devangant a eT TT MT TTT eae rt a tO NAN et te 16, Le Soleil de Colombie, 23 Avril 1976 LES SPORTS par Guy FERRATON - LE HOCKEY - Les. series éliminatoi- . res de la. Ligue Nationa- le de Hockey sont présen- tement en cours, avec la ronde préliminaire main- tenant terminée. Toronto -a gagné contre Pittsburgh et rencontrera maintenant Philadelphie, la série met- tant aux prises les Kings de Los Angeles et les Fla- mes d’Atlanta et les Kings’ s’opposeront aux Bruins de Boston; la série entre Buffalo et St-Louis a vu la victoire de Buffalo, qui, d’ailleurs, verra l’opposi- tion des Isianders de New- York. Ces derniers ont remporté leur série de 2- 3 contre, en arrachant, de toute justesse deux victoi- res aux depens des Ca- nucks‘de Vancouver. N?’ou- blions pas que ces derniers ont tout juste raté le ler rang de leur division con- tre les Hawcks de Chicago, et ce, par un seul noint. De toute facon, les ‘Canucks peuvent étre fiers de leurs succés et les séries ver- ront encore bien des suites de gains et d’échecs.. . LE BASEBALL - Le lanceur Andy Messers- \ mith, de la Ligue Nationale _de Baseball, devenu agent libre au début dela pré- sente campagne d’entraf- nement, a finalement été mis sous contrat par les Braves d’Atlanta, de la Li- gue Nationale de Baseball. Messersmith, cherchant un nouveau contrat évi- . demment trés lucratif, a vagabondé longtemps avant d’étre mis sous contrat par les Braves. Un vif in- terét avait été suscité lorsque ce dernier faillit: de justesse signer une clause le réservant aux Angels de la Californie de la Ligue Américaine de Baseball. Il né sera-peut _ étre pas en forme pour cette saison, puisqu’il n’a_ eu aucune part aux sé- ries de matches d’avant saison. LE a ay oyd est le cham- pion de l’Omnium_ des Maftres de cette année, ainsi ses plus Lorsque la pande d’envoi de votre journal ne por- de votre adresse, cela si- gnifie que votre abon- nement est terminé. Réa- ‘les et de nouveau -Renommée, te aucune date au dessous |} nez-Vvous sans s attendre. 4 en proches adversaires, Ben Crenshaw, Larry Ziegler et le favori Jack Nicklaus. ‘Floyd a réussi un par- cours de 271.9 de plus’ que Crenshaw et ll de plus que Ziegler et Nichlaus- LA YVEDETTE DU PASSE- Terry SAWCHUCK -~ Né A Winnipeg, cette ve- dette de notre histoire ca- nadienne a vu de beaux jours dans la Ligue Na- tionale de Hockey... Il a joué avec détroit, Bos- ton, Toronto, Los Ange- avec les Red Wings. Tl a ainsi inscrit son nom dans_ le temple de la 4 la suite de cette brillante carriére. ‘ cident Tot, lors de son arrivée dans la Ligue, il était dé-. ja une étoile, car il a remporté le trophée pour la meilleure recrue de année 1951. Il n’était a- lors 4gé que de 22 ans. De plus, il a mérité les honneurs de meilleur gar- dien de but des _—_ années 1952, 93 et So; ce dernier honneur de concert avec Johnny Bower. Ila récol- té, en tout, le grand total de 102 blanchissages. Il s’est éteint 40 ans, 4 la suite d’un ac- pendant sa pério- de de loisirs. -Il luttait toujours, méme 4 la fin précoce de sa vie. - J. R. S: Holt - - fin Cher M. Holt, Vous étes loin, mais sa- chez que votre plaisante- rie-ballon eu le succés que vous escomptiez. La rubrique ‘‘lettresdes lec- teurs’’ du Soleil de Colom- bie, a été largement ‘solli- citée par des dames seule- ment - c’est curieux! Mme Francoise Arnaud, Mme Carole Beaulieu, méme de St-Aubin-les Elbeuf (Fran- ce) Mme JeanDubois, dont lire s’est déchafnée; la plus véhémente a été celle de Mme Zelveyan-Eid, tou- tes. vous ont ‘‘*propre- ment’? malmené, avec un assortiment Elles y ont mis le paquet. Le méritiez-vous. En prin- cipe, oui... Quand j’ai déniché votre réelle identité, sous le pseudonyme JRS . Holt, j’ai bien ri, d’autant plus que nous avions eu maintes a- gréables rencontres, au cours — desquelles j’ai constaté votre esprit de l’Humour. Vous m/’aviez d’épithétes. _ signalé que votre action é- pistolaire n’avait pour in- tention que de tater le pouls de ces dames de Vancouver et leur capacité de réac- tion. Vous avez été servi, cher compatriote de 1’Est. Ici, pas de mollusques @in vertébrés, d’amorties —- bien qu’elles aient mordu a votre hamecon. » Lorsqu’é une réunion, je vous avais présenté 4l’une de ces ‘‘furibardes’’ sous votre réelle identité, ac- compagnée d’un alias JRS Holt, elle était tombée des nues de rencontrer, non “un anglophone retardé, le rescapé d’un cabanon, mais bien un canadien - francais *‘pure laine’, lettré, plein des études sur l’enseigne- ment du frangais, loin du ~ désir de cantonner la fem- me ‘*4 ses chaudrons’’.;. A bient6ot, faux M. Holt, © mais, pour l’amour du Ciel, pas d’autres plaisanteries test, de ce