— o Information Avec la nomination de Stan Hagen Coup d'accelerateur pour Kaon . im Campbell l’a répété K a plusieurs reprises, «Nous ne pouvions pas trouver quelqu’ unde plus qualifié que Stan Hagen, M. Kaon lui- méme.» En annongant la Avec la nomination de Stan Hagen (surnommé "M. Kaon"), a gauche sur la photo, Kim Campbell (a droite) réaffirme I'engagement du gouvernement fédéral dans le projet Kaon. nomination de l’ancien ministre créditiste comme représentant du gouvernement du Canada dans le pro:ct Kaon, la ministre de, la Justice Kim Campbell a reconfirmé l’engagement du gouvernement fédéral dans le projet et a redonné un peu de* baume au coeur des chercheurs en proie au doute depuis quelques mois. Scott eee ministre du gouvernement de la Colombie- Britannique de 1986 4 1991, au sein duquel il avait oeuvré pour la défense de Kaon, sera chargé de s’assurer de la participation financiére des pays étrangers partenaires du.projet Kaon. Sa tache consistera également a harmoniser les positions de Victoria et d’Ottawa dans le financement du projet. Aprés | Varrivée des néo-démocrates en novembre dernier, le gouverne- ment provincial avait réaffirmé son soutien 4 Kaon et avaitnommé son représentant dans les négociations,Eric Denhoff, lequel _n’avaitpas trouvé d’interlocuteur au niveau fédéral, avant la nomination, vendredi, de Stan Hagen. Kim Campbell espére que cette nomination mettra un terme aux “batailles politiques” autour du projet Kaon. Le démarrage du projet Kaon, projet scientifique majeur, nécessite la somme de 708 millions de dollars, dont un tiers (236 millions) sera financé par le gouvernement fédéral, un tiers par le gouvernement provincial et un tiers par des gouvernements étrangers. Stan Hagen s’est d’ores et déja accordé un délai de 2 mois et demi pour obtenir un engagement ferme des partenai- res étrangers, c’est-a-dire, principalement, les Etats-Unis, le Japon, 1’ Allemagne et dans une moindre mesure, la France, I’Italie et la Communauté économique européenne. Un des points de discordance demeure la prise en charge des frais de fonctionnement de Kaon. Dans un premier temps, le Canada ne souhaitait pas en assurer entiérement la charge. C'est suite aux levées de boucliers des gouvernements étrangers que le Canada a finalement accepté. “Le pays d’ accueil assure les frais de fonctionnement, c’est la facon classique de procéder” , indique Jean-Michel Poutissou, directeur- adjoint au complexe Triumph (a UBC), autour duquel sera construit le nouvel ensemble d’accélérateurs de particules, Kaon.. “C’ est une question de réciprocité: quand les Canadiens iront travailler dans des laboratoires étrangers, ils n’ auront pas a payer pour les frais de fonctionnement de leurs expériences” ,explique- t-il. La question reste désormais de savoir qui paiera la somme approximative de 60 millions de dollars par an pour les frais de fonctionnement de Kaon. Le gouvernement provincial a déja fait savoir qu il consentirait a régler la facture d’électricité, de l’ordre de 13 millions de dollars. Pour le reste, Stan Hagen devra trouver un compromis qui satisfasse gouver- nement provincial et gouvernement fédéral. Lors de la conférence de presse au cours de laquelle la nomination de Stan Hagen a été annoncée, la ministre Kim Campbell a également révélé qu’une rallonge budgétaire de 6,4 millions de dollars serait ajoutée a la contribution annuelle de 24,9 millions du gouvernement fédéral. Les chercheurs de Kaon, qui risquaient de perdre leurs emplois sans cet appui financier ont~ la nouvelle par un tonnerre d'applaudissements. Renaud Hartzer Bonne Féte du Canada! 3 de la part de Gordon Wilson, chef de l'opposition officielle Suite 907 - 865 Hornby Street Vancouver, C.