16, Le Soleil de Colombie, 21 mars 1975 Nos lecteurs nous Monsieur, Je viens vous exprimer, par la présente, les re - merciements de la Fédé- ration des Franco-Colom- biens quant aux efforts de votre journal, de ses lec- teurs et de votre person- nel, envers la pétition que nous organisons pour l’ob- tention d’un poste de téle- . vision en frangais diffusant sur V.H.F. Les presque 300 tures que vous nous avez remises démontrent 1’in- térét souleve par cette pé- tition. Soyez assuré que votre participation et celle de vos lecteurs ne sera pas en vain et qu’elle viendra s’ajouter aux quelques mil- liers de signatures que nous avons déja. C’est dans le courant du mois d’avril que le CRTC tiendra son audience et nous espérons que ‘nous saurons bien utiliser, ace moment 14, la participation de toutes les personnes francophones ou anglopho- nes signataires de la péti- tion. En attendant, je compte encore sur vous et vos lec- signa- _teurs pour augmenter le nombres des signatures, vous remerciant 4l’avance de votre soutien. Sincérement Jean Riou Directeur général. EN REPONSE A M. FRE- CHET TE - Je prends connaissance & l’instant de l’éditorial de M. Fréchette dans le Soleil de cette semaine au sujet du bal organisé par la Re- gionale de Vancouver. Notre Comité du Club des Francophones CB nous a fait part, dans son bulletin mensuel, des raisons pour lesquelles il n’est pas d’accord pour cehal etce, sans commentaires mal- veillants... Je n’ai pas l’honneur de connaftre M. Fréchette, mais je ne peux résister a l’envie de lui dire que je n’apprécie pas du toutson article. Je suis Francaise, nonde France, mais d’Algérie, autrement' dit ‘‘une sale Pied noir’? qui a eu beau - écrivent coup 4 souffrir de la Fran- ce et des Francais. Celane m’empéche pas d’étre une simple adhérente au. Club des Francophones CB ot je vais pour m’amuser, me détendre et oublier unpeu les difficultés quotidien- nes. Je n’assiste pas régu- liérement 4 toutes les ac- tivites et bals de ce Club qui nous laisse l’entiére li- berté d’y participer ou pas. Et c’est appréciable! Le Canada étant un des ra- res pays au monde ot le mot liberté garde encore’ son vraisens, je ne vois pas pourquoi les Francophones seraient ainsi fustigés pour leur refus de prendre part aux grandes Décisions de la Régionale de Vancou- ver. Sans doute ont-ils leurs raisons et qui ne sont pas aussi ridicules que M. Fréchette veut bien le dire. Je ne prendrai méme pas la peine de relever les in- sinuations au sujet d’une certaine ‘‘rumeur’’, ni le méchant persiflage qui suit. Ce ne sont que men- songes et ragots, de l’es - prit 4 bon marché. Je di- rai seulement que les Francophones CB ont le grand mérite d’exister et d’avoir tenu le coup pen- dant 7 ans dans des condi- tions difficiles. Ils sont actifs, dévoués, ne meé- nagent pas leur temps et, en disant cela, je ne parle pas seulement du Comite actuel. Ils offrent de plus en plus de nouvelles pos- sibilités de rencontre a leurs adhérents. L’am- biance est joyeuse et de- tendue. On nous y fait grace de toute chicane ou malveillance. S. Vaissade Richmond - Si vous voulez devenir en forme, la premiére chose a faire est de quitter votre chaise. e e e SUSPENSE ANGOISSE. la Librairie Tél.: 879-6924 é % Plus de 300 nouveaux livres S VALEUR DE $1.25 a $1.75->5 @n Vente pour 0. 