goft-1a. A. Spagnolo, Burnaby - Monsieur; Vous €étes 4 la recherche d’articles ‘‘percutants’’ En voici un qui vous intéresse- ra sQrement. — ON VEUT A TOUT PRIX EVITER LA DISCRIMINA- TION POUR LES ANGLAIS UNILINGUES EN C.B. - | En effet, l'Université de Victoria et ses colléges af- filiés, dont Malaspina, re- Discrimination langue maternelle aux per- sonnes bilingues (apart les Anglais). On trouve que ce ne serait pas ‘‘JUSTE” , pour un anglophone unilin- gue, d’avoir A ‘*PEINER’”’ pour des cours, alors qu’u- ne personne bilingue se procurerait des crédits ‘*si facilement’’! Non seu-. lement, refuse-t-on - - de -fusent les‘cours dans leur leur faire ‘passer I'examen'’ vai et ‘langue maternelle, A l’Age de final sur demande (chal- lenge the course) mais on leur refuse également lV’accés 4 ces cours. ~ On reconnaft bien leurs connaissances dans leur mais pour rendre la chose ‘*é- quitable’’, on leur propose, (ou les oblige) 4 prendre leurs crédits dans un au- tre domaine. - EN CONCLUSION: Si une personne n’est pas anglaise de naissance, on la pénalise.. Méme si elle ne connaft pas~ sa langue maternelle (assez frequent chez les Francophones de Colombie, faute d’écoles et d’intérét) elle est bilingue et, par conséquent, -nuit a l’unilingue anglophone! Serait-il possible qu’en CB, on récompense les Anglais bilingues et que _ l’on punisse les autres (bi- lingues). Serait-il possible que les Anglais bilingues jouissent d’un traitement ‘‘spécial’’ en C.B. , au détriment des autres (unilingues). Je, vous laisse le plaisir d’en tirer d’autres conclu- sions. Et elles sont nom- breusesl 1 1 Rita Roberge Bérubé Nanaimo - Par Kenneth McDonald Le probleme “Nos bons travailleurs sont des personnes d’dge mar qui ont été habituées a travail- ler.” “‘Les jeunes sont élevés dans l’idée qu’ils peuvent en obtenir le plus possible sans rien faire.” “Nous offrons aux employés de la con- struction du travail toute Pannée et des carri¢res com- plétes, mais ils disent que cela leur rapporte davan- tage de travailler pendant quatre mois puis de passer a Passurance-chomage.” “Les programmes d’appren- tissage n’ont pas marché en raison des exigences des syndicats que tout le monde sojt payé au’ taux en vigueut.” eee Ces extraits d’un_ sémi- naire gouvernement — in- dustrie — main-d’ oeuvre, qui s’est tenu en octobre 1975, décrivent le —prob- léme. numéro une des petites entreprises cana- . diennes: la’ qualité de la main-d’oeuvre. Un systéme d’éducation ‘sans échec’, dépourvu de_ compétition, des prestations d’assurance-. chémage pendant 44 se- maines aprés .huit — se- maines d’emploi — cela fait “des années que les causes . saccumulent. Et pourtant, aux Etats-Unis, ce probleme est mineur. . Pour établir la comparai- son, la Fédération cana- dienne de l’entreprise in-* _ dépendante a coordonné une enquéte faite auprés des petites entreprises améri- caines avec une enquéte similaire au Canada. Tous les participants ont eu a répondre a la méme ques- ' tion: “Quel est le princi- pal probléme individuel au- quel | votre entreprise doit faire face aujour-d’hui?” Sur la liste eos c’est ‘(Pétranger, le de la qualité Yinflation qui venait en premier. Sur la liste cana- dienne, ce fut la qualité de la main-d’oeuvre, en- suite les réglementations gouvernementales, la pape- rasserie, linflation et le - cout de la main-d’ oeuvre. Tout aussi sérieux est le » ‘probléme de la qualité de la gestion au Canada. Notre économie d'usine a succur- sales, de propriété a 60 pour cent étrangére, limite les gérants dans lapplica- tion des décisions prises ailleurs. Des produits d’ori- gine étrangére, des stratc- gies de marché concues 4 controle étranger des décisions d’in- vestissement — trop. de gérants canadiens sont privés des stimuli qui pro- viennent de J’initiative et de la supervision d’une entreprise dans sa totalité. ee$0o En tant que Canadiens, nous avons vécu au-dessus de nos moyens. Des produits im- portés, ne coiitant pas cher, ont été payés par la vente, de nos industries de fabri- cation et nos resources non renouvelables, ainsi que par dénormes emprunts a l’étranger. Ce chemin con- _ duit 4 l’effondrement éco- nomique et nous sommes dangereusement prés du bout de la route. Pour retourner la situation, il faut changer d’attitude. Prévoir- des récompenses — pour l’entreprise et l’effort; remplacer les dépenses, so- ciales par des impdéts plus bas; construire des. entre- prises canadiennes — la guérison économique a long terme doit venir de la contribution des individus, et non des combinaisons de distribution de ]’état. La Fédération canadienne de I’entreprise indépendante® Gee prod IES CES LIS ieee os i