24 Le vendredi 13 juin 1997 Marie-Claude Collins : @: : e@: q 8 y j ~ & riginaire de la région parisienne, c’est le gout d’apprendre la langue anglaise qui aménera Marie-Claude Collins hors de ’Hexagone. C’est de l’autre cété de la Manche, en Ecosse qu'elle approfondira sa connaissance de |’anglais comme elle se destinait 4 l’enseignement. La rencontre de son futur époux écossais qui était sur le point d’émigrer au Canada va changer le cours de sa vie. Arrivée en Colombie-Britannique en aott 1968, celle qui pensait rester quelques mois 4 Vancouver est trés vite séduite par le cachet particulier de la ville. La présence déja de valeurs environnementalistes a constitué selon Mme Collins un facteur primordial dans le choix de demeurer en Colombie-Britannique. Enseignante de carriére, elle est impliquée dans le milieu éducatif dés son arrivée. Directrice de l’école André Piolat de North Vancouver depuis deux ans, Marie-Claude Collins exerce son métier avec tout son coeur et son amour pour les enfants. Elle demeure convaincue que la gestion scolaire francophone permettra de redonner au francais une meilleure place dans le systéme éducatif. La population francophone s’étant accrue considérablement au cours de ces derniéres années, les parents souhaitent de plus en plus une éducation en frangais pour leurs enfants. En ce sens l’école Anne Hébert a permis, selon Mme Collins, de répondre aux besoins des familles francophones. Son dévouement auprés des enfants est trés apprécié par les parents *éléves. DENIS GUERIN LE S()LEIL Colombie-Britax