3
Téléphone: 879-6924, 879-6656

“Le Soleil de Colombie” se fait un deveir de publier
lecteurs. Celles-ci doivent étre lisiblement signées par
rédaction se réserve le droit de corriger ou de raccourcir le texte s'il était trop

tia demande, es adresses et numérosde telephone

Etranger $15

leur[s] auteur[s}]. La

besoin, communiquer avec nos

Saviez-vous ?

Saviez-vous que la premié-
re chaihe de grands magasins
fut celle de la Société A&P,
fondée en 1842?

Saviez-vous que la latro-
phobie est la peur des méde-
cins?

Saviez-vous que l'apiphobie
est la peur des abeilles?

Saviez-vous qu'un hamster
nait en 16 jours, une souris en_
19 jours, un chat ou un chien’
en 64 jours, et que le cheval y
met 337 jours alors la vache
n’en nécessite que 280?

Saviez-vous que Louis X1V
possédait 413 lits? ees

owe qu'il faut 120
gouttes d’eau pour remplir
une cuillére 4 thé? =

Saviez-vous qu'un =e
se déclare toutes les
secondes aux BiatsUnk?

Saviez-vous que la pie ja-
casse, le perroquet jase et le
faisan crialle?

Saviez-vous que l’asperge,
le caviar et le homard sont
tous des aliments réputés
aphrodisiaques?

Croyez-vous 4 la survie de la
langue francaise en C-B?
Encouragez les étudiants par vos
dons.

Réduisez vos imipots

Soe cea

Piclat.
Ms Erues Howard, Sutn-en keel ome 20 8
Aussant, Directeur-Gérant de

la Caisse populaire de.

arg Se Se ex-présidente de la Commission scolaire.

de Vancouver.

du des
a département langues,

Eric Hamber.

MacAdams, avocat.
Secrétaire du Conseil des Chrétiens et Juifs, M.

Jean
$6026.70 dont $2000 ont été offerts

Herring Walter $50.00
Chartrand André $10.00
Ledet George $50.00 -
Howard Bruce $40.00
CNR, John Gratwick, VP $100.00
Holland $15.00
Sas Jean $50.00
Pain Elsie $15.00
France-Canada $25.00
Librairie Le Soleil $1 000.00
Perret R.E. $10.00
TOTAL: $ 1,365.00

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CODE POSTAL
| Fondation Le Soleil de Colombie
t 3213, rue Cambie 1
| Vancouver, C.B. V5Z 2W3
:

eee ee ee ee

ee ne

Normands.

qu’non”.

Courrier des lecteurs ...Courrier des lecteurs....

L’accrochage

D’étre barré d’une séance
du conseil-général de la Fé-
dération des Franco-Colom-
biens était pour moi plus
En fait, cet amical accrocha-
ge le dimanche 20 septembre
au Delta River Inn a Rich-
mond m’a fait prendre cons-
cience du malaise qui afflige
la FFC et qui se manifes-
tait cette fois comme un
manque d'ouverture et de
communication.

Je me suis présenté a la
réunion du conseil a la suite

d'un avis diffusé par Radio-.

GadndaleFandrodi queretia
séance de dimanche serait

roviste. Je
pensais pendant le trajet de
25 milles de ma maison a la

_ réunion que les réunions du

conseil-général devraient é-

qu’elles soient signalées 4

l'avance.

Ma mémoire ne retenait
aucune trace d’une réunion
du conseil précédé par une

nion suivie par un procés-
verbal mis dans les mains des
membres.

A lasallede réunion, jaiété
informé par le président
René Chenoll que, di a un
changement, la séance ne
Sir ta sel

je lui ai rappelé que
jétais membre de la FFC.
Pour lui, c’était la méme
chose. Il s’est excusé pour le
contretemps, prenant la res-
ponsabilité d’avoir émis I'in-
vitation désormais annulée.

Monsieur Chenoll m’a dit
qu'il fallait passer par cette
Stape de huis clos pour “la
nouvelle Fédération” puisse
aller de l’avant. Une nouvel-
le Fédération batie sans que
les membres aient un mot a
dire sur ses modalités? Je lui

ai demandé si le comité de

ment de Londres,

refonte de la FFC qu'il avait
nommé tiendrait des séances
ouvertes. Il a répondu que je
pourrais consulter ses mem-
bres dont il me donnerait les

“noms.

