sait le pas, ne semblant pas s’intéresser aux mille petits animaux sur leur passage. Soudain, Lise apergut au loin une girafe. -Maman, dit-elle, les gros animaux sont par 1a, 4 gauche. - Oh ! Allons-y mon ange. J’adore les gros animaux. Elle pressérent le pas. Elles virent des éléphants, des gira- fes, des buffles, des zébres, des ours et une multitude d’ autres mammiféres. Tout 4 coup, Lise entendit rugir un lion. - Oh! Allons voir les lions, supplia-t-elle, en entrainant sa mére. Cette derniére n’ offrait aucune résistance. Arrivée prés de la cage aux lions, Lise fut frappée par l’apparence de l’un d’entre eux. - Regarde, maman. Celui-la ressemble a celui du désert avec le- quel je me suis fait amie ... ! En voyant l’enfant, le lion s’était approché autant qu’ il le pouvait. Il flaira ’ odeur et regardait intensément la fillette qui se sentit atti- rée et hypnotisée par le regard du fauve. Le lion ouvrit toute grande sa gueule en grognant doucement et laissa entrevoir sa lan- gue montrant une tache noire en forme de diamant. - Maman ! Maman ! C’et lui. C’est mon ami du désert. C’est mon ami ...Je le reconnais. Il a un diamant sur la langue ... - Au méme instant, Lise reconnut le pilote de I’ hélicoptére qui I’ a- vait secourue dans le parc du Serengeti. - Ah! Vous, dit-elle. Vous étes ... - Oui, interrompit le pilote. C’est moi qui t’ai sortie de la savane. Veux-tu savoir un secret ? - Mais oui, répondit la fillette toute joyeuse. J’adore les secrets ! - Eh bien, ce lion qui te regarde est bien celui qui était couché prés de toi dans le parc le jour ot I’on t’a trouvée. Tu vois la petite pla- que de métal a son oreille droite ? C’est un transmetteur. Grace a cet appareil, les gardes du parc ont pu le retrouver. C’est un lion de cirque qui avait été relaché 1a ou il avait été piégé il y a environ 12 ans. Nous l’avions réintégré graduellement dans son habitat naturel et suivions son progrés. II s’est vite réhabitué a vivre a 1’é- tat libre. Comme il n’a pas peur des humains, il s’est approché de toi pour te tenir compagnie et te protéger. Sans lui, les hyénes t’au- raient croquées vivante. Tu vois, tu dois ta vie 4 César. - César, s’est son nom ? Elle cria a tue téte : - César ! Tu m’as sauvé la vie. Je t’aime mon beau héros ! Aurélien Dupuis, Nelson, C.-B. 22