ee a _ na a U Se ne a te a ac ek ae a nn a Ey a a cn 2 = Le Sotelt, venoreDi : | démocrate de Vancouver, Svend Robinson, est sur le point de se ture. Fn seffet, ..Je ernement _ provincial nera bientdt des procédures jaires a ‘son. encontre elativement sa participation aux manifestations de Clayoquot Sound, 1’été dernier. Svend Robinson était au nombre des quelques 150 manifestants, qui, sur la barricade de Kennedy Bridge, ont empéché l’accés de la forét aux ouvriers de MacMillan Bloedel, le 5 juillet 1993. Il avait déja eu |’occasion de faire parler de lui en tant qu’activiste environnemental en manifestant contre la déforestation sur les Queen Charlotte islands, il fut, alors, condamnéa 750 dollars d’amende. Depuis les événements de 1’été 1993, les collégues NDP de Robinson, fédéraux ou provinciaux, qui avaient approuvé la coupe 4 Clayoquot Sound, se sont, bien sir, dissociés de lui, le qualifiant d’irresponsable. Ayant fait acte de dissidence au sein de son parti, Robinson, désormais seul, ne peut que faire confiance 4 son avocat pour éviter la prison. Pendant ce temps, son illustre confrére britanno- colombien, Mike Harcourt, est en croisade en Europe pour tenter de réhabiliter les pratiques forestiéres en Colombie- Britannique, tache peu aisée puisqu’on le surnomme déja Mister Clearcut en Angleterre et en Allemagne. N’ayant pas répondu 4 l’attente générale, Mike Harcourt n’ignore pas le fait que son mandat ne sera, certainement pas, renouvelé. Elu pour rétablir ou établir la justice sociale dans la province, il a, finalement, appliqué un programme politique trés 4 droite. La hausse des imp6ts en 1993, l’augmentation de l’essence et de la taxe provinciale, toutes ces mesures fiscales ont touché tout le monde, sans exception, et ceux qui en ont le plus souffert sont, bien sir, les plus démunis. Conception étonnante pour’ un néo- démocrate. Travaillantla main dans la main, depuis plus d’un an, avec les puissants industriels -forestiers, il semblerait que Monsieur Harcourt prépare son retour dans le privé. Finalement, ce qui nous aura, sans doute, manqué, c’est quelqu’un de la trempe de Svend Robinson, n’hésitant pas, pour affirmer ses idées, 4 accomplir des actions directes et 4 se retrousser les manches. Peut-étre aurions-nous eu la gestion scolaire, nous, les francophones. Pierre Longnus 11 Février 1994 ENformation Les francophones sont sceptiques Suite de la Une malgré certains points. communs, different quant a leurs conditions d’exploitation et, éventuellement, quant a leurs besoins”. Le projet RDI a beau apparaitre comme “une bouée de sauvetage” la FCFA_ne veut pas, sous aucun prétexte, francophones soient 4_Ja merci, encore une fois, des cablodistributeurs pour obtenir ce service. C’est que Radio-Canada propose une distribution du signal sur le service de base dans les marchés francophones (50 pour cent et plus des abonnés de langue maternelle frangaise) et une distribution 4 la discrétion des cablos dans les marchés anglophones. Les péripéties des derniéres années pour obtenir la distribution du signal de TV5 dans les communautés francophones ont convaincu la FCFA qu’il fallait plus que la bonne foi des cAblos pourobtenir un service en frangais sur le cable. “Nous ne pouvons admettre et accepter une telle situation et une telle inertie de la part des autorités de Radio-Canada. Nous ne pouvons accepter également que le CRTC octroie alaSRC une licence pour le projet. RDI sans que des instructions soient données afin de distribuer le service; de maniére obligatoire.” Le CRTC ne s’en mélera pas Tout indique que le CRTC n’a pas |’intention de donner de telles “instructions”. Pour gagner dutemps, le CRTCa fait parvenirune lettre A chacun des 50 requérants pour leur proposer 4 |’avance “d’éventuelles conditions de licence”. La lettre qu’elle a fait parvenir a la Société Radio-Canada, en date du 28 janvier, (trois jours aprés le dépét du mémoire de la FCFA) ne fait aucunement mention de la distribution obligatoire 4 titre de condition de licence. Elle porte uniquement sur les dépenses en émissions canadiennes et le pourcentage des recettes. D’autres associations emboitent le pas La Fédération culturelle canadienne-frangaise, qui regroupe 15 organismes oeuvrant dans le domaine culturel, n’appuie pas le projet de Radio-Canada, La que les - distribution fait probléme, mais aussi la programmation, qu’on juge trop québécoise dans les émissions de fin de semaine dites spécialisées (économie, jeunesse, femmes). On souhaite une plus grande implication de TV Ontario, des’ stations régionales de Radio-Canada et des producteurs indépendants, dans la production de ces émissions. L’Association canadienne- francaise de |’ Alberta est “déchirée” entre la solidarité envers la Société d’état et le droit des communautés francophones a recevoir ce nouveau service. Bien qu’elle appuie le concept du Réseau de |’information, elle se prononce contre le projet en raison de sa distribution. “La SRC nous demande d’appuyer un projet auquel nous n’aurons pas acces”. L’Acadie du N.