En fait, une fuite émise par
Radio-Canada disait que le
conseil avait passé toute une
longue ‘fin de semaine a
discuter les structures de la
Fédération. Suivant la sug-
gestion de monsieur Chenoll,
jai donné un coup de télé-
phone au professeur Jacques
Benjamin, membre du comi-
té derefonte.. Son univer-
sité, Simon Fraser, m’a révé-
‘lé qu'il était parti passer une
eqiided Montréal. Mais a'a:
prés le professeur Doug
Brown, l’ancien directeur-gé-
néral de la FFC et aussi mem-
bre du comité, monsieur Ben-
jamin a laissé derriére lui un
rapport sur les structures de

la FFC et~lui, monsieur
oe a déposé quelques

ions pour une nouvel- -

suggestio! ;
le déclaration des buts de la
FFC. Reste Séverin Gaudet,
quia été obligé de démission-
ner du comité, et maitre
Doug MacAdams, conseiller
juridique.

Monsieur ‘Chenoll, cité par
Radio-Canada, a expliqué

que la décision de continuer a‘

huis clos était nécessaire
pour permettre le réglement
d'un conflit qui sévissait au
sein du conseil. Mais ce
conflit ne concerne-+t-il pas
rss les membres de la

tae de me barrer de la
séance n’était pas dirigée
contre un intrus anglophone.
L’équipe de Radio-Canada,
elle aussi, fut mise a la porte.
Ni le journal Le Soleil, ni
Radio-Canada n’avaient requ
de bulletin de presse. Pour-
tant, au Soleil on n’‘ignore pas
que l’attachée de presse de la
FFC touche approximative-
ment deux fois le salaire d’un
journaliste du Soleil, qui
travaille 4 paie réduite pour
permettre cet organe indis-
& la communauté
francophone de rester en vie.
Manquant de se servir
pleinement des artéres de
communication francopho-
nes, manquant de bien les
apprécier, le conseil-général
les affaiblit et, en cercle
vicieux, s’affaiblit lui-méme,
affaiblissant l’influence de la
FFC.
Lété dernier dans le “Sun”
de Vancouver j'ai défendu la

_FFC contre une attaque,

dans le méme journal, de son
ancien président Roger Al-
bert.

EDITORIAL

“Peut-éte ben qu’oui, peut-é6te ben qu’non”

Qui aurait cru qu’aprés neuf siécles, les résultats de la bataille des plaines

ae ia en 1060, lorsque le duc Guillaume de Normandie conquit aac
e, influenceraient lavenir constitutionnel du Canada.

Le jugement rendu par la Cour Supréme du Canada sur le aiken.
Angleterre, de ce qui nous sert présentement de Constitu-
tion -’Acte de rAmérique du Nord de 1867- démontre que nos juges aussi bien
anglo que franco ont hérité du méme i ee de leurs ancétres communs, les:

Une des caractéristiques la plus connue des Normands est leur tradition-
nelle réponse a toute question épineuse: “Peut-éte ben qu’oui, peut-éte ben

Ceux qui s’attendaient a une réponse sickté et iris de notre Cour Supréme
ne devraient donc t pas étre surpris si le verdict est bien normand. D’un cété ils
décrétent que oui, le gouvernement fédéral peut agir unilatéralement, et de
Tautre ils disent que non, le gouvernement doit avoir le consente-
ment de la majorité des provinces.

Peut-étre devrions-nous
de A MARI USQUE AD MARE [“D’une mer a l'autre
QU'OUL, PEUTETE BEN QU'NON.

changer la devise sur les armoiries du Canada, au lieu
autre”] par PEUTETE BEN

Il prétendait que la FFC
était une organisation de
“living dead” (morts vi-
vants), maintenue en vie par
des octrois fédéraux et impo-
sée aux communautés fran-
cophones au lieu d’apparte-
nir a elles.

