Cousine Adele Ma fille ronge ses ongles, elle va avoir 14 ans. J’ai tout esgaye. As-tu une sug- gestion’ Maman désolée. - Tu peux facilement aider ta fille A se corriger de ce vilain défaut. Examine at- tentivement ses ongles. S’ils sont rongés jusqu’a mi-doigts au point d’avoir de petits bourrelets, consulte un doc- teur ; elle doit étre trés © nerveuse. Mais, comme je le suppose, ses Ongles sont simplement trés trés courts. Tu peux avec un peu de pa- tience en venir 4 bout. Em- méne ta fille chez une bonne manucure pendant deux se- maines de suite. Bien faire limer les ongles dans les coins avec la lime Emery. Faire repousser les cuti- cules, surtout ne pas les coupere Faire appliquer un produit pour durcir les on- gles, puis deux couches de vernis de couleur de préfé- rence et terminer par ce qu’on appelle ic) un: cop= coat’’. La troisiéme et qua- triéme semaines fais le mé- me travail, toi-méme. Puis, espace d’une semaine. Pen- dant longtemps, tu devras faire ou ‘‘faire faire’’ les mains de ta fille. Ses ongles prendront alors de la force et ta fille du godt pour ses jolies mains. Si elle veut bien consentir A mettre de légers gants en regardant la T.V., le résultat est pres- que garanti. Je suis célibataire, ne trouant pas mes chaussettes - j'ai pu éviter ce fléau. Malheureusement, je n’ar- réte pas de trouer mes po- ches de pantalons. Devrais- je me résigner. INDECIS. - Je pense qu’il vaut mieux que je vous donne un bon truc pour réparer vos poches de pantalons, Monsieur Vin- décis, afin d’éviter a une pauvre femme de s’encom- brer d’un célibataire endur- ci. Pour boucher, tout seul comme un grand gargon, le trou de votre poche, coupez un morceau collant de pan- sement adhésif et collez-le sur le trou A l’extérieur de la poche. C’est léger, sou- ple et cela résiste au net- toyage- Pourrais-tu me donner leg calories des produits sui vants *% Catsup, 2 cuillerées asoupe 34 calories. Chili sauce, 2 cuillerées 5 soupe : 34 calories. Olives vertes, 6 moyennes ; . 48 calories. Olives mission ripe, 4 mo- yennes : 42 calories. Camembert, 1 once : 85 calories. Eviter 10 p.cent des accidents Plus de 10 p. cent du demi- million d’accidents routiers au Canada sont causés par des défectuosités mécaniques et dans plus de la moitie des cas, on a pu attribuer ces défectuosités a un manque d’entretien du veéhicule. Ces chiffres sont cités par le Conseil canadien de la sé- curité 4 l’appui de sa campa- gne d’inspection des voitures, pour le printemps 1971. Cette campagne annuelle vi- se A alerter les automobilis- tes a faire mettre au point les mécanismes de leurs vé- hicules, qui risquent de ser- vir beaucoup plus souvent, avec la fiévre du printemps et Parrivée des beaux jours. Le Conseil souligne que l’en- tretien préventif des voitu- res peut aider a réduire le bilan intolérable des accidents routiers. Des pneus uses, des itreins spongieux, une. direction ex- cessivement lache, des vibra- tions ou vacillations et une tendance a tirer de cdté sont autant de symptémes de dé- fectuosités dangereuses qui sautent aux yeux et qu’un chauffeur responsable peut aisément détecter. Le Conseil canadien de la sécurité soutient que l’ins- pection obligatoire et unifor- me de tous les véhicules, cha- que année, devrait étre ré- glementaire dans toutes les provinces canadiennes. Actuellement, l’inspéction .an- nuelle est obligatoire dans quatre provinces, soit en Co- lombie-Britannique, au Nou- veau-Brunswick, en Nouvelle- Ecosse et dans l’Ile du Prin- ce-Edouard. z En Ontario, un programme d’inspection obligatoire se rat- tache a la vente des voitures usagées, celle-ci atteignant un nombre de 800,000 par année. Au Québec, l’inspection an- nuelle est réglementaire pour les autobus scolaires seule- ment. \ Des rejets fréquents Plus de 60 p. cent des véhi- cules inspectés en Ontario n’ont pu passer les tests pres- crits pour les voitures usa- gées. Au Québec, ou il existe aussi un systéme de vérifica- tion volontaire et des allées d’inspection obligatoire, ou les voitures sont arrétées a la pige, quelque 60 p. cent ont ‘également été rejetées. Presque partout, le plus grand nombre de_ rejets étaient dus a des projecteurs avant défectueux. Les freins défectueux étaient aussi tres nombreux. Des vices dans le systéme de direction ont fait rejeter beaucoup d’autres vée- hicules. — ' Plusieurs des voitures ont également été rejetées 4 cau- se de pneus extrémement dé- fectueux (et certains trouvent