-B. V6Z 1T9 Téléphone: 775-1000 = Télécopieur: 775-1015. Vendredi 3 juillet 1992 Le Soleil de Colombie La Société Maison Qu'est-ce? Suite al article paru la semaine derniére en page 2, la Société Maison de la Francophonie a tenu a clarifier certains points. Société Maison de laFrancophonieest difficile 4compren- dre mais pas 4 ce point! Voici en quelques mots la raison d'étre de la Société Maison de la Francophonie: Danseurs du Pacifique, Thédtre La Seiziéme, Société d'Histoire, Société La Verendrye, Réseau-Femmes, Conseil jeu- nesse, Fédération des francophones de la C.-B.,-Chambre de commerce, Fondation André Piolat, Association des parents franco- phones de la C.-B., Centre culturel francophone. Ces onze associations sont les propriétaires de la Maison de la Francophonie. Les propriétaires de la Maison représentent une société en commandite (limited partnership). Chacune des associa- tions propriétaires continue de donner les services et activités propres a son mandat. Société Maison de la Francophonie N nous savions que la structure juridique et civique de la Les propriétaires de la Maison de la Francophonie ont donné l'autorité de gérer civiquement I'édifice de la Maison de la Franco- phonie ala Société Maison de la Francophonie qui, juridiquement, est le commandite (general partnership). La responsabilité de la Société Maison est de gérer l'édifice (c'est-a-dire, payer les hypothe- ~ ques, rembourser les dettes, assurer l'entretien de l'édifice, etc.). Les fonctions du conseil d'administration de la Société Mai-- son sont des fonctions de gestion. Nous n'avons aucun mandat communautaire, ni culturel, ni éducatif, ni politique. Ces activités et services sont du ressort des associations proprictaires de la Maison de la Francophonie. La propriété de la Société Maison est de s'assurer que l'actif, représenté par l'édifice, revienne a la communauté francophone. Nous nous efforcons donc de trouver des moyens efficaces et créatifs pour rembourser les hypothéques de la Maison. Etici jeme dois deréitérera M. Hartzer, que la Société Maison n'a aucun emprunt a rembourser. La Société Maison a une dette d'environ 200 000$ (dont 114 000$ sont les taxes municipales) & rembourser. Ceci est bien différent d'un emprunt. Le projet d'un centre communautaire deviendra une plus grande priorité lorsque les onze propriétaires nous indiqueront que ce projet leur est prioritaire. En ce moment, iln'y a qu'une association que ce projet intéresse. Nous sommes cependant trés ouverts a toutes discussions concernant ce projet que nous avons inclus dans notre _ plan d'action. Nous espérons que ces quelques lignes auront su éclaircir une situation qui n'est pas simple a expliquer nia vivre. Sachez cependant que nous sommes fiers de pouvoir vous dire que les hypothéques sont payées fidélement a tous les mois et que grace a notre.travail sans relache, la Maison de la Francophonie est de plus en plus prés de nous appartenir. Avec ma plus entiére collaboration. Nicole Legault, présidente Le Soleil de Colombie Président-directeur: Jacques Baillaut Rédacteur en chef: Daniel Bélanger Coordonnateur administratif: Jacques Tang Journaliste: Renaud Hartzer Réalisation, mise en page: Suzanne Bélanger Correspondant national: Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Collaborateurs: Claudine Lavallée, Tima Sekkat, Jean-Claude Arluison, _ Jean-Claude Boyer, Catherine Lannoy, Jean Lacroix. Collaborateurs Arts et spectacles: Marie-Louise Bussiéres, Nigel Barbour, Marie Michaud, Lyne Vigneault, Marc Fournier, Yvan Brunet. Ouverture du journal: 9h 4 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil de Colombie, 980 tue Main, Vancouver, BC, V6A 2W3. Les lettres a la rédaction seront publiées 4 condition que leur contenu ne soit pas diffamatoire et qu’elles soient signées. Tél: (604) 683-7092 ou 683-6487. Fax: 683-9686. L'abonnement annuel coiite 25$ au Canada, 30$ a I'étranger. Le journal Le Soleil de Colombie est publié par Le Soleil de Colombie Ltée. Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. No 0046, - TPS NoR 103242624 | Fo Saath Dias 5 a