Née A Paquetville au Nou- iveau-RBrunswick, EDITH BUTLER posséde la sim- licité, le naturel, le charme le son pays d’origine. Elle ’est imposée sans recourir ux artifices, - son ascen- sion s’est faite et continue le se faire sans tapage. Elle commenga a chanter au Coilége et durant ses études A 1*Université de oncton. Son pe2achant pour es Arts lui fit compléter sa icence enlettres avec men- ‘ion Civiiisation Canadienne a !?Université Lavel A Qué- c, - ce qui lui permit: Vapprofondir ses <2)i :ais- sances du floklore et de ortir du coffr2 Je oubli LE COMITE EDITH BUTLER certaines de ces merveilleu- ses chansons: ‘Il n’a pas véritablement de chansons anciennes, il y a la chanson, celle que 1’on chante parce qu’elle fait partle de soi’,- pour la fiére acadienne qu’ est Edith, rien n’est plus vrai. Egalement vrai est le fait que ce n’est pas toujours Ja chanson qui fait Vinter- préte, c’est. souvent le contraire. EDITH BUTLER, c’est une voix douce, enveloppante, avec tout juste cette pointe d’accent qui la rend des plus agréables, une voix qui fait sentir son Ame vivre au x9eur de ses chansons, au coeur de son rythme Nombreux sont les événe- ments qui ont mis son talent et sa personnalité en évi- dence. Mentionnons sa parti- cipation au film ‘LES ACA- DIENS DE LA DISPERSION’, de 1’O.N.F., aux @missions de la radio et de la télé- vision (emissions de réseau) ‘SING ALONG~ JUBILEE’, ‘CENT MILLE CHANSONS’, ‘FEMMES D’AUJOURD’ HAUL’ ‘BOUBOU’, ‘CE SOIR JEAN- PIERRE’, ‘STUDIO Ii’, etc.- son eigagement comme in- terpréte de la chanson 4 L’EXPOSITION UNIVER- SELLE D’OSAKA au Japon et les nomkreux festivals entr’autre le renommé FES- TIVAL DE MAR:iPOSA au- quel elle participa en 1970 et en 1971, le FESTIVAL INTERNATIONAL DE WASHINGTON, le FESTI- VAL DE LA LOUISIANE. Fait a noter, le Gouverne- ment Canadien envoya Edith faire la tournée de promotion de janvier A avril 1970 au Japon; durant ces mois, Edith parcourut les Centres communautaires, universi- tés, colléges et participa A de nombreuses émissions de TV et pour la circonstance, chantait tout aussi bien en frangais qu’en anglais, - y glissant quelques chansons japonaises! Edith a A son répertoire tout un @ventail de plus de 200 chansons écrites par des compositeurs canadiens qd’ CULTUREL DE LA FEDERATION PRESENTERA: hier 4 aujourd’hui: chansons tendres, ballades, chansons 4 boire, chansons d’amour, etc. Trés versatile, Edith peut donner un récital dans les deux langues: elle a d’ ailleurs donné A Ottawa plusieurs récitals bilingues trés appréciés des groupes anglophones. Avant chaque interprétation, elle explique un peu son peuple, son pays, donnant ainsi 4 Ses chansons une nostalgie du temps des Aca- diens d’hier et d’aujourd’hui. Une soirée avec EDITH BUTLER, c’est une soirée de douceur, de détente, que le public sait apprécier. X, LE SOLEIL, 14 AVRIL 1972 t - ' t i