que, sur ce point, l’inspection pourrait étre plus sévére, les pneus étant le seul point de contact de la voiture avec la route). Au cours de sa campagne d’inspection des voitures du printemps 1971, le Conseil ca- nadien de Ja sécurité veut ai- der A convaincre les neuf mil- lions d’automobilistes cana- diens de l’importance de gar- der son.véhicule en bon état. Il conseille fortement aux automobilistes de faire veri- fier et réparer leurs voitures afin qu’elles soient en par- fait état pour les voyages plus fréquents du: printemps et de l’eté. f La médecine sportive Avant de gagner sur les pistes de sable fin, les épreuves du stade ou le pentathlon, les Grecs avaient, comme les athle- tes de notre époque, une sé- rieuse préparation a suivre. On a, a ce sujet, des détails extré- mements précis sur les theories de lentrainement et la position de l’entraineur et de ses assis- tants vis-a-vis des athletes. Ri- ches et moins fortunés avaient les mémes droits. : L'entrainement, en Gréce anti- que, avait des formes bien sté- reotypées. Aristote nous en dit, parlant de l’entrainement tel que structuré au !Ve siécle avant Je- sus-Christ: “Notre controverse est plus grande dans la naviga- tion maritime (l’épopée fluviale était depuis longtemps devenue secondaire a cette époque, pour les Grecs)... que dans |’entraine- ment athlétique et ceci, appa- remment, parce quelle est moins bien organisée en tant que science...” Déja on discutait des regimes alimentaires qu'on faisait obser- ‘ver aux plus doués des futurs champions du stade et couron- nés de |'Olympie, planche de salut pour leur avenir social. Des l’an 480 avant Jésus- Christ, dans le sport compeétitif classique, les Jeux olympiques anciens, on va voir naitre trois dénominations distinctes que nous appelons aujourd’hui en- traineur: le pédotribe, \alepte et le gymnaste. Celui-ci approche le mieux le role et la fonction du cadre for- mateur que le monde anglo- phone qualifie de “COACH”. On doit bien ca a ceux qui viennent d’adopter le systeme de poids et mesures international, dit “sys- teme métrique”... Les Grecs avaient autre chose a inventer avant de son- ger & minuter ou mesurer. Les pédotribes ont un sens primitif, mais. par contre ils avaient une fonction bien établie: “ils mas- saient les garcons” (faute de fil- les sur‘Jes stades). L’alépte — était, lui, préposé aux onguents. Ce qui indique que le mas- sage et les premiers soins de Yonction et les emplatres sont déja des activités nécessaires. Voila donc notre entraineur et ses assistants préts pour l’action ou linterventton! ~ — Aujourd’hui, le médecin est souvent spécialise en medecine sportive. ll a le dernier mot dans toutés les décisions. Décisions que (l'on lui laissait déja, aux temps les plus reculés. A Olympie, “homme a la trousse” répare déja ce que lentraineur grec ne peut que constater. Le meédecin’ sportif existait déja lorsque le monde grec a envahi les stades. Le plus célébre du groupe a sans doute ete HERODICUS DE ME- GARE. Avec le temps, |’entraineur et le docteur vont devenir insepa- rables et indispensables. IIs l’é- taient déja a cette époque an- cienne. Epoque ou un athlete se blessait comme on en voit se ,blesser: aujourd’hui sur nos sta- des. A une différence prés. En yess antique, le médecin occu- pait une fonction paralléle, celle \d’entraineur. Et cest ce que '“Hérodicus de Mégare”’ faisait a Olympie, du moins si on en croil les ouvrages de GALIEN et PHI- LOSTRATE, q ui mentionnent se présence et son role. De ce début de Jlalliance entre le médecin et l’entraineur devait naitre un disciple. “Hip- pocrate de Cos’. celui qui passe pour le fondateur de la médecine moderne... et sportive! Voila pour I'histoire du début de l'entrainement médico-sportif dans la Gréce antique, entraine- ment qui ne va pas attendre bien longtemps pour porter ses fruits... Nous y reviendrons dailleurs ‘la semaine prochaine. PAR CLAUDE ROBERT GRAND LUXE AU-DESSUS DES NUAGES—Air Canada de trois long-courriers Boeing 747, qui peuvent transpo grand luxe. A bord des 747 d’Air Canada, les passagers pourr de la musique stéréo. Ce sera la premiére fois qu’un transporteur canadien offrira ce genre de divertissements, La Société recevra deux autres mier a la liaison réguligre Vancouver-Toronto le 25 avril. vient de prendre livraison du premier rter 365 passagers dans un décor de ont voir des films ou écouter 747 ce printemps. Elle affectera le pre- ox ® LE SOLEIL, 23 AVRIL 1971, vil