pints, side gusinieioeds atiites A de Vancouver. sur. la: bande canal 7 ad Vancouver et canaux 3 et 8 4 Victoria Programme de la télévision VOL.3 NO.16 Le village ou se situe «Terre humaine» Les citadins, et pour cause, ne sont guére familiers avec la topographie rurale, méme celle de la région de Joliette, pour- tant tout prés de la Métropole. D'ot' la confusion, facilement explicable, qui s'est établie dés les débuts du tournage de Terre humaine entre Sainte-Mélanie. et Saint-Ambroise de Kildare. La ferme des Grégoire, ou le réalisateur Yvon Trudel tourne les principales séquences de la vie familiale des Jacquemin, est située a Sainte-Mélanie. Mais de l'autre cété de la route qui passe devant la maison «a une pagée de cléture», pourrait-on dire, commence le village de Saint-Ambroise de Kildare que tous les Montréalais et les télé- spectateurs de Radio-Canada confondent avec Sainte-Melanie. Pour les besoins de son télé- ~ roman, Mia Riddez a donné au village ou se situe l’action le nom de Sainte-Marie-des-Anges. En fait, quand |’équipe de Radio- Canada tourne dans la rue prin- cipale, devant I’église, le bureau de poste ou la _ boulangerie, c'est a Saint-Ambroise de Kilda- re que tous le monde se trouve. Comme la plupart des Qué- bécois, les gens de Saint-Am- broise sont fort hospitaliers et toujours heureux de recevoir de la visite. D'ailleurs, ils sont d’u- ne telle gentillesse avec Yvon Trudel et son équipe de comé- diens et de techniciens, que c'est pour eux un plaisir de tra- vailler la. Yvon Trudel nous dit: «Nous obtenons de toute la po- pulation du village la plus étroi- te collaboration. Un exemple en- tre mille: pour tourner une scéne d’hiver, j'avais visé une maison recouverte d'un énorme_ cha- Vendredi 19 janvier 1979 282m, ER pe a Si eer” Ces Terre humaine M. le curé Amireault, le réalisateur Yvon Trudel et M. le maire Gilles Courchesne peau ‘de neige, une veritable, carte de Noél. Au moment ou ‘les caméras ‘s‘approchent, nous apercevons le propriétaire, pelle en main, qui s'apprétait 4 dénei- gner son toit. Nous avons dda lui demander, si ca ne le déran- geait pas trop, de remettre le déneigement a plus tard. Evi- demment que ¢a le dérangeait. Pourtant, avec un grand sourire, il nous a dit: allez-y, je ferai ¢a plus tard. En attendant, je vais faire autre chose.» Nous avons passé quelques heures a Saint-Ambroise et nous n’avons pu naturellement inter- viewer toute la population. Mais les gens que nous avons ren- contrés nous ont paru trés fiers d'avoir dans leurs murs |’équipe de Radio-Canada: Ils regardent tous attentivement Terre humai- ne et certains nous ont avoué: «Nous découvrons notre village a la télévision». Un homme af- firmait 4 Yvon Trudel n’avoir ja- mais remarqué le bouquet de sorbiers qui orne l’entrée du village; il ne savait. pas que cette variété d'arbustes fleuris- sait dans son village. Quant a M. le maire Gilles Courchesne et M. le curé Amireault; ils nous ont recus chaleureusement, |’un a I'hétel de ville et l'autre dans son église qu'il nous a fait visi- ter avec grande fierté. M. le maire nous a retracé rapidement historique de Saint-Ambroise de Kildare pendant que M. le cu- ré nous décrivait les beautés de son église. Les deux premiers citoyens de Saint-Ambroise sont de fidéles téléspectateurs de Terre humaine. Ils n’en man- quent pas un 6épisode, sauf quand les devoirs de leur char- ; ge les en privent et ils ont hate au lundi suivant pour reprendre le fil de l'intrigue quand ils ont manqué une émission. ‘ Saint-Ambroise de Kildare A l'intention de ceux qui pas- seront un jour par Saint-Ambroi- se ou qui tout simplement dési- rent en savoir davantage sur ce joli village ot on tourne Terre humaine, disons que le canton de Kildare fut légalement déli- mité le 24 juin 1803. On raconte que l'un des premiers colons, Jean-Baptiste Lorrain, s’installa sur le lot qu’il venait d’acheter, apportant pour toute richesse sa hache et une demi-poche de fa- rine de sarrasin. La rente se payait au seigneur de Lavaltrie... » Un décret daté du 13 janvier 1831 et signé par Mgr Jean-Jac- ques Lartigue ordonnait la cons- truction d'une chapelle placée sous le vocable de Saint-Jac- ques-le-Mineur. Les registres de la paroisse s‘ouvriront en 1832; la population comptait alors 400 ames. La petite histoire du village nous apprend aussi que la ré- gion de la province de Québec Faut voir ca: Donald Lautrec Donald Lautrec et la télévision Au moment ou il préparait en équipe les quatre émissions dont il sera l’animateur-vedette, Donald Lautrec avait exprimé le désir d’en consacrer trois a ses passions: le cinéma, la télévi- sion et la musique. Avec le réa- lisateur Marcel Collet, Donald