seat tt ttt 6 Le Soleil de Colombie, vendredi 13 novembre 1981 Chronique de la Société Historique Franco-Colombienne Une figure du passé :. - | . “Charles PANDOSY. 0.m.i. ( 1824-1891 ) suite Recherches historiques par Alexandre Spagnolo, mem- bre de la S.H.F.C. La Mission de Okanagan: A Esquimalt, on étudia la possi- bilité de fonder une Mission dans la vallée de |'Okanagan: il fallait des prélats dotés d'une grande expérience. Il y en avait deux, Pandosy et Chirouse, le premier fut choisi, aussi écriva-t-il 4 Mgr de Mazenod: “Maintenant, je quitte pour fonder une Mis- sion pour les Blancs et une pour les Indiens en Colom. bie Britannique”. L'Evéque de Mazenod con- sidérait le Pére Pandosy aussi pieux et dévoué que St-Louis de Gonzague: une pate dont on fait ce que l'on veut disait-il. Il est du genre que St-Ignace mentionnait. Les vieux de l’'Okanagan se souvenaient du Pére Pando- sy comme étant un homme grand, bien bati , avec une voix retentissante, un coura- ge sans bornes, des yeux profonds, des sourcils bien marqués, un long nez droit, le front intelligent, “des ‘che- veux noirs frisés, une trés large barbe et ses talents de médecin, enseignant, homme de loi, botaniste, agronome, musicien, chanteur, sportif et de grans humaniste. C’est en 1859, qu’on entre- prit la fondation de la Mission de l’Okanagan, Pandosy a- vait 35 ans. Suivant les notes de l’histo- rien F.M. Buckland, Cyprien Lurrence et son frére Théo- du canadiens-francais de Trois-Riviéres, accompagne- rent les religieux attachés 4 ladite Mission. Chapeau —— ~ ‘Réduisez vos impéts est enregistrée a Victoria, C.B. Franco-Colombienne et avec Revenu Canada .” Impéts, quil'a autorisée & qui pourront s’en se lamer pour réc JE VEUX que mon histoire me soit enseignée — esters os mes ancétres Vv savoir quelle a été leur participation a létablissement de cette province JE VEUX perpétuer mon héritage canadien-francais JE VEUX aider la Société Historique Franco-Colom- ‘bienne en lui accordant ma participation CI-JOINT UN CHEQUE DE$ NOM.....; VILLE CODE total & mai 81: $134.00 ont donné depuis mai 1981 L. Merler $6.00 &: Dumas $2.00 ie - Gilbert $16.00 Lucienne $2.00 her eta Yvon Lefebvre $10.00 Total $230.00 se départir de son calme, il prit un long coutelas de boucher, découpa un cercle sur un gros tronc d’arbre, puis s’éloigna. Avec une force surhumaine, il lanca Yinstrument qui se figea au mileu exact du cercle et renouvela plusieurs fois ce brillant exploit, les Indiens s'étaient évanouis dans la nature...Voila ce grand hom- me, en avons-nous actuelle- ment? Rentré sous son abri de fortune, il dormit profon- dément du sommeil du juste. Depuis, il eut toujours le respect des tribus indiennes a travers la vallée de l’O- kanagan. Blane, chef Indien de la région objecta au sujet de 'établissement d’une Mis- sion et occupation de terres par des colons blancs, mais acceptait la présence de chasseurs, trappeurs itiné- rants, sinon le massacre... Il arriva (on ne’ sait. com- ment) que Cyprien Laurence avait pour épouse la niéce de Chapeau Blane, la helle Péré- sa. Celle-ci plaida la cause: des missionnaires et de son épuux, car celui. suassa- cré, veuve elle serait, sa vie durant, a la charge de son oncle... : Chapeau Blanc se _laissa convaincre, et, accompagné Wun certain Francois accom- pagnérent les missionnaires a l’Anse au Sable, pour leur indiquer le lieu de- leur destination finale. Un jour Cyprien Laurence afficha un avis déclarant avoir obtenu, suivant les lois de la Colonie de la Couronne de Colombie