10¢ 3 ROMANS . . . AVENTURES, . . ESPIONNAGE, - Vente & échaitge de LIVRES usagés francais = anglais 3213 rue Cambie, VANCOUVER 9. LF SOLEIL Au CN: Des fonds pour le bilinguisme Traduit par Pierre ARCHAMBAULT. TORONTO - M. Robert A. Bandcen, président-direc- teur général du Canadien National, a déclareé que le recrutement de personnel bilingue est un defi diffici- le A relever parce que les régimes scolaires dans plusieurs parties du Cana- da sont incapable de former en nombre suffisant des personnes ayant une bonne connaissance des deux lan- gues Officielles. M. Bandeenpronongait u- ne allocution devant 1’Ad- ministrative Management Society, section Toronto, qui avait comme invites des directeurs des services d’ orientation des écoles se- condaires du Toronto mé- tropolitain. Ilasoulevé des doutes quant 4 la qualité de l’enseignement des langues dans les écoles canadien- nes. ‘‘Il est vrai que le fran- gais est inscrit ala plu- part des programmes d’en- seignement au Canada, mais l’enseigne-t-on en tant que langue vivante et langue de travail. Notre ex- perience de l’embauche semble demontrer que ce- la n’est pas le cas en plu- sieurs endroits’’, anotéeM. Bandeen. Le conférencier a-ajoute que cette anomalie oblige l’industrie et le monde des affaires canadiens 4 for- mer des milliers de per- *sonnes dans une langue se- conde. ‘*T] est normal de s’atten- dre A ce que les employ- eurs offrent des cours de langue auxemployés entres au service des compagnies il y a plusieurs années, 4 un moment ot le besoin de services dans les deux langues n’était pas aussi pressant. ‘*Est-il juste cependant de s’attendre 4 ce qu’on donne des cours semblables aux jeunes qui viennent de quit- ter les bancs de l’école ou qui vont bientdt recevoir leurs diplOmes’’, s’est de- mandeé M. Bandeen. Le président a note le succés du programme d’ enseignement des langues du CN, ajoutant que ‘‘les programme scolaires o0 de jeunes apprennent dans _ un climat académique moder- ne devraient donner’ des résultats du moins tout 9? aussi bons que les ndtres’’. Au cours des cing dernié- res années, dit M. Ban- deen, le CN a donnée des cours de francais 4 1.496 employés et des cours d’ anglais 4 546 autres. II a- joute que 1|’entreprise cherche a recruter des employés bilingues et qu’elle poursuit ses ef- forts en vue de faire de la région du St-Laurent, ré- gion qui englobe la presque totaliré du Québec, une u- nité ot le fran¢gais sera la langue de travail. ‘Tl est évident cependant, a-t-il dit, que nous devons intensifier nos efforts dans ce domaine si nous voulons atteindre nos ob- jectifs qui sont de com- bler, dans les deux _lan- gues, les besoins du pu- blic-voyageur a travers le Canada. ‘‘Notre objectif est de voir A ce qu’un Québécois puisse se procurer un billet 4 Vancouver en fran- cais, tout aussi facilement qu’un citoyen de Colombie- Britannique ait le loisir d’ acheter un billet en an- glais 4 Montréal. Puis, tous deux devraient pou- voir se faire servir dans leurs langues maternelles dans les trains reliant les deux villes’’. C’est un ob- jectif idéal, mais beaucoup de chemin reste 4 faire. M. Bandeen a expliqué qu’A long terme, le CN accélére ses programmes de formation et de recru- tement du personnel ‘‘a- fin d’avoir bien en place, pour la fin de 1978, des é€- quipes et des services bi- lingues d’uncaractére per- Pas besoin ‘aller au Québec Le College Universitaire Saint-Jean de l’Université de l’ Alberta est la pour vous aider - Si vous désirez faire votre université en francais - dans une atmosphére académique des plus enviables - avec des professeurs de premiére qualité Pour de plus amples renseignements: COLLEGE UNIVERSITAIRE SAINT-JEAN de l'Université de l’Alberta 8406 - 9le rue, Edmonton, Alberta T6C 4G69 Tel. (403) 466-2196 manent’’. = ==