Lautrec a fait la premiére, le 14 janvier, sur le cinéma. Com- me il l’avait prévu, la deuxiéme émission de Faut voir ga, celle des Beaux Dimanches du 21 janvier & 19 h 30, sera axée sur la télévision. ~ “Au cours’ de sa cateloral le populaire chanteur a: fait beau- coup: de télévision..On se-sou- . vient, avec . quel . -enthousiasme . ‘il. animait, Je. Donald _Lautrec .. - «chaud>, On se, souvient égale- ment de ses nombreuses appa- ritions aux émissions de..varié- . Donald Lautrec ma, Donald Lautrec connait la télévision. Elle fait partie de sa vie, de son métier, de son art. Pour Jui, c'est un moyen d’ex- “pression formidable et il se sent aussi a l’'aise devant les caméras et-les projecteurs que. - > sil chantait tout seul, chez lui devant un miroir. La seule dif- férence c'est qu’en studio, le miroir lui renvoie l'image d'un public . d'admirateurs... qui . l’ai- tés de. de dant aia sTEl6s,,.¢ -Ne@nts.beaucoup ‘et |’ applaudis- Link ‘sa M@tranole... Autan: a ~ Sent chaleureusement. Le 21 janvier, Donald Lautrec sera entouré d'artistes avec les- quels il a travaillé a la télévi- . sion, de camarades trés chers qu'il apprécie autant que les téléspectateurs les admirent. On verra, autour de |’animateur de Faut voir ga, la chanteuse si débordante d’humour et de joie de vivre, la pétillante interpréte de Moi, j’mange: Angéle Arse- nault.. On. retrouvera aussi lei compagnon de toujours de Dojd: nald Lautrec, l'ami avec lequel . il a partagé joies et peines du métier, le comique Jacques Des: rosiers. Une autre chanteuse réputée pour son romantisme et “son charme’ a’ accepté |’invita- tion de Donald Lautrec et du réalisateur.. Jean-Jacques .Shei- toyan, Renée Claude, chantera aux cdtés de Donald Lautrec. Avec eux, une favorite des jeu- nes mélomanes que les. moins jeunes apprendront a connaitre, la chanteuse Diane Tell. Et, pour Renée Claude ‘iN ie compléter la distribution, un co- médien de talent qui a été la vedette du premier téléroman de-Victor-Lévy Beaulieu /es As, celui qui incarnait avec ferveur le réle du journaliste préoccupé d'action sociale: Marc Legault. “Toutes ces vedettes seront . entourées du groupe de dan- seurs Shaka. L’émission sera réalisée par Jean-Jacques Shei- toyan,. assisté de Jacqueline Gauvreau. F.C. francaise de Radio-Canada ou devait naitre la paroisse de Saint-Ambroise faisait autrefois partie du pays des Algonquins. Au début du XIXe siécle, on y distingue trois courants de colo- nisation. Le premier était com- posé d'Irlandais et d'Ecossais en majorité protestants et ré- cemment arrivés au Canada. C'est sans doute en souvenir de leur patrie d'origine, une an- cienne ville d'Irlande, qu’ils don- nérent le nom de Kildare a |’en- droit qu'ils colonisérent. Le deu- xiéme courant de colonisation vint du cété de Louiseville et de Maskinongé, vraisemblablement d'ascendance acadienne. Enfin, le troisieme courant venait de Saint-Paul. Quant a la trés belle église du . village, de style néo-gothique et toute en bois, elle a été inaugu- rée en 1855. Ornée de magnifi- ques sculptures sur bois et d'un éclairage unique venant d'une suite de lustres de cristal de toute beauté, elle fait l’admira- tion et l'envie de bien des tou- ristes. Tout récemment, le di- recteur d'une grande maison de produits électro-ménagers de Montréal offrait une petite for- tune a M. le curé Amireault pour l’achat des superbes lus- tres de |l’église. Poliment mais fermement, M. le curé a répli- qué a l'homme d'affaires entre- prenant: «Monsieur, tant que je serai curé de Saint-Ambroise de Kildare, les lustres resteront ot ils sont. Pour moi et mes pa- roissiens, ils n'ont pas de prix et jamais je ne les vendrai.» Chers téléspectateurs de Ter- re humaine, si vous visitez un jour l’église de Saint-Ambroise, vous donnerez sirement raison a M. Amireault. Fernand Cété .En bref. ® Mon pays, mes amours pro- pose aux téléspectateurs, le mercredi 24 janvier 4 11 h 30, sous le titre Un Portugais, c'est ¢a, une rencontre avec des Néo- Canadiens d'origine portugaise qui nous décrivent leur pays d’o- rigine, son histoire et ses tradi- tions ainsi que leur facon de vivre ici, leurs espoirs et leurs aspirations. © Reflets d’un pays, le mercre- di 24 janvier 4 23 h 20, présente un trés beau reportage intitulé Au temps des goélettes. Marie Savane, de Québec, interviewe MM. Fernand Gagnon, proprié- taire, et Gérard Harvey, capitai- ne.de Ja derniére goélette a flot- ‘ter sur le Saint-Laurent et sur le Saguenay. Les invités de Reflets d'un pays évoquent avec nostal- gie les jours heureux ou les fines goélettes de bois étaient les reines du Saint-Laurent. Re- cherche: Michelle Pérusse. Réa- lisation: Constance Paré. | | | |