Britannique (le nom de la Nouvelle-Calédo- nie), une terre de 160 acres Au cours d'une halte de situéeal’Anse du Sable, prés repos, la nuit, le Pére Pando- du Lac Okanagan. Avis signé ; Sy et ses compagnons se_ d’une croix. " sy en avait vu d'autres. Sans virent entourés d’Indiens hostiles brandissant des to- mahaws dansant, poussant les cris typiques de guerre. Onze années 4 Yakima et Walla Walla, le Pére Pando- Antonio Casocco, un vieux fermier de 78 ans, qui vivait a une courte distance. de la Mission Okanagan, se souve- nait, étant adolescent, avoir connu le Pére Pandosy et Erratum -. tt eth ete a rome tart tt hh tT Société Historique Franco-Colombienne : 9, est rue Broadway, Vancouver, C.B. V5T 1V4 Téléphone 879-3911 d'autres missionnaires plan- ter des arbres fruitiers, futu- te richesse de cette vaste région. A ‘part I'église ils avaient bati une école. Pour les petits indiens, aller a l'école, c’était aller en prison: souvent, les parents trou- vaient des prétextes futiles pour les retenir chez eux, pendant quelques jours. Tenir un crayon, lire, |’a- rithmétique, c’était inutile pour devenir chasseur, pé- cheur, trappeur, et pour une fille, devenir épouse et avoir des bébés... Un incident survint, illus- trant l’action des Indiens envers l’instruction, provo- quant le retrait de leurs enfants de I’école. Deux petits Indiens s’étaient em- parés, en catimini, du fusil du Pére Pandosy pour chasser le canard. A la suite d’une dispute, qui, le premier au- rait le fusil, un coup partit et tua un enfant. Plus d’école, les enfants rédérent dans les. foréts... =. Suivant un récit de Billy Kruger (85 ans) de Pentic- ton, on reléve aue la victime était le fils du nommé Frar,- gois devenu le chef Francois de Penticton. Pour certaines raisons non précisées, le Pére Pandosy ne porta plus I’habit des Oblats, mais celui de Jésui- tes. Le meilleur ami de Pandosy, pendant de nombreuses an- nées, fut le Pére Jean-Marie Lejacq; de fréquentes_ ren- contres eurent lieu entre les titulaires des Missions Oka- nagan et Kamloops. Le Pére Lejacq eut une vie tout particuliérement active par- mi diverses tribus indien- nes et différentes régions. IL mourut d’un cancer intes- tinal qui le minait depuis six années.. Il expira au St Mary’s Hospital de New- Westminster, que nous con- naissons bien. {a suivre] francophones a la britannique. LE FAIT FRANCAIS EN C.B. Etude approfondie de la participation des Colombie de la Dans l’édition du vendredi 30‘ octobre, une erreur s’est. | glissée dans l'article de M. Spagnolo [p.6]. Le deuxiéme ' paragraphe de la i En 1854, le Gouverneur Stevens réunit les Chefs Indiens de Walla Walla pour discuter limportante ques- deuxiéme tion des terres que le Gou- colonne doit se lire comme vernement Américain devait suit: s'approprier et celles qu'il devait laisser aux tribus. — 4567890Nn12 B= S CONDONE wD = HORIZONTALEMENT 1—Qui aime la mer. — Fut digne de louange. 2—Prén. de femme. — Petit oiseau chanteur. 3—Occupation. — Le plus agé. 4—Carte a jouer. — Couper avec la scie. — Manche au tennis. pec gar as : $--Assasine. — Anneaux de . — Son honneur. 6—Du verbe aller. — Existait. 7—Récente. — Partie de f’intestin : 8—Avant-midi. — Possédent. — francais. 9—Ladrerie, épargne sordide (p!.). — Marquer de la joie. 10—Viendras de dehors. — Agent d’affaire. 11—Saint. — Prén. de femme. — Rebord ou filet sou love d’un chapiteau. fe 12—Continent. — Notez bien. — Dans tristesse. VERTICALEMENT 1—Propre au matin (pl.). 2—Avant-midi. — Certainement. 