-B. dit oui, avec enthousiasme La Société des Acadiens du Nouveau-Brunswick donne un appui inconditionnel au projet. “On ne voulait pas entrer dans le jeu des appuis conditionnels, comme par le passé”, explique Bruno Godin, l’agent d’information de la SANB. Elle souhaite davantage d’émissions produites en Atlantique, mais sans trop insister, et s’inquiéte “quelque peu” de la distribution. Cela se comprend : au Nouveau-Bmunswick, la majorité des Acadiens, concentrés dans le nord de la province, sont assurés d’un accés au service. A défaut d’une distribution obligatoire, elle proposedes’inspirer de la régle du 5 pour cent du réglement de la Loi-sur les langues officielles sur les services fédéraux. Selon cette régle, le service serait offert dans les régions ot la minorité francophone représente 5 pour cent de la population, ou totalise 500 habitants francophones et plus. Quelques éléments d’enrichissement” L’Association canadienne francaise de 1’Ontario (ACFO) appuie également la Société Radio- Canada. Mais elle tient 4 une distribution obligatoire du Réseau de l’information par _ les cablodistributeurs ontariens. L’ACFO réclame, comme les autres associations, une programmation congue davantage par et pour les communautés francophones de |’extérieur du Québec, de méme qu’une diffusion de la programmation franco- LE TOUR DU MONDE EN 365 JOURS En diffusant, jour apres jour, les meilleures émissions de France, de Belgique, de Suisse, du Canada, du Québec et d'Afrique, TVS, ¢ 'est le tour du monde en francais. Une vision internationale et vigilante de l'information. Une présence internationale dans le monde des arts, des lettres et des sciences. Un calibre international dans |'uni des variétés, des téléfilms et du théatre. Tout un programme a TV5, cable 2 LA TELEVISION INTERNATIONALE = Peut varier. Consultez votre cablodistributeur. TOUT UN PROGRAMME! ontarienne aux heures de grande écoute. Elle réclame aussi, au nom des Franco-Ontariens;-la création d’un fonds de développement de la programmation et de la formation. La Fédération de la jeunesse sur la cléture La Fédération de la jeunesse canadienne-frangaise donne un appui “timide” au projet de Radio- Canada. Elle trouve “totalement inacceptable” la formule proposée Clin doeil LE CHOIX DU FUMEDR: pour la distribution, mais elle estime que les francophones de |’extérieur du Québec y trouveront finalement Jeur compte dans la programmation telle que proposée par la Société. La position de la Fédération refléte bien les difficultés pour toute association nationale de trouver un consensus entre les tenants de la ligne dure et les partisans du proverbe: “Un tiens vaut mieux. que deux tu Pauras”. APF CIGARETTES LEGALES CIGARETTES DE CONTREBANDE ~~ pe Rédacteur en chef: Pierre Longnus Infographisme : Suzanne Bélanger Collaborateurs : Claudine Lavallée, Collaborateurs Arts et spectacles : Colombie Ltée. No 0046. - TPS No R 103242624 Impression : Horizon Publications OPSC= ML Membre del'Association de la presse francophone Président-directeur : Jacques Baillaut Administration et gestion : Noélle Mathis oleil de Colombie-Britannique Le seul journal en frangais 4 I'ouest des Rocheuses "SANS PEUR NI FAVEUR" Correspondant national : Yves Lusignan (Agence de presse francophone) Marielle Croft, Catherine Lannoy Marie-Louise Bussiéres, Nigel Barbour, Marie Michaud, Marc Fournier, Yvan Brunet, Louis Anctil Ouverture du journal : 9h 4 17h, du lundi au vendredi Toute correspondance doit étre adressée au Soleil. 1645, Same avenue Quest, Vancouver, C.-B., V6J INS. Tél : (604) 730-9575. Fax : 730-9576. L'abonnement annuel coate 25$ au Canada, 55$ a I'étranger. Le journal Le Soleil de Colomble-Britannique est publié par Le Soleil de Enregistré comme courrier de deuxiéme classe. Tél. : (613) 234-6735 Téléc. : (613) 234-6313 Hebdomadaire fondé en 1968 par André Piolat