Je trouve toujours que
monsieur Albert était trop
dur, qu’ila manqué de quel-
ques renseignements, qu'il a
été trop cynique en voyant
dans les subventions aux
organisations francophones
une démarche partisane du
gouvsrnene fédéral pour

assurer des votes au Qué-_

feet amnere ces réserves, je
commence maintenant a pen-
cher vers le point de vue de
monsieur Albert.

Les octrois fédéraux ne
sont pas distribués de facon
que la Fédération soit incitée
a élargir sa base, a aller
dépister les francophones et
les inciter 4 élargir sa base, a
aller dépister les francopho-
nes et les inciter 4 se ranger,
aux cétés de la FFC. On n’a
pas vu, par exemple, des
campagnes pour un auto-fi-
nancement basé sur le recru-
tement de- nouveaux mem-
bres.

Les personnes qui partici-
pent aux congrés de la FFC
ne se qualifient pas de “morts
vivants”, mais c’est évident
qu’ils souffrent d’ ‘un manque
de ce fluide vital qu’est
Yinformation.

Au dernier congrés on a
annoncé I’embauche du nou-
veau directeur-général, mon-
sieur Fernand Gilbert. On
dit qu'il a soumis une étude
sur les fonctions de son
propre poste. Cette étude,
a-t-elle été communiquée aux
délégués au congrés? Bien
sfir que non. :

Monsieur Gilbert a reconnu
a Radio-Canada qu'un man-
que de communication a
causé la fameuse crise de
janvier, mais il a restreint

cette analyse au réseau com-—

prenant le directeur-général,
les autres employés et le
conseil-général. Si la FFC

nvest pas en mesure de.

‘communiquer avec sa base,
constituée de francophones
de chair et de sang et bien
vivants, elle risque de confir-
mer l’opinion qu’elle n’est
qu'une machine 4 dépenser
des fonds fédéraux, tourne
en orbite sur elle-méme, sans
attaches avec les communau-
tés qu'elle est censée pro-
mouvoir. ©

Il faut chasser cette image a
la fois par une démocrati-
sation des structures et une

André Piolat

des lieux m

démocratisation de [mtor-
mation.

mardi 27 octobre i081, par
M. P.W. Kirk, directeur,
achats et stocks, Canadien
National, P.O. Box 244, Pos-
tal Station Transcona, Win-

nipeg, Manitoba K2C 3R4,

pour Yachat et Te ‘enléven

40,000 fraverces ieee
res, créosotées et usagées.
Ces traverses sont stockées
en plusieurs piles 4 Amesda-
le, Ontario.

Termes de Ia vente: F.0.B.
“tel quel”. Nous n’accepte-.
rons que la soumision qui
proposera l’achat en bloc de
toutes les traverses 4 ven-
dre, vu que nous ne pour-
rions dénombrer les quanti-
tés restantes, s'il y avait
sionnaire retenu devra venir
prendre possession des tra-
verses lui-méme a ses frais et
a ses risques et il devra
nettoyer les lieux selon les
exigences du chemin de fer.
Le soumissionnaire retenu
devra de plus effectuer le
plein réglement de la tran-
saction sous forme d’un ché-
que visé dés qu'il aura été
avisé que sa soumision a été
aceptée et ce avant la prise
de possession et l’enléve-
ment des traverses. Ce
méme soumissionnaire devra
également présenter en ga-
rantie une chéque visé paya-
ble au Canadien National au
montant de $5000. La somme
lui sera remboursée dés que
la transaction aura pris fin 4
la satisfaction du chemin de
fer.

Les traverses pourront étre
enlevées des lieux dés la
conclusion de la vente et au
plus tard le 31 mai 1982.
Taxe provinciale en sus, s'il ¥:
a lieu.

Nous n’accepterons pas né-
cessairement Il’offre la plus
haute, ni l'une quelconque
des soumissions.

Les soumissionnaires de-
vront mentionner leur nom
et adresse postale dans leur
soumission. ~

Pour renseignement complé-
mentaires, s'adresser 4 M.M.
Klovak, téléphone:1-(204)-
946-2329.

P.W. Kirk

Directeur, Achats et Stocks
(Sasa a eer

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