3—Plate-forme flottante. — Liquide transparent. - Saint. 4—Déesse de la Fable. — Défenses de l’éléphant. 5—Fille du frére ou de la soeur. — Qui nous veut du _ mal. : : 6—Erigé (inversé). — Epoque de l’'accouchement. 7—Estonie, en eston. — Mesure algérienne. 8—En les. — Petite monnaie le. 9—Roue d'une poulie. — Quelques fois employé comme terme de dénigrement. — Fleuve russe. .10—Membrane de I’oeil. — Oiseau grimpeur australien. 11—Biscuiteries. — Huile volatile extraite de la fleur d’oranger. 12—Ombellifére vivace (pl.). — Genre de plantes 4 feuilles purgatives (pl.). SOLUTIONS [Maa JUUEZ AUEC NOUS CL ™. é ae - a sade ¥ ¥To ses aaa eee Poe: = ge = Se SF ccs | ) ee 1) Chars, Charke. Traduction d'extrait d'une étude de Glen Cowley, de l'Université Simon Fraser. _ $2.00 plus $1.00 pour les frais de poste. Société Historique Franco-Colombienne, 9, Broadway Est, Vancouver, C.B. V5T 1V4 NOUVEL EXECUTIF Présidente: Aline Té- Spagnolo, Jean Décarie- trault; Vice-président: Desjardins, Fernand Michel Duguay; Secrétai- Gilbert, Blanche Lambert re: Pauline Boisvert; Tré- Bernadette Chabot, Loui- soriére: Huguette Déca- se Merler, P. J. Louis rie-Desjadins; Conseil- Lemire et Rose lers: M. Alexandre Heinekey. Francophonie hors Québec Six "Z" de chez nous Jean-Louis Fontaine Directeur de I‘Ecluse Péninsule du Niagara Lorsqu’on s’occupe de la francophonie hors Québec, il f a toujours pour venir hanter les fameux “six Z” avec lesquels il faut vivre 24 heures sur 24. Il y a d’abord les ‘Z’ im ro qui sont en trés petit nombre mais qui font fonction de leaders et qui tiennent la machine aller tant bien que mal...habituellement, ceux-la ne comptent pas leurs heures a la tache et ca fait mal chaque fois qu’ils sont soit trop seipiads justement ou qu'ils se retirent d'un endroit oi ils sont la dallu : Tly ales is” déguisés en francophones, dans certains cas, on les aj nt des franglophones car sous un masque quelconque, ils se font fort de démolir le travail de ceux qui font partie de la classe des “Z impliqués” et par un travail constant réussissent presqu’a saper fs production positive du premier groupe. On retrouve ensuite les ‘Z’ endormis qui se contentent de leur petite aisance matérielle en se disant qu'ils ne doivent rien a la société car ils ont gagné leur vie honnétement et au diable les traditions canayennes-francaises puisque maintenant on est poigné dans un ip ee ae anglophone et autant s’y résigner en envoyant paitre sa et ses origines. __ Ah! oui, joubliais, il y a aus les "asim qi eux ne comprennent pas, mais pas du tout, qu’i lent frangais...ce doit étre un accident pour eux que d’étre venus au monde dans des familles canadiennes-frangaises typiques et ils porteront pendant des années le sti du nom de famille francophone abouté a des prénoms qu'il faut déformer le plus tét possible pour avoir l’air de monsieur tout le monde. Tly abien entendu les “Z‘ennuyants” qui eux autres ne savent pas quoi faire de leur peau ni dans une langue ni dans une autre de toute facon et qui attendent le jugement dernier pour mettre fin 4 leur tourment. Enfin, il y a les “Z‘honnétes gens” et j‘ose croire que parmi les nétres, ils font la grosse majorité car le gros bon sens canayen-francais existe toujours et sans étre impliqués, ceux-ci _ forment un public d’élite qui épaule constamment ses leaders, ses “Z‘impliqués”, et qui fournit d’ailleurs la réserve de choix ou puiser dautres dirigeants pour peu qu’on veuille bien les développer. Faites un examen de conscience...dans quelle classe vous situez-vous?